Si l’on en croit les derniers chiffres officiels, les «coups et blessures volontaires non mortels » ont augmenté en un an de 4% dans la « zone police » et de 7% dans la « zone gendarmerie »; ceux ayant entraîné la mort ont crû respectivement de 41% et 56%. De cette violence là, le gouvernement n’a pas jugé utile de parler. A défaut de réussir plus largement à enrayer la tiers-mondisation, le déclin de la France, la gauche revient à ses premières amours, à des fins de diversion mais aussi au nom d’une idéologie au fondement totalitaire qui lui est consubstantielle. A savoir son souhait de régenter jusqu’aux aspects les plus intimes de notre vie privée, de l’éducation des familles. Une éducation rappelons le, qui appartient en propre aux parents, seule l’instruction des enfants relevant de l’Etat, même si l’appellation « Education nationale» peut prêter (doublement) à confusion…
Nous le savons, le code pénal comporte toute une série de textes qui répriment les violences corporelles, même peu importantes, notamment celles que les parents infligeraient à leurs enfants. Mieux encore, notre législation dispose que quand ce sont les parents, un ascendant qui commettent lesdites violences sur les enfants, il s’agit là de circonstances aggravantes qui rendent la peine encourue par l’auteur desdites violences plus sévère. Mais le 18 novembre, Laurence Rossignol, à la tête paraît-il d’un «secrétariat d’État à la famille», a annoncé sa décision d’une modification législative «sur les violences interpersonnelles» dont le but est principalement d’interdire la fessée…idée jugée absurde par huit Français sur dix.
Comme le notait très justement Le Bulletin d‘André Noël , «il est évidemment abusif de parler de violence à propos d’une fessée, comme si les parents étaient des tortionnaires ! Cela est à rapprocher de l’initiative de sa collègue de l’Education nationale qui, elle, veut abolir la notation traditionnelle à l’école pour la remplacer par des points de toutes les couleurs, ce qu’elle appelle une notation bienveillante et laisse entendre que l’enseignant mettant un zéro est malveillant. Tout cela participe de la même idéologie permissive qui consiste à mépriser l’effort et à miner l’autorité des parents pour rendre les enfants plus dociles à celle d’un Etat qui leur impose de fausses valeurs ».
Fausses valeurs que le député PS de Seine-Saint-Denis, Razzy Hammadi, incarne assez bien quand il feint de se scandaliser du prêt obtenu par le FN de la part d’une banque tchéquo-russe (voir notre article publié hier), faute d’avoir trouvé une banque française, européenne, états-uniennes ou asiatique acceptant de lui en accorder un.
Un emprunt affirme M. Hammadi « choquant, inacceptable et (qui) ne peut rester sans conséquence du point de vue législatif». «L’article L52-8 du code électoral stipule qu’aucun candidat ne peut recevoir, directement ou indirectement, pour quelque dépense que ce soit, des contributions ou aides matérielles d’un Etat étranger ou d’une personne morale de droit étranger. L’enjeu ici est celui de la souveraineté nationale car, comment un parti représenté à l’Assemblée Nationale peut-il aborder, à titre d’exemple, des enjeux d’ordre stratégique et de politique internationale lorsque son financement tient de banques étrangères dont la dépendance politique vis-à-vis du pouvoir de son Etat est avérée ? ».
Au-delà des mauvais fantasmes et approximations juridiques, qui prêtent à sourire, de cet élu socialiste, celui-ci tente donc de nous convaincre implicitement que le PS, qui a mis ses pas dans ceux de la droite sarkozyste pour inféoder toujours plus avant la France aux lobbies mondialistes, au Nouvel ordre mondial, à la technocratie Bruxelloise, à l’Otan, serait le plus apte à défendre notre souveraineté nationale ? Parler ainsi au nom cette caricature de parti de l’étranger qu’est le PS est assez sidérant constate Bruno Gollnisch.
Quant à M. Hammadi proprement dit, filmé le 27 décembre dernier (dans son état normal ?), hurlant à l’adresse de ses contradicteurs dans les rues de Montreuil : « L’affaire elle est terminée, enculé de ta race ! », ou encore « Je vais faire descendre toutes les cités de Montreuil ! », il n’est peut être pas le mieux placé pour nous donner des leçons de morale et de bon gout républicain.
Fausses valeurs que Christiane Taubira représente elle aussi de manière assez emblématique et qui a encore apporté la preuve de son incapacité à se hisser à la hauteur de sa fonction de garde des sceaux. Elle a ainsi réagi de manière passionnée et peu réfléchie sur twitter à la décision, prise lundi par un grand jury populaire aux Etats-Unis, de ne pas inculper le policier à l’origine du décès en août dernier à Ferguson (Missouri) d’un adolescent, Michael Brown. Un drame qualifié de « crime raciste » par Libération, Canal plus (le policier est blanc, le gamin était noir) et de nombreux médias français, et qui avait déclenché des affrontements et des pillages de magasin dans cette ville en août dernier, lesquels ont repris après l’annonce de ce verdict.
Que la société américaine soit très inégalitaire et ne soit pas le paradis sur terre est certes une évidence. 31,5 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté officiel en 2000 aux Etats-Unis, 37 millions en 2004 et…49,7 millions en 2014. Une extrême précarité qui touche plus de 25% des afro-américains et des latinos. Quant à la ghettoïsation du pays sur une base raciale, elle ne se dément pas, la délinquance violente sévissant en outre très majoritairement dans les quartiers noirs et hispaniques.
Cette réalité étant posée, Mme Taubira a décidé de fait part sur France info de sa perplexité vis-à-vis du système judicaire américain suite à la relaxe du policier blanc ayant abattu le jeune noir. Elle ne précise pas, toute à sa volonté de racialiser cette affaire, que le grand jury qui a acquitté le policier était aussi composé d’afro-américains. Quelques minutes auparavant, sur Twitter, Mme Taubira, réagissant au non lieu prononcé en faveur de ce dernier, a cité un extrait de la chanson I Shot the Sheriff de Bob Marley : «S’agit-il de les tuer (les noirs, NDLR) , avant qu’ils ne grandissent?», s’est-elle interrogée dans un tweet en anglais, évoquant les noms de jeunes noirs tués par la police.
Est-ce là une grille de lecture qui engage le gouvernement français au travers de son ministre de la Justice ou seulement celle de cette militante indépendantiste guyanaise ? Cette même Mme Taubira nous le rappelions à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement Ayrault, déclarait il y a quelques années sur RMC dans l’émission « Les grandes gueules », croyant être en off, qu’elle se verrait bien quitter notre pays d’ingrats, car « Taubira ou pas Taubira les gens ils vivent » (sic), pour aller faire carrière « au Brésil ou en Afrique du Sud, pays qui ne sont pas minés par le racisme et les inégalités comme chacun le sait…Ils sont vraiment incurables.