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Assad s’explique sur l’impossible coopération avec la France dans le renseignement

Dans un entretien accordé à France 2 et diffusé, lundi 20 avril, dans le journal télévisé de 20 heures, le président syrien, Bachar Al-Assad, indique que des « contacts » ont eu lieu entre les services de renseignement français et leurs homologues syriens sans préciser la date ou le nom des organes en question.

Il précise, cependant, qu’il n’y a pas eu pour autant « de coopération ». Les conditions d’un éventuel échange d’informations entre la France et la Syrie dans la lutte antidjihadiste, a-t-il précisé, n’étaient pas réunies. La France, a-t-il expliqué, ne voulait rien donner en échange et continuait de soutenir « les terroristes » [terme employé par Damas pour désigner l’opposition modérée à son régime].

De fait, M. Al-Assad confirme, ainsi, côté syrien, les informations du Monde, publiées le 7 octobre, révélant que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait tenté, à la fin du premier trimestre 2014, de rétablir un lien direct avec les services de Damas afin d’obtenir des informations sur les djihadistes français présents en Syrie.

Exigences inacceptables

Le régime de Bachar Al-Assad avait répondu à ce souhait en indiquant qu’il était prêt à coopérer dès lors que la France déciderait de rouvrir son ambassade en Syrie, fermée depuis le 6 mars 2012. Cette éventualité a été rejetée par le président français, François Hollande, qui reste très engagé contre le régime de Damas tout en ayant rejoint la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique (EI), la principale force djihadiste en Syrie, opposée tant à l’Occident qu’à Bachar Al-Assad.

Après les attaques de janvier à Paris, les responsables des services de sécurité en France, lors de réunions interministérielles auxquelles participait l’actuel patron de la DGSI, Patrick Calvar, ont, de nouveau, mis sur la table la question de la reprise de la coopération avec la Syrie en matière de renseignement pour optimiser la lutte antidjhadiste. Mais le pouvoir politique français n’a pas modifié sa ligne de conduite. [....]

La suite sur Le Monde

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Assad-s-explique-sur-l-impossible

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