L’association MPC (mouvement des policiers en colère) a organisé, pour la première fois, une manifestation déclarée en préfecture.
Rassemblant près de 600 personnes le 13 décembre au soir à Paris, l’association MPC (mouvement des policiers en colère) a organisé, pour la première fois depuis la naissance de la protestation, une manifestation déclarée et autorisée en préfecture.
Parler d’un succès serait malvenu, tant l’existence de ce mouvement est symptomatique d’un échec – celui de la politique sécuritaire et du dialogue social – mais force est de constater que ceux qui ont misé sur l’épuisement et le pourrissement se sont clairement fourvoyés.
En effet, voilà deux mois que les premières manifestations se sont déclenchées, d’abord à Nice – dans l’indifférence générale – puis à Paris, avec un écho médiatique, cette fois.
Des dizaines d’autres manifestations se sont déroulées un peu partout en France, regroupant parfois plusieurs centaines de policiers sans qu’aucun média ne couvre et ne relaie l’information.