Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Capituler devant la mort

Entretien avec Jesse Hughes, chanteur du groupe Eagles of Death Metal par Gavin Mcinnes. Ce que nous dit Jesse Hughes, dans son témoignage, mérite qu’on lise, et plutôt deux fois qu’une, tant ses propos viennent battre en brèche le ronronnement des media maintream sur ce qui s’est vraiment passé au Bataclan, dont Jesse Hughes est l’un des survivants.

Takimag. C’est difficile de parler des attaques sans donner l’impression de blâmer les victimes, mais c’est impossible de nier que la peur de l’islamophobie et la peur des armes ont mené à de nombreuses morts ce soir là.

Jesse Hughes. J’ai vu la peur tomber comme une couverture sur toute la foule et ils sont tombés comme du blé dans le vent, la façon dont vous le feriez devant un dieu. J’étais totalement conscient dès le tout début. La première chose dont j’avais besoin était de trouver ma compagne. La peur a pris un siège arrière et « où est ma compagne ? » est passé devant. Je pouvais sentir la poudre dans les coulisses et j’ai compris que quelqu’un avait tiré là. J’ai vu un type avec un fusil automatique et quand il s’est retourné vers mois, ses yeux ressemblaient à des billes. Il était totalement défoncé et nous savons maintenant qu’ils étaient sous Xanax et cocaïne. Je l’ai reconnu. Je l’avais vu plus tôt dans la journée et l’avais remarqué en train de nous regarder.

Takimag. Ils étaient dans la salle très tôt. Ce qui veut dire que des membres du personnel étaient avec eux.

Jesse Hughes. J’ai eu beaucoup de problèmes pour avoir dit ça. Je sais de façon certaine qu’ils étaient là tôt. Je me rappelle d’eux regardant mon pote. J’ai mis ça sur le compte de la jalousie arabe. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand un musulman voit un Américain sûr de lui avec des tatouages, ils le regardent. J’ai réalisé après que c’était Abdeslam et qu’il regardait mon collègue parce qu’ils pensaient qu’il était un danger. Il est incontestable que les terroristes étaient déjà à l’intérieur et qu’ils devaient y être entrés d’une façon ou d’une autre. Pendant la fusillade je suis allé dehors et la porte des coulisses était grande ouverte. Comment cela a pu arriver ?

Takimag. Pensez-vous que le politiquement correct est en train de tuer nos instincts naturels et nous rend vulnérables ?

Jesse Hughes. Absolument. Il y avait deux filles qui étaient impliquées. Elles étaient dans la salle et se sont évanouies avant la fusillade et ses femmes étaient en tenue musulmane traditionnelle. Elles savaient que les gens ne les fouilleraient pas à cause de la façon dont elles étaient habillées. Elles ont été arrêtées quelques jours plus tard.

Takimag. La peur d’offenser les musulmans est l’arme la plus grande des terroristes.

Jesse Hughes. Regardez les gars qui ont attaqué Bruxelles. Ils portaient des gants noirs à une seule main. Leurs bagages étaient trop lourds pour être soulevés, mais ils ne voulaient que personne ne les aident avec. Personne n’a remarqué ça avant que les bombes n’explosent.

Takimag. Nous devrions mourir plutôt que d’être traités de bigots.

Jesse Hughes. Comment la religion peut être associée au racisme ? Prenez juste le mot islam et remplacez-le par communisme. C’est une idéologie. La façon dont les époux Rosenberg auraient pu vendre des secrets nucléaires depuis l’intérieur de l’Amérique est la même manière dont les terroristes musulmans peuvent nous attaquer de l’intérieur. C’est légitime de discerner quand cela vient des musulmans aujourd’hui et à cette époque.

Lire la suite

Les commentaires sont fermés.