Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Hillary Clinton a de sacrés ennuis : une nouvelle enquête ouverte à cause de ses mails

    Le FBI a décidé de rouvrir l’enquête sur les mails et les serveurs privés utilisé par Hillary Clinton quand elle était Secrétaire d’État.

    A seulement 10 jours des élections pour la Maison Blanche, cela fait mal. Donald Trump exulte : « C’est un scandale plus grave que celui du Watergate. » La candidate démocrate, de son côté, se veut confiante.

    « Le FBI est venu à connaissance de nouveaux mails « potentiellement pertinents » en s’occupant d’un autre cas » a expliqué le directeur, James Comey, annonçant retenir« opportun des actions d’investigation pour analyser ces mails, déterminer si ils contiennent des informations classifiées et évaluer leur importance pour notre enquête sur l’emailgate. »

    Le New York Times écrit que les nouveaux mails ont été découverts sur des dispositifs électroniques que le FBI a séquestrés à la principale collaboratrice d’Hillary Clinton, Huma Abedin, et à son mari, l’ex-membre du Congrès, Anthony Weiner, impliqué dans des scandales à caractère sexuel.

    En 2015, les médias révélaient que, durant ses quatre ans au Département d’État, Hillary Clinton avait utilisé un compte personnel pour ses communications avec un serveur privé. Le Département d’État avait identifié plus de 2100 mails envoyés avec des informations confidentielles. Le cas avait cependant été archivé par le FBI bien que la grave négligence de la Secrétaire d’État de l’époque avait été grandement critiquée.

    La ré-ouverture d’un enquête sur « l’emailgate » est un coup dur pour Hillary Clinton à quelques jours des élections. Une aubaine pour Trump. Un mince espoir pour les pays du Moyen-Orient meurtris par les guerres d’Hillary !

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/hillary-clinton-a-de-sacres-ennuis-une-nouvelle-enquete-ouverte-a-cause-de-ses-mails/63478

  • Tocqueville face à la théorie du complot

    Personne n’a expliqué le monde dit moderne et les siècles démocratiques mieux qu’Alexis de Tocqueville. On peut se demander alors ce que ce grand esprit terrassé par le césarisme plébiscitaire de Badinguet (qui stérilisa l’esprit français, en particulier l’esprit aristocratique) pouvait penser de la théorie du complot pour expliquer l’histoire. Or il n’y a pas à se le demander, car il a bien répondu sur ce point dans sa correspondance, à un ami, le sympathique marquis de Circourt, qui lui parlait de l’inévitable et fastidieux jésuite Barruel, auteur du pensum sur les conspirations maçonniques et illuminées pendant la révolution (dans le genre je préfère Robison ou le Napoléon de Walter Scott).

    Sur la gesticulation politique au XIXe siècle, Debord avait écrit dans ses beaux Commentaires :
    La « conception policière de l’histoire » était au XIXe siècle une explication réactionnaire, et ridicule, alors que tant de puissants mouvements sociaux agitaient les masses (1). »
    Tocqueville n’a donc pas lu le légendaire et sulfureux Barruel ; et d’expliquer pourquoi :
    « J’en ai toujours été détourné par l’idée que celui-ci avait un point de départ essentiellement faux. Sa donnée première est que la révolution française (il est permis de dire aujourd’hui européenne) a été produite par une conspiration. Rien ne me paraît plus erroné (2). »
    Il fait immédiatement une concession rhétorique d’usage (relisez Schopenhauer et son Art d’avoir toujours raison, qui est, dirait Allais, à se tordre) :
    « Je ne dis pas qu’il n’y eût pas dans tout le cours du dix-huitième siècle des sociétés secrètes et des machinations souterraines tendant au renversement de l’ancien ordre social. Au-dessous de tous les grands mouvements qui agitent les esprits se trouvent toujours des menées cachées. C’est comme le sous-sol des révolutions. »
    Mais Tocqueville rappelle l’essentiel. L’essentiel est qu’il n’y a pas besoin de théorie de la conspiration quand la théorie de la constatation fonctionne. Les Français voulaient que ça saute, comme aujourd’hui ils veulent que Juppé succède à Hollande, trop timide pour accueillir les réfugiés et faire la guerre à la Russie (ce sera leur manière d’être cool et révolutionnaire en 2017 aux bobos).
    « Mais ce dont je suis convaincu, c’est que les sociétés secrètes dont on parle ont été les symptômes de la maladie et non la maladie elle-même, ses effets et non ses causes. Le changement des idées qui a fini par amener le changement dans les faits s’est opéré au grand jour par l’effort combiné de tout le monde, écrivains, nobles et princes, tous se poussant hors de la vieille société sans savoir dans quelle autre ils allaient entrer (3). »
    Mais… Car il y a un mais.
    Nous ne supportons pas cependant ce déclin séculaire de l’histoire, mise au service de ce que Bernanos nomme le « gueuloir de la presse ». Nietzsche parle lui dans la deuxième considération inactuelle du carnaval et de trivialité du présent appliquée au passé ; c’est déjà la fin des humanités.
    La crise de la science historique n’échappa pas à notre auteur – et là je cite la bible américaine du maître, quand Tocqueville souligne les limites de la science historique contemporaine :
    « Les historiens qui vivent dans les temps démocratiques ne refusent donc pas seulement à quelques citoyens la puissance d’agir sur la destinée du peuple, ils ôtent encore aux peuples eux-mêmes la faculté de modifier leur propre sort, et ils les soumettent soit à une providence inflexible, soit à une sorte de fatalité aveugle (4).»
    Et Tocqueville ajoute, inquiété par cette vision tronquée de l’histoire qui dénie à l’homme son rôle sur sa vie, homme conditionné par Darwin puis par les sciences sociales :
    « On dirait, en parcourant les histoires écrites de notre temps, que l’homme ne peut rien, ni sur lui, ni autour de lui. Les historiens de l’Antiquité enseignaient à commander, ceux de nos jours n’apprennent guère qu’à obéir. Dans leurs écrits, l’auteur paraît souvent grand, mais l’humanité est toujours petite. »
    Notre écrivain ajoute dans le même chapitre :
    « Si cette doctrine de la fatalité, qui a tant d’attraits pour ceux qui écrivent l’histoire dans les temps démocratiques, passant des écrivains à leurs lecteurs, pénétrait ainsi la masse entière des citoyens et s’emparait de l’esprit public, on peut prévoir qu’elle paralyserait bientôt le mouvement des sociétés nouvelles et réduirait les chrétiens en Turcs (5). »
    Aurait-il prévu l’islamisation euphorique et surtout volontaire de notre vieille Europe ? C’est l’historien de l’Espagne Stanley Payne qui, désespéré par l’anesthésie de cet ancien grand peuple, dénonça la torpeur de ces temps post-historiques. Raison de plus pour rendre hommage à la nouvelle révolution américaine menée par Rocambole Donald Trump !!

    Nicolas Bonnal

    1. Debord, Commentaires, XX
    2. Tocqueville, correspondance, A M. LE COMTE DE CIRCOURT, Tocqueville, 14 juin 1852.
    3. Ibid.
    4. De la Démocratie en Amérique II Première partie CHAPITRE XX
    5. Ibid.

    http://philippedelbauvre.blogspot.fr/

  • France Télévisions : trop de salaires élevés et trops de cadres

    Ce rapport de la Cour des Comptes va faire réaliser aux Français à quoi sert la redevance :

    6a00d83451619c69e201bb094bbe67970d-200wi.png"La Cour des comptes aimerait bien savoir ce que font réellement les 550 personnes les mieux payées de France Télévisions (...)

    Passée relativement inaperçue, la sixième des 23 recommandations des magistrats enjoint la direction à passer en revue "le contenu effectif des postes occupés par les salariés les mieux rémunérés de l’entreprise". Cette évaluation, jugée "indispensable", concernerait 550 salariés percevant un salaire supérieur "à 8.000 euros brut par mois", précise l'institution. Citant un travail similaire entrepris par la BBC, cet audit permettrait d'évacuer les doutes et "interrogations", précise la Cour des comptes à Business Insider France.

    Dans le détail, 547 salariés ont bénéficié en 2015 d’une rémunération de plus de 96.000 euros annuels bruts, dont 191 une rémunération supérieure à 120.000 euros annuels bruts (...)

    La Cour des comptes relève un sur-encadrement chez France Télévisions. Selon les magistrats, ce taux s'est élevé à 79 % chez les personnels techniques et administratifs (PTA) en 2014,  soit 4746 des 6013 permanents.

    Les journalistes ne sont en pas en reste : le nombre de journalistes affectés à des fonctions de coordination et d’encadrement est de 26 % en 2015 par rapport aux journalistes "de terrain", c’est-à-dire affectés aux reportages et au contenu de l’information. 

    "Cette disproportion est encore plus marquée au sein de la direction de l’information où ils atteignent 40 %, dont 149 rédacteurs en chef ou rédacteurs en chef adjoint", précisent les magistrats dans leur rapport (...)

    En partant des deux taux relevés par la Cour des comptes, les cadres représentaient 62,77 % des effectifs en 2014.

    Il y  a donc trois fois plus de cadres chez France Télévisions que dans les entreprises françaises, la moyenne se situant entre 17 % et 18 % de la population active française"

    La propagande politique d'Etat coûte cher au contribuable...

    LogoFTV_chaineVol

    Philippe Carhon

  • De la guerre (John Keegan)

    De-la-guerre.jpgSir John Keegan (1934-2012), historien de la guerre, a enseigné pendant vingt-six ans à l’Académie royale militaire de Sandhurst.

    Ce volumineux ouvrage regroupe Anatomie de la batailleL’Art du commandement et Histoire de la guerre, trois livres fondamentaux pour quiconque s’intéresse à l’art de la guerre.

    Anatomie de la bataille, paru en 1976, modifia considérablement l’approche classique de l’étude des grandes batailles de l’Histoire en ne s’intéressant plus uniquement aux analyses d’état-major mais aussi à la façon dont les événements sont vécus par les soldats. A travers l’examen minutieux des batailles d’Azincourt, de Waterloo et de la Somme, l’auteur décrit les évolutions techniques, stratégiques et tactiques mais aussi les aspects liés au traitement des blessés lors de chacun de ces conflits, avant d’entamer une réflexion sur les batailles de demain. 

    L’Art du commandement évalue les qualités de commandement qui font le succès sur le champs de bataille. John Keegan présente les différentes facettes de l’âge héroïque du commandement militaire à partir du cas d’Alexandre le Grand, le compare à Wellington, à Grant et à Hitler avant de conclure sur l’âge posthéroïque du commandement dans le monde nucléaire.

    Histoire de la guerre passe en revue la guerre dans l’histoire de l’humanité, à travers les âges et les civilisations. Il apparaît ainsi que la culture reste ce qui détermine en premier la nature de la guerre. La guerre orientale est différente de la guerre européenne. L’auteur examine ces aspects culturels, anthropologiques et juridiques, les caractéristiques des armées, les questions liées au ravitaillement et à la logistique ainsi que les évolutions de l’armement.

    Cet ensemble forme une somme utile aux officiers comme aux amateurs d’histoire militaire.

    De la guerre, John Keegan, éditions Perrin, 1248 pages, 30 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/de-la-guerre-john-keegan/63315

  • Les Brigades Internationales ? Arte reprend les mensonges les plus éhontés de la propagande marxiste-léniniste

    Ce mardi 25 octobre, Arte a présenté, en début de soirée, une émission sur les Brigades internationales. En soi, en tant que documentaire, une telle émission est forcément extrêmement intéressante. Mais, comme l'annonçaient les magazines de programmes télé, le parti-pris « pro-Brigades » était évident. Pour résumer : à ma gauche, les tout gentils, les tout bons, on n'ose pas dire les saints mais c'est l'idée : j'ai nommé, les Brigades internationales ; à ma gauche, le grand méchant loup, la bête immonde, l'horreur absolue : comprenez, Franco. 

    Que les marxistes - ou ce qu'il en reste - pensent cela, au fond, ce n'est pas surprenant. Mais qu'une grande chaîne de télévision, avec le recul que donnent les quatre-vingts ans qui nous séparent de la Guerre d'Espagne, reprenne ce schéma faux, tout simplement « historiquement faux », voilà qui dépasse l'entendement. On veut bien que, pour vulgariser - au bon sens du terme - les chaînes fassent des choses simples et accessibles au grand public ; c'est le but de la manœuvre. Mais, là, on passe directement du simple au simplisme, et carrément au simplet.

    Qu'on nous permette donc, en deux mots, de remettre les choses à l'endroit...

    En 1936, le féroce Staline règne sans partage sur l'Union soviétique ; et, avec lui, sa dictature sans pitié, la pire horreur qu'ait connu le monde depuis les origines de l'humanité. Et il a son plan, dont il ne fait pas mystère : étendre le Paradis soviétique à l'Europe entière, d'abord, puis au monde entier, ensuite. Il arrivera, en 45, par la faiblesse et la nullité politique de Roosevelt, à s'emparer de la moitié de l'Europe, et on sait ce qu'ont souffert les peuples d'Europe de l'Est - en plus du peuple russe qui, lui, la subissait déjà depuis 30 ans - de la part de cette monstruosité sans nom qu'était le marxisme-léninisme.

    Mais, en 36, Staline ne martyrise « que » la Russie, devenue Union soviétique. Et il voit dans la guerre civile espagnole l'occasion rêvée de prendre l'Europe de l'Ouest à revers, par l'Espagne. Le Komintern triomphant de l'époque jette toutes ses forces - par la propagande et par les armes - dans cette bataille pour s'emparer de l'Espagne et, forcément, du Portugal : la possession de la péninsule ibérique, c'est le début de la conquête de l'Europe, du monde...

    Mais - car il y a un « mais » - Staline va tomber sur un obstacle majeur : Franco. Franco va être le premier, et le seul, à vaincre militairement, sur le champ de bataille, les armées de la sinistre révolution. « En campo abierto y buena lid », comme on dit en castillan ; c'est-à-dire, "à la loyale", sur le champ de bataille, et « Cara al sol », face au soleil... 

    Cela, bien sûr, ne sera jamais pardonné à Franco. En dépit du simple bon sens, de la simple observation des faits, la propagande effrénée du Komintern va déverser une telle quantité de mensonges que sa grossière propagande va devenir une vérité, « la » vérité officielle. Et le reste, même quatre-vingts ans après, du moins pour ceux qui ont des oreilles pour entendre mais ne veulent pas entendre ; et des yeux pour voir, mais en veulent pas voir : Arte, en reprenant à son compte tous les clichés les plus faux sur le sujet, a dignement représenté le camp du mensonge révolutionnaire soviétique, ce mardi soir, et elle n'a vraiment pas de quoi en être fière... 

    Franco a écrasé la révolution marxiste-léniniste, car c'est de cela qu'il s'agit lorsqu'on parle de cette horreur que fut la République espagnole. Et il a bien fait.  

    Il a rendu service à son pays, d'abord, à qui il a évité les Stasi, les Ceaucescu, les désastres écologiques, les goulags et autres abominations qui furent le lot de ce que l'on a osé appeler les « démocraties populaires » !

    Il a rendu service à la France, ensuite, lorsque, Hitler ayant écrasé les troupes d'une république qui n'avait su ni préparer ni éviter la guerre, il refusa à ce même Hitler, lors de son entrevue avec lui, à Hendaye, le passage des troupes nazies par l'Espagne : elles auraient alors fondu sur nos forces libres d'Afrique du Nord, et l'on imagine aisément la suite... 

    Il a rendu service à l'Europe et au monde, enfin, en hâtant la fin de la guerre,refusant à Hitler toutes ses demandes, n'entrant pas en guerre à ses côtés, ce qui équivalait à agir dans le sens des intérêts de la paix - en refusant une extension encore plus grande du conflit - des intérêts de l'Europe et de la Civilisation.  

    Constatant son échec complet, et conscient de s'être fait berner, Hitler devait d'ailleurs déclarer, en substance, qu'il préférerait se faire arracher trois ou quatre dents plutôt que de recommencer une négociation avec un homme pareil...  

    En face de Franco, et contre lui, les Brigades internationales : ces hommes, jeunes pour la plupart, qui ont mis leur fougue, leur courage, leur héroïsme au service de l'Empire du Mal ; qui l'ont d'ailleurs amèrement regretté (au moins, cela, on le montre bien dans l'émission...) mais qui ont droit à tous les éloges sur Arte. 

    Chacun choisira son camp !... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Bistro libertés avec Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de la droite et du centre

  • Migrants : l’infâme accusation du patron PS de l’Hérault

    Kléber-Mesquida.jpg

    Le conseil départemental de l’Hérault est sorti de sa torpeur la semaine dernière. A ma gauche, Kléber Mesquida (photo), président socialiste et authentique dinosaure de la gauche la plus ringarde dont il n’est pas inintéressant de savoir qu’il siège aussi à l’Assemblée nationale ; à ma droite, Franck Manogil, jeune élu biterrois du Front national.

    Objet de la dispute : l’accueil des migrants. Mesquida est prêt à en mettre partout. Enfin, peut-être pas dans sa commune de Saint-Pons où il est élu, mais sinon partout chez les autres. Exaspéré par la prise de parole forcément réprobatrice de Franck Manogil sur ce sujet, Mesquida lui a coupé le micro en vitupérant : « Vous voulez quoi ? Qu’on rouvre les chambres à gaz ? »

    La réponse de Franck Manogil est venue à la séance suivante. L’élu du FN à qui, démocratiquement, Mesquida refusait une nouvelle fois la parole, s’est levé pour aller jusqu’au pupitre présidentiel et offrir à son occupant un exemplaire du Journal d’Anne Frank avec ces mots : « Puisque vous semblez avoir perdu tout contact avec le réel de 2016 comme avec le passé de 1944, j’ai décidé de vous faire un cadeau, de vous remettre un livre que j’espère vous avez déjà lu, mais si c’est le cas que vous avez manifestement oublié. » A peine le livre posé sur sa table, Mesquida l’a jeté au sol.

    Pas un mot dans « Midi libre ». Ah, si cela avait été l’inverse, l’élu du FN jetant avec mépris le Journal de la jeune Néerlandaise…

    Article paru dans l’hebdomadaire Minute du 26 octobre 2016

    http://fr.novopress.info/