Extrait de la réaction d'Alain Escada à propos des menaces qui pèseraient sur Civitas (via MPI):
Comment avez-vous appris la nouvelle que Civitas avait figuré parmi une liste de cibles potentielles des terroristes de Bruxelles ?
J’ai pris connaissance de cette rumeur par l’entremise des médias. Dans un premier temps, il était question d’une « association catholique conservatrice basée à Argenteuil ». Ensuite, le nom de Civitas est apparu explicitement.
Que vous en a dit la police ?
Rien. A cette heure, seuls des journalistes m’ont appelé. Je n’ai pas eu le moindre contact avec un quelconque service de police.
Cela vous inquiète-t-il ? Auriez-vous souhaité une protection policière ? Changez-vous votre emploi du temps ?
Non, je ne suis pas inquiet. Si la police ne nous a pas contactés, c’est probablement qu’elle estime qu’il n’y a pas de danger (...). Mes saints anges gardiens valent bien quelques gardes du corps. Rassurez-vous, je dors bien. A Dieu seul de décider de mon heure dernière. Mais, pour être clair, je ne pense pas un seul instant être la cible prioritaire d’un mouvement terroriste. Du reste, je m’interroge. N’est-il pas étrange que rien qui symbolise le gouvernement ou les véritables lieux du pouvoir ne figure parmi la liste des cibles potentielles de terroristes djihadistes ?
Quant au fait que Civitas retienne l’attention de terroristes djihadistes, j’ai plaisanté toute la journée avec les journalistes sur le fait que, jusqu’au Proche-Orient, Civitas serait donc considéré comme le dernier emblème de la Chrétienté. En vérité, pour l’instant je me méfie plus de Bercy qui, sur injonction de la franc-maçonnerie, a infligé à Civitas un redressement fiscal carabiné, que de quelconques terroristes.