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  • Édouard Philippe, un Premier ministre entre frime et Firme

    Édouard Philippe est un jeune homme de droite moderne ; comme les médias les aiment.

    Même si, au grand bonheur des internautes, le nouveau Premier ministre a dû faire un paquet de fois le tour du pâté de rue cerclant l’hôtel Matignon en taxi avant que son intronisation ne devienne officielle, Édouard Philippe est un jeune homme pressé. Ce qui explique sûrement sa propension à agiter les radars sur les routes du Havre, à des vitesses au moins aussi vertigineuses que celles de sa progression politique. 1

    Sur des routes plus tortueuses, il a d’ailleurs toujours gardé le pied à fond sur le champignon, en ligne droite à défaut de droite ligne. Militant chez Michel Rocard, porte-parole d’Alain Juppé, avant d’exécuter un magistral tête-à-queue, façon Fast and Furious, chez Emmanuel Macron, l’homme ne manque pas de ressources. Il court avec le vent dans le dos, tout en sentant venir souffles contraires et possibles coups bas venus de haut, qu’ils soient fourrés ou de boxe.

    Logique, chez ce passionné du noble art qui le pratique trois fois la semaine, tout en partageant le même entraîneur que Jérôme Le Banner, ancien champion français de kick-boxing. Et c’est ainsi qu’en sport comme en politique, il n’existe guère de meilleur endroit que les vestiaires pour retourner sa veste.

    Édouard Philippe est donc un jeune homme de droite moderne ; comme les médias les aiment et les Français auraient tendance à les bouder de plus en plus, malgré de trompeuses apparences. Durant la polémique relative au mariage pour tous, il s’abstint, au même titre que Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire. Tout en affirmant au Havre Infos, journal de cette ville dont il est à la fois le maire et le député : « Il n’y a pas beaucoup, voire pas du tout d’associations LGBT au Havre. 

    Mais si elles souhaitent s’implanter, elles seront les bienvenues. » En une époque où tous nos chantiers navals ferment ou sont rachetés par des investisseurs étrangers, c’était effectivement une priorité.

    Du point de vue musical, ce chauve précoce à forte et récente pilosité faciale ne manque jamais une occasion de clamer son admiration pour Bruce Springsteen, époque où il laissait dépasser un foulard bandana dans la poche arrière de son jean tout en braillant « Born in the USA », on imagine. Ajoutez-y deux romans policiers écrits de la main gauche et ayant trait aux arrière-chambres de la vie politique et l’on aura tôt fait de comprendre qu’à l’évidence, Édouard Philippe partait gagnant dans le casting.

    Ça, c’est pour la frime, la face visible de la Lune, sachant que l’autre, cachée, aurait plutôt des allures de Firme. Dark Side of the Moon des Pink Floyd, pour continuer de filer la métaphore musicale…

    En effet, ayant usé ses fonds de culottes sur les bancs de ces grandes écoles financées par l’argent du contribuable, Édouard Philippe n’a pas tardé à rejoindre le camp de la France qui gagne. Hypokhâgne, Sciences PO, ENA, Conseil d’État, cabinet d’avocats américain, puis directeur des affaires publiques d’Areva, de 2007 à 2010. À ce pedigree de chihuahua pour appartement de haut standing, il convient d’ajouter une participation assidue aux réunions du groupe Bilderberg, club mondialiste des plus huppés, initiateur des pince-fesses internationaux de Davos, là où se réunit cette fameuse élite politico-financière détenant à elle seule la quasi-totalité des richesses de la planète. Après la frime, La Firme. On n’en sort pas, on n’en sort plus…

    Notes:

    1. Remarquez, voilà qui aurait malgré tout de quoi le rendre sympathique, en cette période de persécution généralisée des automobilistes…
  • Edouard Philippe était un des rares responsables politiques français invité par le groupe Bilderberg en 2016

    Née après la Seconde Guerre mondiale, le groupe Bilderberg poursuit l'objectif de promouvoir le système capitaliste. Cette année, 130 personnes venant de 20 pays représentent les élites politiques, industrielles, financières, académiques et médiatiques.

    Les invités du Bilderberg ont pour consigne de garder secrets les propos échangés lors des débats. L’édition 2016 a accueilli sous la présidence du Français Henri de Castries, PDG du groupe d’assurances AXA, un ancien chef des services secrets britanniques, Sir John Sawers et un ancien directeur de la CIA, le général David Petraeus. A noter que parmi les rares Français, on ne comptait que deux responsables politiques : le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius et le député-maire du Havre Edouard Philippe.

    Le Bilderberg a la réputation d'apporter un sérieux coup de pouce aux carrières en pleine ascension... Christine Lagarde, Herman Van Rompuy, Manuel Valls ou Emmanuel Macron ont eu le privilège d'être sur la liste des invités des éditions précédentes.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Florian Philippot crée lui aussi son propre mouvement "Les Patriotes"

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    Alors qu'il s'est clairement fait remettre à sa place par Nicolas Bay, Florian Philippot lance son propre mouvement comme le révèle Béatrice Houchard sur son blog de l'Opinion. cette dernière y voit "un premier pas vers son indépendance" :

    "C’est une association logée au sein du Front national, baptisée « les Patriotes », que va créer cette semaine le vice-président du parti. Elle aura pour objet de « défendre et porter le message de Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle », à savoir engager « une transformation profonde » du Front national pour créer « une nouvelle force politique » (...)

    Les « Patriotes » seront présidés par Florian Philippot, par ailleurs candidat aux législatives dans la 6ecirconscription de Moselle. L’association aura trois vice-présidents : Sophie Montel, eurodéputée ; Franck de Lapersonne, le comédien qui a rallié le FN en février ; enfin, Maxime Thiebaut, directeur adjoint de cabinet de Nicolas Dupont-Aignan à Debout la France, tête de liste de DLF aux régionales de 2015 en Bourgogne-Franche-Comté, meilleur score de son parti après l’Ile-de-France et Nicolas Dupont-Aignan lui-même. Eric Richermoz, conseiller régional des Hauts-de-France, en sera le secrétaire général. Rien que des très proches de Florian Philippot, qui précise qu'il sera possible d’adhérer aux « Patriotes » sans être membre du Front national."

    Plus tôt dans la journée, Nicolas Bay, secrétaire général du FN, avait commenté la menace de Florian Philippot de quitter le FN si ce dernier renonçait à la sortie de l'euro :

    "Le secrétaire général du Front national Nicolas Bay a affirmé que "le débat est toujours préférable au chantage", après les propos du vice-président du parti Florian Philippot, qui avait déclaré qu'il quitterait le parti si la question de la sortie de l'euro était abandonnée.
        
    "Nous ne pourrons pas faire l'économie d'une réflexion. Le débat est toujours préférable au chantage", a estimé Nicolas Bay dans un entretien au Figaro publié lundi.   

    "Sereinement, mais sans œillères, il faudra y réfléchir. Si cette mesure ne sera pas au centre de notre campagne, je vous confirme en revanche que la défense de la liberté de la France sera bien au cœur de cette bataille", a également déclaré Nicolas Bay."    

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/florian-philippot-cr%C3%A9e-lui-aussi-son-propre-mouvement-les-patriotes.html

  • L'ère Macron ou la victoire de la finance - Meta TV 2/3

  • Front (mondialiste) contre Front (populiste)

    Pour neutraliser  la contestation, la fronde populaire contre un Système qui entend  liquider une construction nationale vieille de 15 siècles, l’âme de la France en diluant notre Etat, notre souveraineté,  notre identité dans le grand tout eurofédéraste, marchepied d’une future gouvernance mondiale, l’alliance des européistes des deux bords est théorisée depuis des lustres.Union sacrée préconisée par ceux  qui ont  anticipé la montée inéluctable des populismes afin d’empêcher  l’accession au pouvoir du courant  patriotique. Alain  Juppé avait une expression  pour désigner cette  volonté là, il s’agit dit-il, de «  couper les deux bouts de l’omelette ». C’est-à-dire  prendre l’assurance de rejeter définitivement en périphérie, hors du champ de la gouvernance, les « extrêmes », et de créer un vaste parti central de gouvernement,  bruxellois, progressiste, par essence libéral-libertaire et sans-frontièriste, compatible avec la feuille de route mondialiste.

    La nomination hier par Emmanuel Macron , du député-maire LR  du Havre, le juppéiste  Edouard Philippe au poste de Premier ministre  (aussitôt félicité par son mentor maire de Bordeaux),  s’inscrit dans cette démarche, au-delà même de la manœuvre visant à fracturer la droite LR-UDI après avoir détruit le PS. Les médias, et notamment L’Express,  ont rappelé  ces dernières heures les propos peu amènes du nouveau locataire de Matignon  sur l’ouverture à  gauche de Sarkozy  en 2007 … et  sur Emmanuel Macron au moment des primaires de la droite .  Un  jeune énarque  ( 46 ans)  est-il encore précisé,  qui pratique la boxe et le ping-pong, les imitations,   a  peur des requins,  du FN,  a publié un livre érotico-machiste et se livre à des blagues scatologiques sur Twitter

    Spécialiste des marchés publics, directeur des Affaires publiques du groupe Areva  pendant trois ans, Edouard Philippe décrit comme brillant,  mais aussi parfois cassant et distant, fut encarté deux ans au PS dans sa jeunesse,  de tendance rocardienne  si l’on  en croit  son acolyte  à l’Ena, le député PS  Jérôme Guedj , avant de choisir « la droite »  pour faire  carrière.  Epinglé par  la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour  le flou sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi,  le nouveau Premier ministre  a été également  désigné comme étant  au nombre des  députés les moins actifs de cette  législature qui s’achève.

    E&R note aussi de son côté, via le site la pravda.ch, qu’Edouard Philippe partage aussi avec le young leader Emmanuel Macron, le fait d’avoir été adoubé par le très influent cercle mondialiste  Bilderberg.  Chef de l’Etat qui a accueilli  sans surprise  les  encouragements  de l’AFEP (Association française des entreprises privées), « où se côtoient les poids lourds du CAC 40, loin de la plèbe des petits patrons), le GFI (Groupe des fédérations industrielles) et le Cercle de l’Industrie (fondé par Dominique Strauss-Kahn) ». Il lui est demandé de « faire avancer le projet européen », de faciliter l’avènement d’« un parlement de la zone euro et en faveur d’une convergence budgétaire, fiscale et sociale».  Il s’agit bel et bien  de «  franchir une étape décisive en matière d’intégration, insiste le texte, qui reprend ainsi certaines propositions au cœur de la campagne d’En Marche!. »

    Un projet soutenu avec enthousiasme d’ores et déjà par Benoist Apparu,  Jean-Louis Borloo, Christophe Béchu, Pierre-Yves Bournazel,  Dominique Bussereau , Maël de Calan , Laurent Degallaix, Gérald Darmanin,  Christian Estrosi, Fabienne Keller, Nathalie Kosciusko-Morizet, Grégoire de Lasteyrie, Bruno Le Maire, Jean-Luc Moudenc, Franck Riester, Arnaud Robinet,  Jean Rottner, Thierry Solère…En tout une vingtaine d’élus LR et UDI (ils seront plus nombreux à l’Assemblée,  une fois les élections législatives passées…) qui ont appelé hier les personnalités de leurs partis à « répondre à la main tendue » par Emmanuel Macron  suite à la nomination de M. Philippe. « Un acte politique de portée considérable »  est-il écrit dans leur communiqué commun, « la droite et le centre doivent prendre la mesure de la transformation politique qui s’opère sous leurs yeux. Plutôt que les anathèmes, les caricatures, les exclusions, nous demandons solennellement à notre famille politique d’être à la hauteur de la situation de notre pays et de l’attente des Français, qui, au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, attendent de nous d’être au rendez-vous de l’intérêt général »…

    « Leur » intérêt général  certainement, celui d’une France libre assurément non ! note Bruno Gollnisch. Passés maîtres dans l’art de l’inversion accusatoire, celles et ceux qui entendent se maintenir à la tête de notre démocratie confisquée, ralliés par idéologie ou intérêt à ce système à tuer à les peuples ne font pas dans la finesse. A l’instar d’un Bernard-Henry Lévy qui saluait  dans Le Point  la victoire de M. Macron. Il  expliquait  avoir eu « l’impression » au cours de cette campagne « que les deus ex machina, acharnés à la perte du jeune homme (M. Macron, NDLR) , erraient quelque part entre Moscou, Washington et Montretout » (sic).

    Peut-on à ce point prendre ses lecteurs pour de imbéciles ?  Même le plus aveugle des macronistes  a pu constater que , de manière autrement plus tangible, réelle et avec une puissance  de feu sans commune mesure, M. Macron  avait derrière lui  l’ensemble des gros médias, des puissances d’argent, le soutien de toutes les structures, officines, obédiences, françaises et étrangères  communiant dans l’euromondialisme.  Après cette victoire  acquise le 7 mai, « s’engage le combat clair, front contre front, entre ceux qui ne croient pas morte l’aventure de la liberté et ceux qui en ont fait le deuil » indique encore l’inénarrable  BHL. Il ne croit pas si bien dire. 

    https://gollnisch.com/2017/05/16/front-mondialiste-contre-front-populiste/

  • Un successeur pour Marion Maréchal-Le Pen dans le Vaucluse

    C'est Hervé de Lépinau (actuel suppléant de Marion Maréchal-Le Pen à l'Assemblée) qui l'annonce sur son compte Twitter :

  • Dimanche 21 mai : conférence à Strasbourg sur Dominique Venner organisée par le GUD

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