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La Caste contre nos libertés

« Que l’Etat descende de mon dos et retire ses mains de mes poches ». Ce slogan  fut  utilisé par  Ronald Reagan lors de sa première campagne présidentielle victorieuse en 1981 aux Etats-Unis. Il  fut aussi souvent repris par le FN et Jean-Marie Le Pen. Il n’a rien perdu de son actualité. Incapable d’anticiper les problémes d’Alstom, pourtant connus depuis 2012, et notamment les interrogations sur la pérennité de son site de Belfort, l’Etat socialiste reste très fort pour ponctionner et persécuter les Français. Notamment au nom du vivre-ensemble, de la poursuite de l’immigration. Il y a quelques semaines, Thomas Piketty, longtemps proche du PS mais qui a refusé l’année dernière la légion d’honneur en taclant ce gouvernement, s’interrogeait  sur la volonté réelle de l’exécutif socialiste de lutter contre la « ségrégation sociale » dans les collèges de la capitale. Il a été entendu…mais il s’agit  d’imposer cette babélisation de manière totalitaire,  parfois avec des méthodes orwelliennes.

C’est le cas avec la mise en place annoncée à Paris d’un algorithme élaboré par Julien Grenet, chercheur au CNRS (comme quoi les chercheurs du CNRS peuvent  trouver des choses,quoi qu’en disent les mauvais langues…), afin de favoriser la mixité ethnico-religieuse dans les établissements, baptisée sur un mode plus politiquement correct « mixité sociale« . Mixité, cosmopolitisme que les bobos parisiens aiment avoir dans le choix de leur restaurant, de leur nounou, de leur femme de ménage ou de leur épicier mais dont ils ne veulent pas pour la scolarité de leurs enfants car c’est mauvais pour le niveauL’immigration subie c’est réservée aux petitsgaulois de la France d’en bas !

Les soviets immigrationnistes veulent aussi imposer aux communes, par l »intermédiaire des préfets, les  maires n’ayant aucun droit de s’y opposer, la dispersion, la ventilation des immigrés clandestins qui ont  échoué à Calais et essayent de gagner l‘Angleterre. L’écolo-gauchiste Emmanuelle Cosse, ministre du Logement, explique qu' »Il faut une meilleure répartition sur l’ensemble du territoire national ».  Dans les faits,  plusieurs dizaines de mini-Calais seront ouverts dans les régions françaises.  A l’exception  de l’Ile-de-France  déjà submergée  -mais Anne Hidalgo a  annoncé la création d’un camp de « réfugiés « porte de La Chapelle en octobre- et de laCorse…par crainte d’une  réaction virile des Corses… Et puisque l’on parle d’obligation  d’accueil, hier, ce sont aussi  trois « réfugiés »,  islamistes-terroristes présumés,   qui ont été arrêtés dans le nord de l’Allemagne,  soupçonnés d’être venus Outre-Rhin  » grâce à la même organisation de passeurs que les assaillants de Paris », a  affirmé  le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, sur ordre de l’Etat Islamique,   pour y constituer une nouvelle cellule.

« Le schéma de mobilisation de places d’hébergement sur l’ensemble du territoire (français) a été validé », selon un document du ministère de l’Intérieur révélé par Le Figaro. Plus de 9.000 nouvelles places dans les 161  Centres d’accueil et d’orientation (CAO) présents dans 76 départements,   doivent être trouvées d »ici la fin de l’année. Pas de quoi emballer certainement le Dalaï-lama,  actuellement en visite en France (du 12 au 18 septembre), mais boycotté par le gouvernement qui craint de se mettre Pékin  (et son carnet de chèques) à dos.

En juin dernier,  le chef spitriuel des  Tibétains, dans un entretien au quotidien allemand Frankfuter Allgemeine Zeitung expliquait que  « sur le  plan moral, (il trouvait) que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L’objectif devrait être qu’ils retournent (dans leur pays d’origine) et aident à reconstruire leur pays (…). L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne. »  Il est peu probable  les députés  Noël Mamère (écologiste), Jean-Pierre Gilles (PS) ou les sénateurs qui ont accepté de le rencontrer,  interrogent sur ce point le prix Nobel de la paix…

En Europe même, on le sait,  les Résistants, ceux qui refusent de courber l’échine devant l’idéologie cosmopolite, l’euromondialisme  à front de taureau,  sont l’objet de tous les procès en sorcellerie  et ces dernières heures la Hongrie a été de nouveau l’objet d’attaques virulentes.   L’année dernière le président de la Commission européenne,  le luxembourgeois  Jean-Claude Juncker, avait violemment pris à partie le   Premier ministre  hongrois, le conservateur Viktor Orban, qui avait annoncé un possible rétablissement de la peine de mort dans son pays. « Tout n’est pas inscrit dans le marbre, on peut en débattre. (…) Les traités européens ne sont pas des commandements divins » affirmait-il. M. Juncker lui promettait alors  une « bataille »  en cas de réintroduction de la peine capitale,  interdite par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne . M. Orban avait été pareillement  voué aux gémonies pour avoir osé affirmer que la déferlante sur l’Europe d’immigrés-réfugiés, « musulmans dans leur majorité », constituait « une menace pour l’identité chrétienne en Europe. »

Cette fois, c’est  un  compatriote de M. Juncker, Jean Asselborne,  chef de la diplomatie luxembourgeoise, qui charge bille en tête contre la Hongrie et son gouvernement lequel, faut-il le rappeler  aux commissaires politiques européistes,  a été démocratiquement élu par une large majorité de Hongrois. « Ceux qui, comme la Hongrie, bâtissent des clôtures contre des réfugiés de guerre, qui violent la liberté de la presse ou l’indépendance de la justice, devraient être temporairement, voire même définitivement, exclus de l’UE »… ce qui nécessiterait un avis  l’unanimité des États membres. »C’est le problème, et Orban le sait bien (…) cela aiderait si l’on pouvait changer les règles afin que l’exclusion d’un pays de l’UE ne requiert plus l’unanimité », a ainsi déclaré   hier M.  Asselborne dans un entretien au quotidien allemand Die Welt.

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, n’a pas mâché ses mots pour répondre à son homologue luxembourgeois : « Nous savions déjà que Jean Asselborn était une personne peu sérieuse (…).  c’est un homme frustré et arrogant. Il parle d’exclure la Hongrie de l’UE mais il s’est lui-même exclu du cercle des politiciens sérieux. En bon nihiliste, il travaille de manière infatigable à la destruction de la culture et de la sécurité européennes ». « Les Hongrois ont le droit d’exprimer leur opinion, et de décider avec qui ils veulent vivre et avec qui ils ne veulent pas vivre. Etce droit, ni les bureaucrates de Bruxelles ni le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères ne peut leur enlever. »

Des propos de bon sens constate Bruno Gollnisch, même si cette liberté des Hongrois, des Français, des Européens est finalement l’objet de toutes les craintes de la Caste européiste,  dont les projets profonds différent radicalement des aspirations populaires…

http://gollnisch.com/2016/09/14/la-caste-contre-nos-libertes/

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