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Ils ne sont pas "déséquilibrés", ils sont juste conditionnés

Ce concept est difficilement compréhensible pour un journaliste occidental. Il veut bien faire l'effort d'en comprendre le fonctionnement lorsque cela se passe en Afghanistan ou en Israël mais dès qu'il s'agit du territoire national français, il ne peut s'agir que de "déséquilibrés mentaux". Un attentat suicide ne se limite pas au traditionnel "suicide bomber" mais peut tout aussi être une voiture bélier comme à Dijon, une attaque au couteau comme dans le métro récemment contre un soldat français ou une attaque désepérée dans un commissariat comme à Joué-lès-Tours. 

Voici quelques éléments d'explication :

"On cite souvent comme explications aux attentats-suicide des arguments comme le désir de sanctification religieuse, ou l'envie de se venger de l'Occident, ou encore la haine d'Israël, mais le lien entre tous ces arguments est que les musulmans revendiquent d'aimer la mort, par opposition à leurs ennemis qui aiment la vie. Qu'il s'agisse de tuer des infidèles dans des attentats-suicide, ou de laisser une femme, considérée comme inférieure, participer à de tels attentats, on retrouve un même motif. Et de la même façon que les crimes d'honneur constituent une perversion des liens humains les plus fondamentaux, l'amour du "martyre" est la dimension la plus sombre de l'âme humaine que puisse choisir une société (...)

Le Coran contient de nombreuses exhortations à l'action violente et de nombreuses promesses de récompense divine pour ceux qui meurent en combattant sur les sentiers de Dieu, mais sans faire du martyre l'objectif religieux qu'il est rapidement devenu. C'est dans le recueil des paroles et des actes de Mahomet que la guerre et le martyre se trouvent intimement mêlés (...)

A partir du moment où le Coran recommande la violence et que les hadiths regorgent du sang des martyrs, la mort violente, infligée ou subie, ne constitue pas une rupture du code ou une violation de la loi divine. La mort violente fait au contraire partie des grands accomplissements de la spiritualité islamique."

On peut aussi citer ce témoignage de terroriste repenti :

"L'idée de devenir un suicide bomber n'avait jamais effleuré l'esprit du jeune Mohammed. Mais la visite dans son école d'un mollah venu chercher des nouvelles recrues déclenche en lui l'envie de gagner son paradis. Le mollah propose aux enfants de venir étudier dans sa madrasa, école coranique. «Dieu vous aimera, leur explique-t-il. Ma famille n'était pas d'accord pour que j'aille étudier dans une madrasa. J'y ai été contre la volonté de mon père, car je croyais plus que tout au paradis», raconte Mohammed.

Il ajoute que certains de ses camarades de classe, motivés, l'ont poussé à s'y rendre. Mais, après un passage rapide dans cette école religieuse, Mohammed est envoyé dans un centre de formation au suicide. Il y restera trois mois. Là-bas, une quinzaine de jeunes garçons suivent ces cours de kamikaze. On leur apprend à porter un gilet d'explosifs, à le manipuler, à définir le moment propice pour se faire exploser. En parallèle, le mollah Hamidullah, chef du centre, scande à longueur de journée ce refrain :«Vous gagnez votre paradis.» «Ils nous ont tout expliqué. Ils nous ont dit et répété que les personnes que nous allions tuer n'étaient pas des musulmans, mais des infidèles. Et que, si nous nous faisions exploser, nous irions directement au paradis

Le paradis... l'adolescent était fasciné. «Le soir, avec mes camarades, nous nous demandions à quoi cela pouvait ressembler. Nous ne parlions que de ça... le paradis.»"

La réalité de l'islamisme en France dépasse malheureusement le conditionnement au politiquement correct de nos journalistes et hommes politiques....

Philippe Carhon

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