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  • Les troubles au Moyen Orient sont une grande source de bénéfices pour les USA

    On est toujours tenté de chercher des raisons à une guerre, et on oublie que, pour l’industrie de l’armement, la guerre est une fin en soi.

    Les Etats-Unis, qui représentent globalement ces forces obscures mais qui ne sont évidemment pas les seuls, ont trouvé au Moyen-Orient le théâtre idéal pour mener une guerre lucrative sans fin, avec sur place l’agent israélien chargé d’attiser le feu. (Réseau International)

    L’industrie américaine de l’armement est en plein essor. Les pays du Moyen Orient qui sont en conflit figurent parmi ses meilleurs clients.

    Pour l’activiste Brian Becker, Washington s’inquiète plus pour ses affaires que des vies humaines.

    Le département d’Etat américain a officiellement approuvé des ventes d’armes à destination d’Israël à hauteur d’environ 1,7 milliard d’euros. Selon le contrat, l’Etat hébreu recevra des centaines de bombes de perforation de bunkers, de missiles Hellfire, de missiles air-air et des milliers de bombes à retardement prêtes à exploser. Selon l’Agence pour la coopération de sécurité et de défense, la livraison de ces armes permettra d’améliorer la coopération militaire avec Israël et de soutenir les besoins israéliens.

    Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis apportent une aide militaire à Israël. Chaque année Israël reçoit près de 2,7 milliards d’euros pour ses besoins militaires, dont l’essentiel doit être dépensé pour des armes de fabrication américaine. Il y a quelques semaines, la commission des Forces armées de la Chambre des représentants des Etats-Unis avait approuvé une aide de 427 millions d’euros pour fournir des systèmes antimissiles à Israël.

    Les Etats-Unis ont aussi donné leur feu vert à un autre contrat, d’une valeur de 1,8 milliard d’euros, avec l’Arabie Saoudite, qui pourra ainsi acheter 10 hélicoptères multi-missions Seahawk, 38 missiles Hellfire et 380 petits missiles à guidage au laser (APKWS).

    Pour rappel, l’année dernière, le Qatar avait signé un contrat de 9,8 milliards d’euros avec les Etats-Unis pour la livraison d’hélicoptères Apache et de systèmes de défense aérienne Javelin et Patriot.

    Si la technicité des armes augmente chaque année, la quantité des victimes qu’elles provoquent progresse lui aussi. Le taux de morts dans les conflits au Moyen-Orient a triplé au cours des sept dernières années.

    En 2014, au moins 180 000 sont décédés dans les conflits. Le directeur de la coalition contre la guerre ANSWER, Brian Becker, souligne que Washington ne regarde que son propre intérêt en ce qui concerne la vente d’armes, ce qui a contribué à la «fragmentation du Moyen Orient».

    «Bien sûr cela a aussi été une grande source de bénéfices pour les fabricants d’armes aux Etats-Unis, pour le complexe militaro-industriel et pour les entreprises liées aux conflits. C’est une partie considérable de l’économie américaine, et pour eux, tout cela représente des marchés très importants», a-t-il souligné.

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFkFAkZkkeWVIrarO.shtml

  • PS : une victoire "cache-misère" pour Hollande, selon la presse

    François Hollande sort conforté du vote des socialistes sur les motions mais la presse de samedi voit dans cette victoire le "cache-misère" d'un PS "laminé" électoralement et déserté par ses militants.

    "Les socialistes ont l'euphorie facile. Un rien les ragaillardit", se moque Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro. "La confuse motion A du congrès de Poitiers recueille 60% des voix dans un scrutin marqué par 45% d'abstention ' C'est Byzance", raille encore l'éditorialiste du quotidien de droite. 

    Le parti dirigé par Jean-Christophe Cambadélis "est aujourd'hui fissuré, pour ne pas dire fracturé, autour d'une double question : la politique d'inspiration social-libérale de son gouvernement est-elle en mesure de produire des résultats en matière de chômage et de réduction des inégalités' Et si tel est le cas, est-elle vendable à un électorat de gauche'", rappelle Grégoire Biseau dans Libération. 

    Hervé Chabaud, de L'Union/L'Ardennais, juge donc que "pour l'affichage c'est certain, l'alignement sera photogénique. Dans la réalité, ce sera tout autre parce que cette unité sortie des urnes est fragile". 

    "Le PS n'en a pas fini avec les dissensions. Avec près d'un vote sur trois en leur faveur, les frondeurs sont bien là !", constate Didier Rose dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. 

    "Acquis avec le renfort décisif de Martine Aubry, le succès de cette nouvelle synthèse à la sauce Cambadélis est aussi le cache-misère d'un Parti socialiste électoralement laminé, en manque d'idées et de militants", explique La Charente libre sous la plume de Dominique Garraud. 

    "Absentéisme" - 

    Dans Sud-Ouest, Yves Harté tire un autre enseignement du scrutin de jeudi: "un militant sur deux ne s'est pas déplacé. Et c'est bien cet absentéisme qui devrait inquiéter". 

    Mais, dans l'immédiat, "le gouvernement socialiste peut souffler: les militants socialistes le soutiennent", rappelle Matthieu Verrier de La Voix du Nord. 

    Pour Bruno Mège de La Montagne/Centre France, "le vainqueur du vote sur les motions, (...) c'est François Hollande. Et cela fait quelque temps qu'il n'y avait pas eu une soirée électorale se terminant bien pour lui". 

    "Dans ces conditions, le prochain congrès socialiste devrait être relativement paisible" même si "ce calme apparent ne doit pas faire illusion pour autant. Il est provoqué en grande partie par l'hémorragie des militants", analyse Patrice Chabanet pour le Journal de la Haute-Marne. 

    "Les élections régionales de décembre seront pour l'exécutif un test autrement plus probant que le soutien des camarades", avertit Pierre Fréhel dans Le Républicain lorrain. 

    afp via l'express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFkFykZyEXRuUgOTu.shtml

  • Algérie : le distributeur de Bibles croule sous la demande

    Algérie : des milliers de musulmans horrifiés par l’islam radical (avant internet et le satellite, les informations n’arrivaient que tard et déformées) se convertissent au christianisme, selon Ali Khidri, le seul distributeur de Bibles d’Algérie.

    « Des centaines de personnes viennent chaque mois aux bureaux de la Société de Bibles d’Algérie », et « des milliers de musulmans se rendent dans les églises pour en savoir plus sur la foi chrétienne » déclare Ali Khidri.

    Personne ne doit oublier le contexte : l’Algérie a été ensanglantée par les islamistes durant les 15 ans de massacres de la guerre civile des années 90 qui ont coûté la vie à 60 000 à 150 000 personnes, déplacé plus d’un million d’habitants traumatisés, et détruit le pays, et ce mardi, l’armée a abattu vingt-deux terroristes lors d’une opération menée près de Ferkouia (préfecture de Bouira) qui est toujours en cours et a permis la saisie d’une grande quantité d’armes, dont 11 fusils d’assaut de type kalachnikov.

    Le distributeur de Bibles attribue l’intérêt des musulmans pour la foi aux actes perpétrés au nom de l’islam, car contrairement à la police de la pensée occidentale, les musulmans savent parfaitement que les massacres, les décapitations, les attentats, les enlèvements de jeunes filles pour les réduire à l’esclavage, c’est vraiment ça l’islam, ce sont les ordres d’Allah, et il n’y a qu’un seul moyen d’y échapper : la conversion.

    L 'islamophobie des Algériens serait également renforcée par l’effet pervers d’une loi datant de 2005, qui a rendu l’enseignement de la charia obligatoire dans toutes les filières du secondaire, et a éveillé les esprits aux horreurs ordonnées par le coran dont ils retrouvent la mise en pratique dans les évènements du monde.

    «Ils sont de plus en plus à penser qu’il s’agit là du vrai visage de l’islam», affirme Ali Khidri qui ajoute que « des chrétiens convertis produisent des émissions de télévision pour promouvoir la Bible auprès des Algériens, en utilisant leur connaissance du Coran ».

    En raison de ces conversions, il y aurait aujourd’hui entre 100 000 et 200 000 chrétiens en Algérie, une immense augmentation en comparaison des 2000 estimés dans les années 80, bien qu’il est impossible d’avoir des chiffres exacts, « parce que les chrétiens ne peuvent pas pratiquer leur foi ouvertement, en Algérie », précise Ali Khidri.

    Lorsque la gendarmerie algérienne a recensé les chrétiens en Kabylie, fin 2014, il s’est avéré à la grande surprise des autorités que le nombre de chrétiens dépassait largement celui des musulmans dans la plupart des localités (1).

    Et selon Ali Khidri, Alger tolérerait les conversions parmi les Berbères, parce qu’ils étaient chrétiens avant l’arrivée de l’islam, au 7ᵉ siècle.

    Et l’historienne française Karima Dirèche notait en 2010 que la plupart des conversions berbères se font vers les mouvements protestants évangéliques, car le christianisme est la religion d’origine du peuple kabyle, illustré par le Berbère Saint Augustin (354-430).

    Les propos de Ali Khidri sont en phase avec ceux de Mustapha Krireche, ancien musulman aujourd’hui pasteur de l’église Tafat à Tizi Ouzou, qui déclarait à Afrik.com en 2012 que « c’est l’Algérie toute entière qui connaît de plus en plus de conversions. Chaque jour, il y a des convertis. Les églises se transmettent l’information. »

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

    Sources : bonnenouvelle.ch

    (1) tamurt.info

    http://www.dreuz.info/2015/05/algerie-le-distributeur-de-bibles-croule-sous-la-demande/

  • #OccupUE : Génération identitaire occupe la représentation en France de la Commission européenne

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    23/05/215 – PARIS (NOVOpress) - Cet après-midi à Paris, le mouvement de jeunesse Génération identitaire a occupé le bâtiment de la représentation en France de la Commission européenne, à Paris, boulevard Saint Germain. Une banderole a été déployée sur le balcon principal du bâtiment, juste devant l’Assemblée nationale, avec le slogan “L’émigration tue l’Afrique, l’immigration tue l’Europe”.

    Dans son communiqué officiel publié sur Facebook, Génération identitaire déclare que “(…) la passivité dans la lutte contre l’immigration clandestine, l’accueil systématique des bateaux de clandestins, la folle politique des quotas par pays, ne font que renforcer le fantasme d’un eldorado européen qui n’existe pas. Les candidats à l’émigration se font donc toujours plus nombreux, pour le plus grand bonheur des passeurs, milices et mafias dont nos dirigeants se font finalement les complices. Les morts en Méditerranée sont aussi la conséquence de cette politique. (…)”

    Pour suivre l’événement en direct, rendez-vous sur Twitter avec le hashtag #OccupUE : https://twitter.com/hashtag/occupue?f=realtime&src=hash

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    http://fr.novopress.info/

  • La gauche, c’est le mensonge…

    Prenez M. Adolphe, maire de Carpentras dans le Vaucluse. Sa spécialité à lui, c'est l'omission.

    « Qu’est-ce que la vérité ? » demanda Pilate, assis sur son siège curule au prétoire. Difficile, voire impossible, de donner une réponse absolue à cette question. En revanche, paradoxalement, on arrive un peu mieux à saisir ce qu’est le mensonge. En France, nous avons d’ailleurs de vrais spécialistes du mensonge. La gauche a même acquis une véritable expertise en la matière. La manipulation des mots pour arriver à la manipulation des faits puis des esprits est une forme subtile du mensonge qu’un sinistre — au sens étymologique et actuel du terme — personnage comme Cambadélis, nourri au lait trotskyste, maîtrise à merveille.

    Mais la gauche possède aussi ses petits Cambadélis de province, certes moins talentueux — on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a en local — mais tout aussi efficaces. Prenez M. Adolphe, maire de Carpentras dans le Vaucluse. Sa spécialité à lui, c’est l’omission. Ainsi, membre du Parti socialiste, il omet de le mentionner sur ses affiches lors des dernières élections départementales. Un détail de l’histoire, me direz-vous ? Une étourderie, peut-être… Remarquez, cela ne lui a pas réussi puisqu’il fut largement battu par le candidat de la droite nationale, Hervé de Lépinau qui, lui, n’avait pas oublié de mentionner son appartenance au Front national !

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  • Qui a peur de la géopolitique ?

    Un spectre hante l’Europe d'aujourd'hui. Des conseillers politiques de la Maison Blanche, d'anciens agents du KGB cherchant à se recycler, des publicistes libéraux défendant de troubles et occultes inté­rêts réactionnaires, des professeurs gauchistes amateurs de liaisons dangereuses avec les droites, ten­tent désespérément d'en trouver la trace. Ce spectre, c'est la géopolitique.

    Eh oui, elle revient au grand galop, cette géopolitique condamnée à une damnatio memoriae depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale, dont on a nié la validité sans lui permettre de se défendre et d'apporter les preuves de sa pertinence, que l’on a réduite au silence pendant toute la guerre froide qui avait imposé au monde une lecture strictement idéologique et socio-économique des conflits. Pour satisfaire au rituel du langage dominant, il fallait dire qu'elle était une “pseudo-science”, fondée par deux pères historiques : l’embarrassant Friedrich Ratzel, auteur, entre 1882 et 1991, d'une Anthropogeographie évolutionniste et déterministe (que l'on a longtemps considérée comme l’antécédent wilhelmien du racisme hitlérien) (1), et le général, diplomate et érudit Karl Haushofer, qui avait caché Rudolf Hess dans sa maison après le putsch raté de Munich en 1923 et dont le fils, poète ésotérique, fidèle, comme son père, à l’idée d’une al­liance nord-européenne entre l’Allemagne et l’Angleterre, sera massacré par la police nazie le 23 avril 1945 à l’âge de 42 ans.

    Les noms de Ratzel et de Haushofer ont servi à démoniser la géopolitique, considérée pendant trop long­temps comme une “fausse science”, dont le but aurait été de chercher le rapport existant entre les cir­constances géographiques d'un pays et les choix politiques du peuple qui l’habite. Mais force est bien de noter que les géopolitiques de Ratzel et de Haushofer, en réalité, ont constitué une géographie politique fonctionnelle, à l’ère des grands impérialismes et des entreprises coloniales, entre 1870 et 1914, quand ont eu lieu les affrontements entre la France et l’Allemagne, entre l’Autriche et la Russie, entre la Russie et la Turquie.

    En cela, plutôt que d’être une rupture par rapport au passé, les grands impérialismes ont montré qu’ils étaient les héritiers directs des conflits du XIXe et de l’idéologie évolutionniste : « La géographie est une donnée immuable qui conditionne la vie des peuples » aimait à dire le condottiere Mussolini, oubliant ainsi l'autre aspect du problème : les peuples manipulent et modifient très souvent les scenarii géographiques.

    Même si sont encore bien ancrés tous les “a priori” idéologiques mis en place pour interpréter les conflits selon un schéma “scientifique”, mettre au rencart  les “vieilleries” ethniques et religieuses, légitimer l’unique mode explicatif toléré, c'est-à-dire celui qui évoque la raison socio-économique, depuis la fin de la guerre froide, bon nombre de signes avant-coureurs nous annonçaient le retour de conflits qui ne pou­vaient s’expliquer que par d'autres motivations que celles que retenait comme seules plausibles le con­formisme idéologique. Mieux : rien n’est revenu et un fait est certain, les tensions et les conflits à carac­tère ethnique et religieux ont toujours existé, rien n’est venu les atténuer, au contraire, les retombées tu­multueuses du colonialisme et de l'hégémonisme européens les ont exaspérés. Il suffit de penser au Kurdistan qui, par l'effet de la politique de containment forcenée qu'ont pratiquée les Anglais et les Français au Moyen-Orient entre 1917 et 1920, est devenu un facteur de déstabilisation. Ou à la “guerre oubliée” entre l’Irak et l’Iran, et à ses rapports complexes avec la guerre civile en Afghanistan, ou encore, au front composite de la résistance afghane en lutte contre l’Armée Rouge.

    Les temps sont mûrs, pourtant, pour dresser l'ébauche d'une nouvelle géopolitique, comprise non plus comme une “science” ou une “pseudo-science” mais plutôt comme une méthode proprement interdiscipli­naire  — dans laquelle convergeraient la géographie, l'histoire, la politologie, l'anthropologie, etc. —  visant à comprendre et à expliquer rationnellement les tensions à l'œuvre sur certains territoires. Cette méthode se distancierait bien entendu de toutes les formes de moralisme, sans pour autant observer une “neutralité axiologique” rigide et incapacitante : cette méthode existe, elle a déjà été hissée au niveau scientifique, elle a été forgée au milieu des années 70 par les animateurs de la revue parisienne Hérodote et par le groupe de chercheurs rassemblés autour du géographe Yves Lacoste. En Italie, un groupe d'intellectuels de gauche vient de fonder la revue Limes (titre schmittien !) et s’aligne surHérodote ;  à ce corpus géopolitique de base, qui, sous bien des aspects, constitue une “anthropopolitique” (ou une “géoanthropologie” ?), le célèbre philosophe Massimo Cacciari propose d'ajouter une fascinante “géophilosophie de l’Europe”, dont il a jeté les fondements en publiant un livre chez l'éditeur Adelphi. L’Europe, à ses yeux, est une idée  — et un continent — “malade” au sens nietzschéen, instable, incertain sur ses confins, qui ne peut progresser qu’à coup de “décisions” fatidiques, un continent sur lequel pèse le poids d’innombrables impondérables et d'hérédités mêlées, entrecroisées.

    Les assises et la structure du monde pèsent évidemment sur le destin des hommes. Mais les hommes, à leur tour, posent des choix et imposent des géostratégies. Quand, en 1867, le gouvernement américain achète au gouvernement russe les terres de l’Alaska, le Secrétaire d’État William Seward déclare : « L’Océan Pacifique deviendra le grand théâtre des événements du monde... le commerce européen, la pensée européenne, la puissance des nations européennes sont destinés à perdre leur importance ». C'est ainsi que les États-Unis ont lancé l'idée d'un “Occident”, non plus synonyme mais bien antonyme de l’idée d’“Europe”. Or, sur ce chapitre, un pas nouveau vient d’être franchi avec le sommet des pays du Pacifique tenu en novembre 1993 à Blake Island près de Seattle : on y a esquissé les grandes lignes d'une nouvelle stratégie américaine, visant à faire du Japon un “Extrême-Occident” et à recentrer sur le Pacifique une intense activité dirigée vers la Chine, le Japon et l'Australie, impliquant l'exploitation inten­sive des mers, des fonds marins, du sous-sol de l'Océan, afin d'acquérir des protéines (à partir du planton) ou d'exploiter de nouveaux gisements de pétrole ou de gaz naturels.

    Reste à savoir comment réagira le bloc “eurasiafricain” face à cette hégémonie nouvelle, à ce continent immense et richissime qui va de l’Alaska à l’Australie et de la Chine à la Californie, qu’a parfaitement conceptualisé le bon génie du MIT (Massachussets Institute of Technology), Noam Chomsky, qui pré­voit un isolement définitif de l’Eurasie par rapport au “Centre de l’Empire” américain ? Allons-nous vers un nouveau brigandage déterministe et planétaire, vers une nouvelle entreprise impérialiste qui, comme toutes les entreprises impérialistes, ne rougit pas en se définissant comme “nécessaire” ?

    ► Franco Cardini, Nouvelles de Synergies Européennes n°8, 1995.

    (article extrait de L'Italia Settimanale n°34/1994)

    (1) Pour nuancer ce jugement et découvrir la grande variété de l'œuvre de Ratzel, cf. Robert Steuckers, « Friedrich Ratzel », in : Encyclopédie des Œuvres philosophiques, PUF, 1992.

    http://www.archiveseroe.eu/geopolitique-a117541086

  • Mantes la Ville : le projet de mosquée validé, contre l’avis du maire FN

     Déjà évoqué dans noms colonnes à plusieurs reprises (ici et ), le projet de mosquée de Mantes la Ville a été validé. Cyril Nauth, le maire FN de la ville, opposé au projet, promet de ne pas se laisser faire

    La communauté d’agglomération de Mantes en Yvelines a autorisé mardi soir la vente de l’ancienne trésorerie de Mantes la Ville à une association musulmane qui souhaite en faire une salle de prière, contre l’avis du maire FN. Le préfet des Yvelines avait proposé une « éventuelle vente directe à l’association », sans passer par la mairie. Cyril Nauth, seul maire Front National d’Ile de France, espère encore bloquer le processus en usant de son droit de préemption, disposition qui permet au maire de se substituer à un acheteur pour acquérir un bien.
    « On me met au pied du mur, insiste le maire de Mantes la Ville. Mais j’ai dit qu’il n’y aurait pas de lieu de culte musulman à cet endroit de la ville et le droit de préemption est la solution qui nous permettra d’empêcher cela. Nous y créerons un service public pour les habitants ».
    La ville devra pourtant faire un important sacrifice financier pour réaliser cet achat. Les finances sont déjà dans un état désastreux et le prix de l’ancienne trésorerie tourne autour des 600 000 €. Une dépense qui n’était pas prévue au dernier budget et qui risque de poser quelques soucis financiers.

    http://fr.novopress.info/