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Gouverner, c’est mentir !

Jamais la République n’aura mérité autant le surnom de « Ripoublique ». Jamais le mensonge n’aura été aussi institutionnalisé comme il l’est depuis trois ans.

Ce furent d’abord les promesses du Bourget : l’anti-sarkozysme primaire et sa litanie de décisions à prendre dès la victoire du candidat socialiste qui feraient de la France un grand pays libéral mais socialiste où tout le monde aurait du travail, où les impôts baisseraient comme jamais, où l’intégrité serait la raison d’être du gouvernement, etc. Promesses précédant la célèbre et désespérante anaphore de « Moi Président, je… » Trois minutes et vingt et une secondes d’une séquence devenue historique de par le ridicule de son énonciation et de ses 15 engagements dont on attend toujours qu’ils soient tenus !

Depuis trois ans, notre (hélas) Président que l’on espère par intérim ne manque jamais une occasion de mentir effrontément, avec cynisme même. Comme cette semaine pour nous confirmer, avec le plus grand sérieux, et toujours avec cette diction insupportable, que Manuel Valls en qui il garde toute sa confiance a bien été à Berlin pour une séance de travail avec l’UEFA ! Ou encore vendredi dernier, avant de se faire siffler en arrivant sur le circuit des 24 Heures du Mans, pour affirmer que ses multiples voyages en province n’avaient strictement rien à voir avec une campagne pré-électorale : « Ce n’est pas pour des raisons politiques, c’est pour des raisons à chaque fois économiques. » Ben voyons !

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