Encore un fou, donc un irresponsable, coupable de meurtre à connotation djihadiste? Un « jeune » de 25 ans à étranglé lundi matin sa mère à l’aide d’un lacet au Havre (Seine-Maritime), au motif que celle-ci voulait l’empêcher de partir en Syrie pour renverser le régime laïque de Bachar el-Assad. Selon les médias ce meurtier souffrirait d’antécédents psychiatriques. On aura pour le coup du mal à accuser Jose-Manuel Barroso, président de la Commission européenne de novembre 2004 à novembre 2014, une des incarnations bruxelloises de l’idéologie anti-nationale, anti-souverainiste, immigrationniste des « élites » mondialisées, d’être un dingue. Il est aujourd’hui sous le feu des critiques plus ou moins hypocrites de ses pairs et complices. Le parcours politico-financier caricatural de ce personnage est certes une contre-publicité vivante pour cette Europe bruxelloise soviétoïde, à bout de souffle, grossière et nocive contrefaçon de l’Europe enracinée, de la libre coopération entre nations souveraines, que les nationaux appelent de leurs vœux.
José Manuel Barroso, ex maoïste converti à l’ordo-libéralisme, est assez doué pour s’attirer la vindicte populaire. Le salaire mensuel qui fut le sien en tant que président de la Commission européenne (24.422 euros, il faut y ajouter les indemnités de résidence et de représentation) en a choqué avec raison plus d’un. Dans la même veine, les 720.230 euros dont il gratifia les contribuables pour payer ses « frais de représentation » et de « mission » en 2009 (record battu!), somme révélée par le service de la Commission chargé de l’exécution des paiements, a semé la colère. Et il y a aussi ce que certains décrivent comme des liens assez troubles avec le groupe Latsis en Grèce. Un groupe » plusieurs fois avantagé par la commission, avant l’arrivée de Barroso, comme pour les financements européens en Grèce via la filiale EFG Eurobank et cinq autres contrats divers entre 1999 et 2004. (…) José Manuel Barroso a notamment nommé conseiller spécial à la Commission Dusan Sidjanski, président du Centre européen de la culture, financé par le groupe Latsis « … (Wikipedia).
Le 8 juillet, la tristement célèbre banque d’affaires Goldman Sachs, se dotait d’un nouveau « conseiller » et « président non-exécutif des activités internationales » en la personne de M. Barroso. Tout bénef: celui-ci continuera à toucher jusqu’en 2017 60 % de son salaire de commissaire européen, soit 17 000 euros par mois. Barroso l’atlantiste, l’ami des néolibéraux américains, zélé promoteur du projet de Marché transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP), de la création d’une zone de libre-échange UE-Etats-Unis lancé officiellement début 2013. La banque dans laquelle entre l’ex président de la Commission européenne entretient la relation privilégiée que l’on sait avec Hillary Clinton, elle aussi favorable au TTIP… ce qui ne surprendra personne.
C’est selon les deux parties pour aider la banque à faire face au Brexit que M. Barroso aurait été embauché. Cette reprise en main par le peuple britannique de son destin inquiète la finance apatride et ses hommes de paille européistes qui craignent que ce goût de la liberté retrouvée fasse tâche d’huile sur notre continent. En janvier denrier, le Huffington Post relayait l’information de Bloomberg Business qui annonçait que Goldman Sachs , « l’une des plus riches (banque d’affaires) de Wall Street, a fait un don de plusieurs centaines de milliers de livres àBritain Stronger in Europe un lobby qui fait campagne contre le Brexit »… Lobbying, pression anti Brexit qu’ont exercé pareillement des concurrentes de Goldman Sachs comme JP Morgan, Bank of America et Merril Lynch, les instances bruxelloises et, chez nous, pour faire peur aux Français qui seraient séduits par l’exemple britannique, la totalité des médias contrôlés par les groupes financiers au fort tropisme mondialiste, les Juppé, Hollande, Cambadélis, Bayrou, Sarkozy et autres Macron….
Emily O’Reilly, médiatrice des droits des Européens, a publié le 6 septembre la lettre envoyée au successeur de M. Barroso, Jean-Claude Juncker, lui demandant fermement de » clarifier la position de la Commission sur la nomination de l’ancien président de la Commission, M. Barroso en tant que président non exécutif et conseiller chez Goldman Sachs. »
Le Monde a indiqué à ses lecteurs que M. Juncker « s’est empressé » de répondre à Mme O Reilly le 9 septembre, « lui expliquant qu’il avait demandé à M. Barroso des clarifications supplémentaires au sujet de ses nouvelles responsabilités et réclamé son contrat de travail chez Goldman Sachs. M. Juncker précise qu’il resollicitera l’avis du comité d’éthique maison, suite à ces nouvelles informations (…). Jean-Claude Juncker (a pour but de) faire taire les critiques : elles ne doivent pas polluer son discours de l’Union du mercredi 14 septembre. Ce rendez-vous crucial, qu’il prépare depuis le début du mois d’août, est censé redonner de l’élan à une Commission ayant pris un gros coup sur la tête après le vote Brexit des Britanniques, mais aussi rien de moins qu’aider à la relance d’une Europe en panne sèche. » Ce n’est pas gagné en effet , tant la défiance des peuples européens est grande…et justifiée! constate Bruno Gollnisch.
Dans le concert du chœur des pleureuses s’indignant des nouvelles activités de M. Barroso, il faut citer pour la bonne bouche le secrétaire d’État aux affaires européennes , Harlem Désir, qui a évoqué une embauche « particulièrement scandaleuse, compte tenu notamment du rôle joué par (Goldman Sachs) dans la crise financière de 2008 mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce. […] Moralement, politiquement, déontologiquement, c’est une faute de la part de M. Barroso, c’est le pire service qu’un ancien président d’une institution européenne pouvait rendre au projet européen, à un moment de l’histoire où il a, au contraire, besoin d’être soutenu, porté et renforcé » (sic).
Comme l’a rappelé Marine, « l’UE ne sert pas les peuples mais la grande finance » et M. Désir feint de le découvrir (en partie) aujourd’hui car il devient difficile de cacher la poussière sous le tapis . En 2012 déjà, Marion soulignait justement que les contribuables ont payé chèrement « les conséquences des manœuvres comptables orchestrées par (…) Goldman Sachs qui a conseillé le Gouvernement grec lors de son entrée dans la zone euro, en 2001, l’invitant, pas des mécanismes sophistiqués dits de swap, à masquer une partie de sa dette déjà préoccupante. »
« Sans ces dissimulations, la Grèce n’aurait probablement pas rempli les critères de convergence et nous n’en serions pas là. Cette même banque accumule parallèlement des profits indécents à coup de milliards de dollars sans pour autant voir sa responsabilité recherchée. Guère étonnant lorsque l’on constate que, de la BCE au département du Trésor américain en passant par la présidence du conseil italien, les ex-dirigeants de cette firme tentaculaire sont partout aux avant-postes. »
Bruno Gollnisch l’affirmait dans l’hémicycle européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était président du Conseil, Mario Monti, mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs, leur Europe est une Europe de la « régression sociale » . MM. Monti et Draghi ayant été d’ailleurs comme par hasard « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la Commission Trilatérale, le groupe de Bilderberg »… financé lui même en partie par les gros chèques de Goldman Sachs. La boucle est bouclée. M. Barroso sera dans son élément.
http://gollnisch.com/2016/09/13/europe-contre-contre-grande-finance-mondialiste-apatride/