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La préférence nationale se confond avec la République

Rien ne justifie, dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, que des étrangers puissent bénéficier du minimum vieillesse, après 10 ans sur le territoire, de la même façon que des Français.

Trop souvent, les mots sont malmenés, falsifiés, truqués par la novlangue. Il en va ainsi du terme « République » ; ce mot issu du latin « res publica », soit la « chose publique », désigne un régime politique où les fonctions du chef de l’État ne sont pas héréditaires mais découlent d’une élection. En outre, un tel régime a pour objectifs l’intérêt général et le « bien commun » des citoyens de la nation dont les institutions sont républicaines.

Les nationaux bénéficient des droits attachés à la citoyenneté et doivent se soumettre aux lois de l’État. Par essence, une nation républicaine pratique donc la « préférence nationale ». C’est d’ailleurs bien de la sorte que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 fut rédigée, contrairement aux abusives interprétations récentes du Conseil constitutionnel. L’esprit du texte consiste en l’affirmation de l’État de droit et de la souveraineté de la nation. Des droits universels sont attribués aux hommes, mais ils ne sauraient être confondus avec les avantages spécifiques que peut procurer la nationalité.

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