Additionnez crise économique et « vague migratoire » (terme poético-médiatique) et c’est le tsunami assuré dans nos centres d’hébergement.
Tout le monde l’accepte : les gouvernements passent et des SDF continuent de mourir de froid
l’hiver en France, les centres d’hébergement restent insuffisants et saturés. Comme une vieille
rengaine, qui titille notre conscience l’espace d’un instant.
Mais l’équation, cette année, va être périlleuse, elle est même insoluble. Additionnez crise économique et « vague migratoire » (terme poético-médiatique) et c’est le tsunami assuré dans
nos centres d’hébergement.
En trois jours, rien qu’à Calais, ce sont 6.000 migrants qui ont été « mis à l’abri », terme flou qui signifie qu’un gouvernement généreux avec l’argent du contribuable a réussi à pousser les murs avant l’hiver, pour disperser sur tout le territoire une invasion migratoire assumée. Saupoudrer pour mieux tromper. Les autorités « rechignent », d’ailleurs, à communiquer de façon précise sur les lieux d’accueil pour éviter les « tensions au niveau local ».