L'affiche de campagne de Norbert Hofer ne plait pas à tout le monde :
"Alors que la course à la Hofburg s’ouvre sous les meilleurs auspices pour Norbert Hofer – il est crédité de 51% des intentions de vote, contre 49% pour Alexandre van der Bellen – les forces mondialistes en Autriche se mettent en ordre de bataille.
Depuis quelques jours, la nouvelle campagne d’affichage du FPÖ soulève polémiques et insultes. Ce sont les « évêques » des Eglises protestantes qui ont ouvert le bal en stigmatisant ses références chrétiennes, tandis que les apparatchiks parlementaires des Verts ont réitéré les insultes vieilles de soixante-dix ans (...)
Le 21 octobre, le FPÖ a présenté sa dernière campagne d’affichage avant le scrutin prévu pour le 4 décembre. Après la Toussaint, deux affiches seront placardées dans toute l’Autriche, sur les thèmes : «Décider dans votre sens» et «Pour l’Autriche avec le cœur et l’âme». Chacune d’elles, en portant la devise «Que Dieu me vienne en aide», affirme ainsi un «fort enracinement dans le système de valeurs de la culture chrétienne occidentale», ce qui le distingue de son rival agnostique van der Bellen. Le secrétaire général du FPÖ et directeur de campagne Herbert Kickl a déclaré que le candidat à la fonction suprême entendait défendre la référence à Dieu. Il a également prévenu que s’il remporte l’élection, Hofer prononcerait lors de sa prestation de serment cette prière chrétienne et prendrait ses décisions à la lumière des principes généraux du christianisme. «Nous voulons une patrie qui conserve et conservera ses spécificités autrichiennes», a-t-il souligné. Par ailleurs, Norbert Hofer aurait une forte conscience personnelle de l’histoire occidentale chrétienne (...)
Le 26 octobre, les représentants des églises protestantes, parmi lesquels l’évêque luthérien Michael Bünker, lançaient leurs attaques. La prière «Que Dieu me vienne en aide» a provoqué leur indignation qu’ils ont exprimée en une formule magique : «Dieu ne se laisse pas instrumentaliser pour des intérêts personnels ou à des fins politiques.» (...)"