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  • Souveraineté et désordre politique, un livre majeur de Guilhem Golfin

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    Cet article consacré à l’ouvrage Souveraineté et désordre politique, de Guilhem Golfin, a paru à la rubrique Livres de l’hebdomadaire Minute du mercredi 17 mai 2017 sous la signature de Charles du Geai. Il fait écho aux débats qui ont lieu, par exemple, entre Jacques Sapir et Jean-Yves Le Gallou. D’où le fait, peut-être, qu’il ait été repris également par la fondation Polémia.

    C’est un titre qui sonne comme une analyse de la présidentielle. Souveraineté et Désordre politique, premier essai du jeune docteur en philosophie Guilhem Golfin, est pourtant bien plus important que cela. Ses pages exigeantes plongeront les lecteurs dans une réflexion fondamentale pour l’avenir de la droite : suffit-il d’ânonner une défense de la souveraineté pour proposer le remède miracle aux souffrances intellectuelles et morales des Français ?

    L’auteur affirme la réalité d’un débat qui ne cesse de diviser les représentants politiques :

    « La configuration politique actuelle se présente effectivement, pour l’essentiel, sous la forme d’une opposition entre le supranationalisme mondialiste – ou le cosmopolitisme moderne – et le souverainisme, entendu de manière générale comme exigence d’un retour au principe de souveraineté classique et donc à un ordre international fondé sur les Etats. »

    Il s’empresse cependant de noter la stérilité d’une telle présentation du débat, dont les électeurs font constamment les frais.

    A force de gagner pour perdre, les électeurs perdent patience. Et si cela tenait à une panne du monde des idées ? C’est la thèse de ce membre de l’Institut Montalembert :

    « Croire résoudre le problème de l’unité du peuple par le recours au seul exercice du pouvoir compris comme imposition de l’obéissance, c’est-à-dire en ayant recours à la souveraineté, c’est se bercer d’illusion. »

    Et cette illusion ne date pas d’hier mais de Jean Bodin, philosophe angevin qui vécut de 1530 à 1596 et donna naissance à un renouvellement important de la philosophie politique. Dans ses Six Livres de la République, il affirme : « L’État souverain est plus fort que les lois civiles. »

    Cette proposition ne choquera plus personne, sauf qu’elle constitue une contradiction fondamentale avec la pensée classique. Soucieux de libérer le pouvoir civil du catholicisme, Jean Bodin fusionne les deux qualités du pouvoir : la potestas et l’auctoritas. Chez les Anciens, le pouvoir civil (législatif et militaire) différait de la dignité du pouvoir, fruit de la vertu et du mérite, qui concernait l’auctoritas. La souveraineté (auctoritas) n’était donc pas fonction d’une loi ou d’une constitution mais d’un état d’exception qui contraignait le pouvoir. Avec Bodin, la souveraineté se place du côté du pouvoir parce qu’il est pouvoir et réduit donc la primauté de la justice et de l’unité du peuple au profit de l’obéissance à la loi.

    C’est à cette source que les souverainistes contemporains puisent leurs justifications en prétendant que la question de la définition juridico-politique du pouvoir fut immuable des Grecs à François Hollande. Manipulation délétère pour l’auteur puisqu’elle permet de ne pas penser les impératifs de justice et d’unité comme des éléments préalables à la pratique politique sur un territoire donné.

    L’argumentaire de Guilhem Golfin est solide. Il précise que si la souveraineté est un attribut du politique, il ne peut en résumer le principe. En un mot : hurler contre l’Union européenne et les transferts de souverainetés est largement insuffisant pour s’opposer au mondialisme. L’esprit chagrin dirait que Florian Philippot est bien insuffisant pour affronter Emmanuel Macron.

    En termes philosophiques, notre auteur pointe le premier impensé du souverainisme contemporain : la communauté naturelle. Nous connaissons sa conséquence : le refus de tout discours défendant l’unité de notre peuple et son identité. A force de penser une nationalité définie par la loi, une liberté des gens établie en fonction de contrats abstraits, ces derniers voient leurs relations familiales et sociales fracassées par toutes les idéologies.

    Le souverainisme intégral est donc tout à fait moderne. Pire, il est à l’origine d’une rupture essentielle dans l’histoire de la droite : l’abandon d’une définition du peuple qui ne soit pas idéologique. Dès lors, toutes les vannes furent ouvertes pour que multiculturalisme et haine de soi s’imposent dans les discours. Comme nos lecteurs peuvent le constater chaque jour, la critique de l’Union européenne n’implique pas de réarmement législatif et intellectuel contre l’immigration massive. C’est ce que note l’auteur :

    « Comment imaginer qu’il puisse être à l’origine de la reformation du peuple quand il a historiquement été impuissant à contrer efficacement sa progressive dissolution, quand il n’a jamais joué en vérité ce rôle d’unification, mais a profité de l’unité du peuple et du territoire au bénéfice de l’Etat qui n’a cessé des lors de croître au fur et à mesure que le peuple s’affaiblissait ? »

    Il s’agit alors de proposer des alternatives. Le livre donne des pistes intéressantes. A la triple rupture avec Dieu, la Nature et la Tradition qui fonde la politique moderne, il répond par un retour à des familles autonomes, mises dans les conditions favorables à l’éducation et à la transmission. A l’oubli des finalités qui revient à soutenir le renforcement de l’Etat comme étant souhaitable en soi, il rétorque par la redécouverte du bien commun conçu comme la correspondance entre la vie collective des hommes et le perfectionnement de leur qualités.

    Guilhem Golfin participe donc de ce corpus en constitution autour de Guillaume Bernard, Philippe Pichot-Bravard, Frédéric Rouvillois ou encore Patrick Buisson, qui cherche à provoquer un renouvellement de notre définition du politique et in fine des assises philosophiques de la droite. Si le pari est osé, son urgence est quotidiennement posée alors que la droite est à la renverse, engoncée dans ses paradoxes sans lendemain.

    Charles du Geai

    Guilhem Golfin, Souveraineté et Désordre politique, éd. du Cerf, 208 p., 19 euros.

    https://fr.novopress.info/

  • "Avoir les chrétiens en abomination est un devoir religieux islamique"

    C'est ce que déclare dans une tribune du Monde, le journaliste égyptien Saïd Shuayb :

    "Oui, avoir les chrétiens en abomination est un devoir religieux islamique, les mépriser est une nécessité. Ce ne sont pas véritablement des êtres humains. Soit on les pousse à émigrer en dehors des pays musulmans, soit on les tue. Et si on est un musulman noble, on les laisse vivre, mais humiliés, outragés, et on leur fait payer la jiziya, le tribut prévu dans le Coran pour les minorités non musulmanes, pour les rabaisser.

    Ceci est clairement une partie importante de la culture religieuse islamique. Il ne faut pas tomber dans le piège de croire que ce qui est arrivé dans la province d’Al-Miniya, à 240 km au sud du Caire [en mai 2016 dans un village, une femme copte de 70 ans avait été agressée et humiliée par des islamistes], et ce qui est arrivé avant et ce qu’arrivera encore dans d’autres lieux est uniquement causé par des salafistes puritains radicaux ou des wahhabites saoudiens.

    C’est une conséquence logique de la façon dont on m’a éduqué en tant que musulman et de ce qui m’a nourri tout au long de ma vie. A la mosquée, à l’école, dans les programmes religieux, dans les médias officiels et indépendants, on nous a bien appris que, conformément à ce que nous a ordonné Dieu, le Très-Haut, pour aller au paradis, il faut commencer par détester, outrager, porter préjudice, et tuer si nécessaire.

    Le gouverneur d’Al-Miniya, le préfet, le président de la République et les autres responsables des institutions étatiques sont, tous, le fruit de cette culture raciste et inhumaine.

    C’est ce que nomme, mon cher ami, le chercheur Magdi Khalil, « l’Etat islamique profond » – en référence au terme « Etat profond », apparu après la révolution de 2011 pour désigner le système et les personnes qui dirigent le pays sans apparaître sur la scène politique.

    Ainsi, le gouverneur d’Al-Miniya, qui avait été bouleversé par la découverte d’un œuf de poule sur lequel était inscrit le nom de Dieu, n’a pas été troublé par le feu mis à la maison d’une femme chrétienne, à son expulsion et aux tortures qu’on lui a infligées.

    Cette culture islamique traditionnelle n’est pas seulement dirigée contre les chrétiens, mais aussi contre toutes les minorités. On se rappelle ainsi comment, en 2004, des bahaïs ont été expulsés de chez eux et leurs maisons brûlées [le bahaïsme est une religion monothéiste qui proclame l’unité spirituelle de l’humanité].

    En effet, cette culture sauvage utilise sa puissance pour faire la guerre à toute personne de religion différente. Il faut ainsi se souvenir, par exemple, du cheikh chiite Hassan Shahatah. En 2013, on lui a arraché ses vêtements et on l’a lynché. Ceux qui se trouvaient avec lui dans le village de Zawiyyat Abu Mossalam, dans le gouvernorat de Guizeh, il y a quelques années, ont été aussi torturés jusqu’à ce que mort s’en suive.

    Cette culture terroriste, j’insiste, n’est pas née du wahhabisme saoudien. Il est vrai que le wahhabisme l’a diffusée, mais Muhammad Ben Abd Al-Wahhab, fondateur de cette école sanglante, n’a pas inventé ce radicalisme. Il en va de même pour l’Etat islamique, pour les talibans et bien d’autres encore parmi les organisations terroristes. Tous se fondent sur :

    - Les versets violents du Coran incitant à monter les musulmans contre les « associateurs » (polythéistes) les « Nazaréens » (chrétiens), les juifs et les autres. Et il est demandé au musulman, pour complaire à Dieu, le Très-Haut, et pour entrer au paradis, de devenir terroriste, et de haïrtout ce qui est humain. Ces versets constituent l’échine de l’école sunnite dans toutes ses formes et doctrines. Cette doctrine est enseignée à Al-Azhar, la mosquée et l’institut sunnite officiel, dans les écoles publiques, dans les mosquées, dans les médias et partout ailleurs.

    - Les hadiths[parole de Mahomet non retenue dans le Coran, reconnue comme authentique et qui fait force de loi pour les croyants] appelant clairement à tuer et à terroriser l’ennemi, y compris les musulmans non sunnites.

    L’histoire du califat de Quraysh (que je ne considère pas islamique, comme le califat ottoman et d’autres encore) était celle de l’occupation d’autres peuples et des razzias innombrables. Elle ressemble, bien sûr, à celle de tous les empires antérieurs : soumission, dictature, despotisme, discrimination, crimes. Il n’a jamais existé une histoire idéale. Même l’histoire d’« Al-Andalus » était plutôt celle d’une occupation colonialiste. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une nécropole gallo-romaine découverte dans le Pas-de-Calais (62)

    Ces fouilles entamées dans le Pas-de-Calais sur le chantier d’un magasin discount ont permis de découvrir six tombes du 1er siècle.

    Une nécropole datant du Ier siècle après JC a été mise au jour après des fouilles entamées il y a un mois sur une surface de 6000m², à l’emplacement d’un futur magasin discount. Et dès le départ, les archéologues avaient flairé le site riche en découvertes: «Nous savions que ce chantier était la prolongation des découvertes faites en 2008 car il y avait un muret en pierre qui se prolongeait dans la parcelle à côté de l’hôtel communautaire. Nous nous doutions que l’aire funéraire se poursuivait» décrypte l’archéologue Jérôme Maniez au journal local La Voix du Nord.

    (…)

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/851315-une-necropole-gallo-romaine-decouverte-dans-le-pas-de-calais-62

  • Quand les bandes ethniques terrorisent les Parisiennes

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    Il est sidérant de constater que de véritables « no go zones » interdites au sexe féminin puissent exister en plein Paris.

    Relayée par Le Parisien, la pétition lancée par les femmes du quartier Chapelle-Pajol, situé dans les dixième et dix-huitième arrondissements de la capitale, a suscité une vive émotion médiatique. Il est sidérant de constater que de véritables « no go zones » interdites au sexe féminin puissent exister en plein Paris.

    En cause : des bandes ethniques constituées d’hommes seuls qui terrorisent les passantes, leur interdisant l’accès aux cafés et aux restaurants. Dans le quartier, une faune sévit, s’arrogeant tout pouvoir sur les Parisiens honnêtes. Trafiquants de drogues, « migrants » échoués là, Africains écoulant des sacs Vuitton contrefaits et « jeunes » méprisent les riveraines, assimilées à du bétail, à un butin de guerre.

    « Désormais, la place de la Chapelle, la rue Pajol, la rue Philippe-de-Girard, la rue Marx-Dormoy, la station de métro et le boulevard de la Chapelle sont abandonnés aux seuls hommes : plus une femme, dans les cafés comme la Royale ou le Cyclone. Pas un enfant dans le square Louise-de-Marillac. Certaines d’entre nous se terrent chez elles, »

    ​‌ont ainsi déclaré les pétitionnaires. Des mots que l’on croyait réservés à des pays plus arriérés que le nôtre, aux mœurs frustes et grossières. Malheureusement, l’immigration de masse et le laxisme auront très vite raison du mode de vie français si nous n’agissons pas.

    Toutefois, ces faits ne sont pas nouveaux. Quand ils avaient cours dans les banlieues et les périphéries urbaines, ils n’émouvaient pas beaucoup les belles âmes qui s’égosillent sur les plateaux de télévision. Contrairement aux habitants de notre plus grande métropole, les Français les plus modestes n’ont jamais eu de représentants pour dévoiler les sévices qu’ils subissaient…

    Quand un auteur du Club Mediapart écrit que la surpopulation masculine du quartier « peut créer un sentiment de malaise pour les femmes », ajoutant que le « non-aménagement public accentue le sentiment d’insécurité » dans une zone où on aurait « du mal à tenir sur un trottoir » ; il oublie qu’on a longtemps expliqué aux Français l’antithèse de son raisonnement, c’est-à-dire que les gamins des « quartiers populaires » étaient violents parce qu’ils habitaient des zones tenues à l’écart des activités de la ville…

    L’expression « sentiment d’insécurité » devrait, d’ailleurs, être bannie du champ lexical des hommes et des femmes politiques, tant elle est méprisante pour ceux qui sont les victimes du désordre public généralisé qui s’est emparé de la France depuis plus de 30 ans. Cette novlangue est le cache-sexe de la faillite de l’État à assurer sa mission première, telle que définie par ceux qui l’ont imaginé – les Bodin, Machiavel et Hobbes : protéger !

    Les gauchistes névrotiques sont en train de monter leur croix. Obnubilés par Big Other, victime ontologique de l’Occident, de la France ou du patriarcat, ils lui passent tout et finiront par y passer. À Paris, certains d’entre eux ont même eu l’outrecuidance d’insulter les femmes pétitionnaires, de les culpabiliser en les qualifiant de « racistes ». Ils sont pires que les agresseurs, tant parce qu’ils sont à l’origine de leur venue que parce qu’ils offrent un cadre idéologique au laisser-faire.

    http://www.bvoltaire.fr/bandes-ethniques-terrorisent-parisiennes/

  • Lancement de l’ONG « Defend Europe » pour bloquer les bateaux de migrants

    Chaque semaine, chaque jour, chaque heure, une invasion se déroule sous nos yeux.
    Des bateaux remplis de clandestins affluent sans cesse en direction de l’Europe.
    Cette immigration massive change le visage de notre continent. Notre futur est en jeu.

    Tout commence ici, aux frontières de l’Europe. C’est ici que les clandestins arrivent. C’est ici que les ONG et autres trafiquants d’êtres humains font leurs affaires sur le dos des clandestins. C’est ici que nos gouvernements ont échoué et nous ont trahi par leur laxisme et parfois leur complicité. Et puisque tout a commencé ici, c’est également ici que cela doit prendre fin.
    Venant de toute le continent, nous nous sommes rassemblés en Sicile et notre mission est simple : Défendre l’Europe.
    Nous voulons démasquer l’imposture des ONG : elles agissent à l’unisson avec les trafiquants humains qui vivent de la misère des hommes.
    Nous voulons protéger nos pays de l’immigration illégale et si besoin tenir tête en mer aux bateaux des ONG tel que l’Aquarius.
    Nous préparons une grande mission de sauvetage en Méditerranée, une mission pour sauver l’Europe de l’immigration clandestine. Nous voulons rassembler une équipe de professionnels, affréter un grand bateau et naviguer sur la mer Méditerranée pour contrecarrer les bateaux de ces contrebandiers humains. Si nous rencontrions des clandestins en détresse, nous leur viendrions bien évidemment en aide en les raccompagnant jusqu’aux côtes africaines. Pour commencer notre mission, nous avons besoin de votre aide. Les ONG bénéficient de beaucoup d’argent de la part les gouvernements et organismes pro-immigration. Nous ne dépendons que de vous pour financer cette mission et participer à la sauvegarde de notre civilisation.

    Defend Europe

    http://www.fdesouche.com/853485-lancement-de-long-defend-europe-pour-bloquer-les-bateaux-de-migrants

  • Qu’est ce que le nationalisme-révolutionnaire ?

    Ce texte de Nicolas Lebourg a été publié début 2009 sur Fragments sur les Temps Présents, pour cause d’actualité nous le republions.

    Le nationalisme-révolutionnaire se veut l’un des phénomènes politiques les plus originaux de ces dernières décennies. Il équivaudrait à un néo-fascisme qui serait un fascisme de « gauche », économiquement socialiste, globalement pro-soviétique durant la Guerre froide, souvent philo-maoïste. Cela a mené à la production d’autres désignations, toutes basées sur l’attirance de l’oxymoron provocateur : « gauchistes de droite », « nationaux-communistes », « fascistes de gauche », « nazi-maoïstes », « rouges-bruns », entre autres. Il est en tous cas certain que le nationalisme-révolutionnaire se construit via une propagande sur le thème du fascisme de gauche et une stratégie qui se veut un léninisme de droite. L’histoire du nationalisme-révolutionnaire reste cependant indubitablement liée à l’humiliation de l’échec de l’Algérie française qui oblige les néo-fascistes à chercher une nouvelle voie tant en leurs pratiques qu’en leur idéologie.

    Oscillations

    Deux courants naissent de cet effort, la Nouvelle Droite et le nationalisme-révolutionnaire. Ils proviennent d’une matrice commune : Pour une Critique positive, publiée par Dominique Venner en juillet 1962. Parmi les idées qui découlent de cet opuscule, largement inspiré du Que faire ? de Lénine, se trouvent tout à la fois la nécessaire alliance internationale des nationalistes et l’abandon du nationalisme français au bénéfice d’un nationalisme européen.

    Il instaure la division de l’extrême droite en deux camps : d’une part les « nationaux », « conservateurs », de l’autre les « nationalistes », « révolutionnaires ». La querelle entre les nationalistes et les nationaux, c’est en fait un peu l’éternelle polémique entre les dissidents fascistes de l’Action Française et Maurras, entre les collaborationnistes et Vichy. Le distinguo existait en Allemagne dès 1928.

    Idéologiquement, les nationalistes-révolutionnaires (dits NR) ont pour autre événement fondateur la réunion à Venise le quatre mars 1962 de l’essentiel des forces néo-fascistes ouest-européennes. Elles s’y engagent à fonder un parti nationaliste européen intégré travaillant à l’édification d’une Europe unitaire, tout à la fois troisième force et troisième voie entre l’URSS et le communisme et les USA et le capitalisme. La première mise en forme de ce discours est le fait d’anciens d’Europe-Action, la revue fondée par Dominique Venner et Alain de Benoist. Au nom du « socialisme-européen », ils tentent d’opérer la jonction avec la gauche et la mouvance régionaliste, en fondant toute une nébuleuse de bulletins officiellement autonomes.

    Cette « oscillation idéologique » a été rendue possible par l’adoption de la représentation de l’espace politique par l’image du « fer à cheval » où les extrêmes se rapprochent (popularisée en france par Jean-Pierre Faye en 1972). Cette idée typique de la Révolution Conservatrice allemande de l’entre-deux-guerres témoigne du rôle de l’appropriation de cette mouvance, également assimilée grâce aux échanges avec la jeunesse de l’extrême droite allemande. Son acculturation achève le processus de mise en place d’un courant NR en France. Naissant les uns des autres, les principaux groupes qui se désignent ensuite comme « NR » sont : l’Organisation Lutte du Peuple (1972), les Groupes Nationalistes-Révolutionnaires de base (1976), le Mouvement Nationaliste Révolutionnaire (1979), Troisième Voie (1985), Nouvelle Résistance (1991), et Unité Radicale (1998).Les mouvances dites « socialiste-européenne », « solidariste », « nazi-maoïste » et « national-bolchevique » sont dénuées d’autonomie et sont à intégrer à l’histoire du nationalisme-révolutionnaire.

    Néanmoins, l’intérêt pour les gauchismes n’a jamais été jusqu’à l’imprégnation idéologique. La convergence droite/gauche touche en fait des aspects d’auto-représentation et des choix (économiques, de soutien à tel ou tel belligérant dans un conflit, de mode d’appréhension des modalités techniques de l’action partisane, etc.), non la culture politique. La vision du monde des NR est fasciste et le fascisme est d’extrême droite. Pour les NR, l’expérience fasciste fut un échec empirique critiquable mais se situant dans des conditions spatiales et temporelles spécifiques. Le contexte géopolitique ayant changé, ils promeuvent un néo-fascisme qui se veut un mouvement de libération nationale en lutte contre les pouvoirs colonisant l’Europe. Ils ont ainsi usé d’un binôme URSS-USA, puis après 1967 USA-Israël, et, suite à la Guerre du Kosovo, USA-Islam, afin d’en faire la figure de l’ennemi « colonialiste ». S’opposer à celui-ci serait donc œuvrer pour « un programme de libération nationale et sociale du peuple » européen, selon une formule du Parti Communiste Allemand (1930) qu’ils ne cessent de citer.

    Orientations

    La « troisième voie » NR, politique, économique, géopolitique, serait en fait l’équivalent européen des régimes populistes du Tiers-monde (en particulier le péronisme, le nasserisme, le baasisme et la Jamahiriya libyenne). Les NR mettent en avant une continuité entre les notions d’ethnie, de peuple, de nation, de construction européenne, de socialisme et d’Etat. Leur antisémitisme n’est pas d’ordre biologique ou religieux mais conspirationniste et politique. Le juif est conçu tel l’agent du cosmopolitisme, qui empêche l’édification du socialisme national, et du sionisme, qui vise à régenter le monde avec l’appui des USA via le processus de mondialisation.

    En définitive, le nationalisme-révolutionnaire puise autant dans les idées des fascismes que dans la Révolution Conservatrice allemande, dans les nationalismes du Tiers-monde que dans les propagandes soviétiques et gauchistes. Multipliant les groupuscules, il participe activement à la production des structures et discours nationaux-populistes mais s’affirme simultanément en opposition totale au système politique – ainsi de François Duprat, cheville ouvrière et stratège du Front National, mais qui recycle en France la propagande jusqu’au-boutiste du national-bolchevisme allemand. Ayant placé l’unité européenne en horizon d’attente, envisageant une révolution politique planétaire, les NR oeuvrent à une action et une idéologie internationales capables de réaliser leurs objectifs. Ils entreprennent dès lors des tactiques différentes au sein des nombreux champs politiques nationaux et internationaux auxquels ils participent.

    Leur opportunisme extrême est à lier au fait qu’ils ont plus développé une vision du monde qu’un corpus doctrinal monolithique. Alors qu’ils s’affirment intransigeants, les NR peuvent aussi bien : proclamer qu’ils sont les ennemis ultimes des nationaux et participer à l’encadrement et/ou à la marge d’un parti national-populiste ; appeler à la jonction avec les gauchistes et se rapprocher des néo-nazis ; exalter les notions raciales et être jacobins ; prôner l’action directe ou un patient travail de formation philosophique, etc. Malgré les références constantes à Lénine, il n’y a donc pas un dogme qui construit l’action, mais la recherche d’une action politique extrayant de l’impuissance et, finalement, c’est ici la propagande qui construit l’idéologie et non l’inverse.

    Nonobstant son caractère groupusculaire, le nationalisme-révolutionnaire permet donc de confronter l’étude de la mondialisation des biens culturels (ici idées et propagandes politiques) à celle du rejet politique de cette même mondialisation. Il permet de réévaluer la question du fascisme, tant sa nature (plus culturelle que politique), que son mode organisationnel (un réseau horizontal plus qu’un parti vertical), ou ses bornes spatiales et temporelles (en mettant en lumière la chrysalide du fascisme en néo-fascisme dès 1942 et la forme particulière du fascisme français).
    Prismes

    Il n’y a pas une zone d’influence simple du nationalisme-révolutionnaire mais des disséminations contradictoires. Sa structure de rhizome, tant culturel qu’organisationnel, lui a permis d’entrer en contact avec de nombreux espaces politiques, des partis de la droite parlementaire aux groupuscules d’extrême gauche, de formations islamistes à des sionistes radicaux en passant par des panarabistes.

    Le nationalisme-révolutionnaire se comprend donc par sa confrontation à une série de thèmes et permet de les éclairer en retour – les nationalismes français, allemand, arabe, les fascismes, la Révolution Conservatrice, l’extrême gauche et ses diverses chapelles, les transferts d’encadrement des droites sous la Ve République, le collaborationnisme, le sionisme et l’antisionisme radicaux, le néo-nazisme américain, l’islamisme, le colonialisme, l’anti-impérialisme, l’antisémitisme et le négationnisme.

    Pour parodier une célèbre formule, l’étude du nationalisme-révolutionnaire implique bien de confronter tout ensemble passés et présents qui ne passent pas. Ainsi, si l’analyse du politique tend parfois à mésestimer les enjeux liés aux groupuscules, il s’avère que considérer que l’ultra-nationalisme n’a d’impact que s’il aboutit sur un parti de masse ou de cadres, revient simplement à limiter son analyse aux schémas du national-socialisme allemand et du fascisme italien Le milieu groupusculaire n’est pas dissocié de la société, loin s’en faut.

    Les marges sont révélatrices du « Système » et la « Périphérie » du « Centre », tandis que les contestations idéologiques radicales soulignent le paradigme en vigueur. Les nationalismes radicaux permettent en fait de mieux saisir les imaginaires nationalistes et pro-société fermée diffus au sein de l’opinion.

    Trois enjeux au sein de l’espace public se voient particulièrement mis en valeur : a) la réaction aux reconstructions géopolitiques ; b) les définitions historiques du néo-fascisme et du fascisme français ; c) la refondation et le fonctionnement du champ extrême droitier.

    La réaction aux reconstructions géopolitiques

    Issus du combat colonialiste, les cadres NR se sont convertis à l’anti-impérialisme et sont entrés en contact avec les régimes révolutionnaires du monde arabe – Libye, Irak et Syrie en particulier. A partir de 1967, ils ont adopté le discours d’origine soviétique d’assimilation du sionisme au colonialisme et au nazisme. Ils l’ont orienté afin de le mettre en symbiose avec leur dénonciation du pacte de colonisation de l’Europe qu’eût été le sommet de Yalta. Dès 1968, leur presse conspue « le mondialisme » d’un capitalisme homogénéisant les peuples (métissage par l’immigration) et cultures (impérialisme culturel américain et « colonisation » de l’Europe par les immigrés).

    Les NR, mêlant dès lors la propagande maoïste à celle de la Révolution Conservatrice allemande, se présentent tels les « Nouveaux Résistants » en lutte contre ce « Système », un « totalitarisme » libéral qui voudrait imposer son matérialisme cosmopolite grâce à ses « collabos » qui favoriseraient l’immigration. Celle-ci ne serait qu’une « arme capitaliste » pour détruire les fondements ethno-culturels des peuples et en faire des consommateurs standardisés. L’impérialisme « américano-sioniste » délégitimerait toute « résistance » à son complot grâce à un « mythe de la Shoah » chargé d’inhiber la réaction populaire. Face à ce « génocide » dont elle serait victime, l’Europe devrait s’unifier, puis s’allier aux nations du Tiers-monde. Ainsi pourrait être édifié un ordre nouveau tel qu’une Europe des régions respectueuse des « identités » et des « racines » ethniques et culturelles.

    La réaction à la Guerre du Kosovo, « l’opportunité » produite par le 11 septembre, et le peu d’espace laissé par le succès du Front National, se sont conjugués pour réorienter les discours NR en un sens arabophobe et islamophobe paradoxalement en équilibre entre néo-nazisme de type étasunien et national-populisme français, menant in fine à la conversion d’une bonne part de la mouvance aux thèses identitaires. Moins que d’idéologies, les NR sont ici producteurs d’une radicalisation de thèmes émergents. Leurs querelles sur la structure et l’identité de l’Europe, ou leurs visions des rapports inter-ethniques ou géopolitiques, sont les formes extrêmes de débats par ailleurs courants dans l’espace public. Elles les précèdent même de peu nombre de fois (par exemple sur le thème de l’axe Paris-Berlin-Moscou qu’ils défendent depuis la décennie 1970).

    Si la tradition du nationalisme à la française est de joindre des valeurs sociales de gauche et des valeurs politiques de droite, la charge idéologique « rouge-brune » lie tout ensemble valeurs sociales et de politique étrangère de « gauche », et valeurs culturelles et de politique intérieure de « droite ».

    Les définitions historiques du néo-fascisme et du fascisme français

    Il s’avère que la définition du néo-fascisme est liée à celle des origines du fascisme. En effet, les fascismes-mouvements avaient connu un courant de leurs dialectiques internes qui était européiste et socialisant. Cette part a fourni les bases d’un redéploiement de la propagande des fascismes-régimes à compter de 1942. La propagande du IIIe Reich s’est à cette date réorientée du discours de la Grande Allemagne à celui de la défense et de la construction de l’Europe.

    Elle oppose une Waffen SS matrice de la « révolution européenne », « socialiste » car sans intellectuel ni Juif, à une figure enrichie de l’Ennemi total où le discours sur l’anéantissement du judéo-bolchevisme désigne dorénavant un monstre judéo-américano-soviétique dont « l’impérialisme » agresserait l’Europe. Dès 1943, la République Sociale Italienne se veut un au-delà du fascisme, en renouant avec les racines révolutionnaires du phénomène grâce à une idéologie socialiste et eurofédéraliste. Les grands axes idéologiques du néo-fascisme n’ont ensuite plus guère variés jusqu’à nos jours.

    A l’inverse de l’idée admise par une part de l’historiographie allemande, il n’y a donc pas d’époque du fascisme . Si celui ne cesse pas après 1945, c’est parce qu’il naît durant la guerre et que sa vision du monde se perpétue ensuite. Dans ce transfert, le rôle joué après-guerre par les jeunes collaborationnistes et Waffen SS non-Allemands est de première importance.

    Le néo-fascisme s’intéresse plus à la société qu’à l’Etat et à l’Europe qu’aux nations. Il délaisse le thème du Parti-Etat national au profit de celui de la renaissance des communautés populaires européennes grâce à l’action d’une élite révolutionnaire. Il constitue son idéologie et sa propagande à l’échelle européenne, se saisissant de thèmes et slogans d’une nation l’autre. L’Europe est donc le mythe mobilisateur, la réalité et le cadre de cette action politique. En définitive, l’orientation internationale et anti-colonialiste n’est pas une évolution à gauche du fascisme, mais un élément qui s’inscrit dans l’histoire de sa dialectique interne et qui correspond au changement des structures géopolitiques.

    Quant au fascisme français, il jouit d’une forme générale qui lui est propre. Sur les bases de ce que Raoul Girardet a baptisé le « nationalisme des nationalistes » du XIXe siècle, le fascisme français se produit, tout au long du XXe siècle, par hybridation de signes, globalement extra-nationaux, dans un processus de rhizome culturel qui correspond à sa structure de rhizome d’organisations de faible densité quantitative et sans réelle figure du Guide. L’après-guerre voit l’accentuation de cette structuration sous l’effet des contre-coups de l’Epuration, des formes horizontales et basistes du combat de l’OAS, et de la globalisation. Multiplication des Etats, perte de pans de leur souveraineté, délaissement de l’Etat au profit de la société, invasion des thématiques post-matérialistes comme « l’identité », déterritorialisation transnationale du politique, hybridation et mondialisation des biens culturels dont les offres politiques… tels sont les aspects de la mondialisation qui influent manifestement sur la restructuration des pratiques et idées d’un fascisme français inséré dans le champ des extrêmes droites.

    La refondation et le fonctionnement du champ extrême droitier

    Leur volonté modernisatrice a poussé les NR a tenté de réinventer des étiquettes, telles que « le solidarisme », le « tercérisme » ou le « national-bolchevisme », qui ont pu être appréhendées en-soi alors qu’elles n’ont aucune autonomie réelle. Cette situation a contribué à dessiner une image de l’extrême droite en courants monolithiques, en dépit des constants transferts d’idées, méthodes, slogans, capital humain. Le rapport critique que le nationalisme-révolutionnaire a au national-populisme est identique à celui qu’avaient au fascisme ses marges radicales : c’est une critique faite depuis la « plus extrême droite » et en aucune façon le signe d’un « non-conformisme » transcendant les clivages droite-gauche.

    Certes, les thèmes et termes employés aboutissent à des tentatives de jonction avec des groupes régionalistes, gauchistes, libertaires et/ou écologistes. Cependant, lorsque cet ultra-nationalisme tente de progresser vers sa gauche, il transforme son positionnement politique mais non ses fondamentaux philosophiques et culturels (ce qui est conforme à son idée que la vision du monde supplante l’idéologie). Dans les faits, l’appel à l’union des extrêmes se réduit à une alliance à l’intérieur de l’extrême droite de ceux qui refusent le compromis nationaliste avec les nationaux, en particulier les nationaux-catholiques. Ils élaborent un nouveau bloc comptant des éléments de droite (racistes de type völkisch) et de gauche (les NR socialistes et laïques). L’alliance rouge-brune est une affaire de représentations avant tout.

    En somme, l’extrême droite a survécu à sa longue traversée du désert par son immersion au plus profond de l’espace social, sous la forme d’un réseau groupusculaire. Ce dernier a permis la perpétuation de sa vision du monde, jusqu’à sa recréation partisane signifiante (Front National). L’extrême droite fonctionne comme un champ, et, au sein même du système politique concurrentiel, les groupuscules trouvent leur importance en leur travail de fournisseurs de concepts et éléments discursifs aux structures populistes qui ont, quant à elles, accès à l’espace médiatique. La Nouvelle droite et les NR ont donné quatre idées au FN : l’anti-immigration, l’anti-américanisme, l’anti-sionisme, la défense de « l’identité » face au « Système ». Ils l’ont ainsi sorti de l’ornière de l’antisoviétisme.

    Quand bien même ce parti n’a pu disposer d’importantes responsabilités, la pression qu’il a exercée sur le débat n’a cessé de mener à des modifications de la législation relative à l’immigration (le FN étant en, ce sens, un parti-lobby dont l’action est en grande part du domaine métapolitique). Les propagandes provocatrices des groupuscules, par exemple un tract ou autocollant ouvertement altérophobe, permettent au FN de jouir de cette image de rupture totale avec les normes du système politique et de voir sociabiliser une demande politique à laquelle lui seul peut électoralement répondre. Les marges radicales trouvent quant à elles au FN : a) des débouchés sociaux, b) un référent commun, c) une légitimation euphémisée d’une part de leurs thèmes, d) un vivier de militants déçus par la modération d’une formation électorale.

    La reconstruction du champ extrême droitier s’est ainsi faite par la conjonction d’un rhizome et d’un parti-lobby – un schéma organisationnel qui pourrait être demain un exemple opérationnel pour la gauche mouvementiste.

    L’observation de cette configuration permet de comprendre la circulation patente au sein du système politique des argumentaires et champs lexicaux échafaudés, en particulier à gauche dans l’usage du thème anti-impérialiste, et à droite dans la péjoration des populations d’origine immigrée.

    Ce vagabondage idéologique souligne le soin à prêter aux raisonnements et termes formulés autour de certains thèmes (identités, concurrence des « mémoires », luttes de libération, etc.), sachant qu’ils induisent une vision du monde. L’histoire du mouvement NR s’avère ainsi riche de leçons sur la manière dont une nébuleuse extrémiste peut tenter de s’intégrer au système politique ou y diffuser ses thèmes.

    Fragments sur les temps présents

    http://www.voxnr.com/548/quest-nationalisme-revolutionnaire

  • Macron et ses alliés centristes veulent faire exploser Les Républicains

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Comme le bulletin de réinformation en rendait compte, le nouveau président de la République a nommé Edouard Philippe Premier ministre. Ce dernier est chargé de composer le gouvernement, qui sera nommé aujourd’hui à 15 heures. Edouard Philippe est aussi chargé d’une mission très politique : faire exploser Les Républicains en suscitant le ralliement à Macron d’hommes politiques du centre droit.

    Philippe à peine nommé à Matignon, une vingtaine d’élus dits de droite ont lancé un appel à la collaboration

    Ces élus voient en la nomination d’Edouard Philippe un « acte politique de portée considérable ». Je cite leur communiqué : « Nos familles politiques de la droite et du centre doivent répondre à la main tendue par le président de la République ». Une forme d’impératif catégorique signé, sans surprise, par Nathalie Kosciusko Morizet, Franck Riester, Thierry Solère, ou encore Gérald Darmanin, ancien proche de Nicolas Sarkozy. Si Bruno Le Maire ne figure pas dans les signataires, ses récentes déclarations le placent sur une ligne similaire.

    Les Républicains ripostent et rappellent leur singularité

    Bernard Accoyer, secrétaire général du parti, a récusé la perspective d’une « coalition gouvernementale ». Il voit dans la nomination d’Edouard Philippe une « décision individuelle ». Il se contente de prendre acte de la nomination sans demander une exclusion du parti.

    Sur le fond, le projet politique défendu par François Baroin, chef de file des législatives, a été modifié par rapport à celui du candidat Fillon
    De quoi mettre l’accent sur les différences, par exemple sur le plan fiscal : Les Républicains veulent baisser l’impôt sur le revenu, comme le FN, alors que Macron veut augmenter la contribution sociale généralisée.

    https://fr.novopress.info/page/2/