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Dominiek Lootens-Stael (député Vlaams Belang) : « Le pouvoir a toujours été du côté de ces “nouveaux Belges” »

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PARIS (NOVOpress) : Dans un entretien à l’hebdomadaire Minute,Dominiek Lootens-Stael, unique député du Vlaams Belang au Parlement régional de Bruxelles, revient sur la responsabilité des élus socialistes dans l’islamisation de Bruxelles et des communes voisines. Extrait.

Minute : Il y a vraiment autant d’étrangers que ça à Molenbeek ?

Dominiek Lootens-Stael : Honnêtement, aujourd’hui, dans le vieux Molenbeek, il n’y a que des étrangers.

En 1991, sur le parvis Saint-Jean-Baptiste, il y avait encore un bistrot européen. Après les émeutes de Molenbeek et de Forest (une autre commune de l’agglomération bruxelloise, Ndlr), cette année-là, les propriétaires du bistrot ont été chassés. C’est désormais une banque qui occupe les lieux : la Chaabibank, du Maroc ! Il n’y a plus rien pour les Molenbeekois de souche. Ils ont été chassés de leur quartier, parfois même de façon organisée.

Le pouvoir politique a toujours été du côté de ces « nouveaux Belges ». Il n’y avait guère que le Vlaams Blok, aujourd’hui Vlaams Belang, pour les aider. Ce qui n’est pas facile quand on est dans l’opposition.

Molenbeek n’est d’ailleurs pas la seule commune concernée. Cette situation se retrouve dans toutes les villes gérées par le Parti socialiste : Anderlecht, Saint-Gilles, Forest, etc. Dans toutes ces communes, il y a une forte immigration et une forte criminalité.

Après ces attentats, sentez-vous une prise de conscience chez les Belges ?

Une prise de conscience ? Dans la population, j’en ai vraiment l’impression. On le constate d’ailleurs au siège du Vlaams Belang, où nous recevons beaucoup de contacts. Je pense que beaucoup de gens vont se réveiller. L’autre jour, un journaliste m’a dit que nous allions « recueillir les fruits » de cette situation. Je lui ai répondu que pour moi, il était surtout très désagréable d’avoir eu raison trop tôt.

En revanche, je ne vois pas de changement dans la classe politique. Au Parlement de Bruxelles, nous avons eu une minute de silence, puis nous avons eu… les mêmes discours qu’après les attentats de Paris. Dans un mois, tout le monde aura tout oublié… jusqu’aux prochains attentats. Cette fois c’était Bruxelles, après Londres, Madrid, Paris, etc. Pendant ce temps, la politique continue…

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