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M. Gilbert COLLARDGard 2ème circonscription
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M. Sébastien CHENUNord 19ème circonscription
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M. José EVRARDPas-de-Calais 3ème circonscription
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M. Ludovic PAJOTPas-de-Calais 10ème circonscription
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Mme Marine LE PENPas-de-Calais 11ème circonscription
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M. Bruno BILDEPas-de-Calais 12ème circonscription
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M. Louis ALIOTPyrénées-Orientales 2ème circonscription
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LISTE DES ÉLUS FN
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Abstention historique pour le 2nd tour des législatives : 57%
La vague LREM du premier tour se confirme avec environ 360 sièges, en baisse par rapport aux derniers sondages, qui créditaient LREM de 440 à 470 sièges. La droite arrive derrière avec 130 places à l'Assemblée nationale, La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon et le PCF remportent 28 sièges tandis que le PS en récolte 46.
Le FN aurait 8 députés (dont 5 dans le Nord : Marine Le Pen, Bruno Bilde, José Evrard, Ludovic Pajot et Sébastien Chenu). Emmanuelle Ménard, Louis Aliot et Gilbert Collard sont élus dans le Sud.
De son côté, il semble que Jacques Bompard soit réélu.
Estimation IPSOS à 20h :
Côté PS, Jean-Christophe Cambadélis démissionne de la tête du PS.
Jean Lassalle (DVD) est réélu.
Sophie Montel (FN) et Florian Philippot sont battus.
Guillaume Peltier (LR) entre à l'Assemblée. Philippe Gosselin est réélu.
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°476
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Traumatisée à l'idée de se retrouver à Pôle emploi, Nathalie Tucausetropmauricette, ne supporte pas qu'un passant lui refuse son tract...
La malheureuse vient de subir une agression sans nom
Nathalie Kosciusko-Morizet a perdu toute dignité en feignant un malaise après une altercation avec un passant, lors d'une distribution de tracts sur un marché du Ve arrondissement. L'ancienne ministre, en ballottage défavorable dans la 2e circonscription de Paris face à un candidat REM, a poussé le ridicule jusqu'à faire semblant de perdre connaissance durant plusieurs minutes, provoquant l'intervention des pompiers.
Le terrible skinhead qui lui refuse son tract
Son « agresseur », un homme d'une cinquantaine d'années, lui a juste jeté son tract au visage en la traitant de « bobo de merde ».
Et le pauvre Philippot se croit obligé de se fendre d'un message larmoyant d'un ridicule rarement égalé...
Les messages de soutien de représentants du Système (Hidalgo, Ciotti, Valls, Balkany, Florian Philippot, etc) fleurissent sur Twitter comme si elle avait pris une rafale de kalachnikov.
Le Premier ministre, Édouard Philippe, lui a même a rendu visite à l'hôpital Cochin, vont-ils pousser le délire jusqu'à éteindre la Tour Eiffel ce soir et mettre les drapeaux en berne ?
Lire le blog de Thomas Joly cliquez ici
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Révolution nationale en Inde par Georges FELTIN-TRACOL
Chers Amis de Radio-Libertés,
Focalisés par la campagne présidentielle française, les commentateurs politiques ne se sont pas intéressés aux élections provinciales survenues en Inde ce printemps. À tort ! Cinq provinces (l’Uttar Pradesh, Goa, Manipur, le Pendjab et l’Uttarakhand) renouvelaient leur parlement local. L’enjeu était de taille pour le Premier ministre fédéral, le nationaliste Narendra Modi. D’abord, avec 220 millions d’habitants, l’Uttar Pradesh est l’État le plus peuplé de l’Union indienne, ce qui donne une indication fiable de l’opinion publique. Ensuite, en novembre 2016, afin de lutter contre la corruption, l’enrichissement mafieux et le travail au noir, Modi ordonna le retrait immédiat des grosses coupures alors que 98 % des transactions financières se réalisent par des paiements liquides, provoquant ainsi un incroyable chaos économique et monétaire. Enfin, ces élections avaient valeur de test national pour le BJP (Parti du peuple hindou) au pouvoir depuis juin 2014. À la surprise générale, le BJP de Modi a remporté quatre provinces sur cinq, seul le Pendjab est revenu à l’opposition (le Parti du Congrès). En Uttar Pradesh, le scrutin majoritaire uninominal à un tour accorde au BJP près de 310 sièges sur 403 !
Créé en 1980, le BJP obtint quatre ans plus tard 7,74 % et deux sièges de députés fédéraux. Au pouvoir entre 1998 et 2004 dans le cadre de l’Alliance démocratique nationale (ADN) qui fédère vingt-quatre partis dont le Shiv Shena du Maharashtra et l’étonnant Parti socialiste révolutionnaire bolchevik au Kérala, le BJP conforte son assise électorale pour les échéances de 2019 et renforce la popularité de son chef. En fin politique, Narendra Modi a choisi comme Ministre en chef (Premier ministre régional) de l’Uttar Pradesh un sadhu, un ascète hindou. Ancien député fédéral de 44 ans, Shri Yogi Adityanah souhaite interdire l’abattage des vaches au nom de l’Hindutva (l’hindouité). Poursuivi dans dix-huit affaires judiciaires pour incitation à la haine et un temps emprisonné pour incitation à la violence, le nouvel homme fort de l’Uttar Pradesh s’oppose avec force aux deux religions étrangères qui menacent l’identité spirituelle indienne : l’islam (les musulmans sont 138 millions, soit 13,4 %) et les différents prosélytismes chrétiens.
Il est regrettable de ne pas s’intéresser à l’Inde, car une véritable révolution nationale s’opère dans ce pays qui,en 2050, sera le plus peuplé au monde.
Bonjour chez vous !
Georges Feltin-Tracol
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 37, diffusée sur Radio-Libertés, le 9 juin 2017.
http://www.europemaxima.com/revolution-nationale-en-inde-par-georges-feltin-tracol/
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Ecologie de droite vol. 2 - Orages d'acier - 04/06/2017
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Ecologie de droite vol. 2 - Orages d'acier - 04/06/2017
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Marion Maréchal-Le Pen, génération Macron ?
Le texte à quelques semaines mais l'analyse est très pertinente et surtout d'actualité :
"Donc, Marion Maréchal-Le Pen s'en va. Renonce à tous ses mandats, à l'Assemblée et au Conseil Régional PACA. Elle s'en va travailler dans la vraie vie, loin de la politique professionnelle. Gagner ses galons de non-professionnelle de la politique. Dans les années qui viennent, désormais, ce genre de pas de coté en politique sera de plus en plus tendance. Il ne sera plus possible de briguer des suffrages sans afficher sur son CV de candidat un passage par le monde du travail, le vrai.
Marion Maréchal-Le Pen l'écrit à ses électeurs. Le temps du professionnel de la profession est révolu: "Je pense que l'époque des politiciens déconnectés du réel avec des décennies de mandat électif derrière eux est révolue. Si nous voulons rendre ses lettres de noblesse à la politique, il faut prouver aux Français qu'il existe aussi des élus libres et désintéressés refusant de s'accrocher coûte que coûte à leur statut et à leurs indemnités". Avec l'élection de Macron, une nouvelle ère s'ouvre, qui décrète que l'on ne pourra plus faire de la politique comme avant (...). La jeune députée du Vaucluse le sait. Mais elle sait aussi bien plus encore.
Marine Le Pen a perdu plus qu'une élection, et un débat. Elle s'est perdue elle-même. Nous avons déjà écrit ici que la fille, comme le père, dirigeant inamovible du Front national était une fin politique (...) Depuis le débat (...) et le score accablant du second tour, des cadres du FN font savoir que décidément, Marine n'a pas été la hauteur. Et posent la question de la pertinence du maintien du leadership de l'héritière. Certains vont même jusqu'à confesser qu'ils ont éprouvé une sorte de honte à la voir ainsi s'abîmer en une soirée. Ici réside la plus grande défaite de Marine Le Pen, acté par la mise en retrait de la nièce: elle est désormais contestée parce que contestable.
Florian Philippot est l'autre grand vaincu de l'histoire. Ce qu'a porté et incarné Marine Le Pen durant cette élection, ce naufrage oratoire face à Emmanuel Macron, c'est son œuvre ruinée. Seul, le Front national n'y arrive pas (...) Le gaullisme d'importation. Le chevènementisme d'opérette. Le patriotisme républicain jaurésien. Rien n'a fonctionné comme prévu… La triangulation Philippot s’est fracassée sur une double réalité politique. D’une part, les limites politiques et intellectuelles de Marine Le Pen. D’autre part, sur la mutation des droites engendrée par le populisme chrétien et la demande de conservation sociétale. Si Marine Le Pen est la femme de l’impossibilité gouvernementale, Florian Philippot est l’homme de l’impossibilité politique. En vérité, il n’a pas adapté le Front national à la droite qui vient, à la mutation sociétale qui s’est opérée sous le quinquennat Hollande, il l’a handicapé.
Oui, Marion Maréchal-Le Pen sait tout cela. Que le temps de Marine et de Florian est désormais compté. Qu’elle est, elle et elle seule, en capacité d’incarner un avenir qui réalise la synthèse entre le lepénisme historique, la transformation du FN en parti de gouvernement et l’accomplissement de l’alliance tactique entre un nouveau FN et la partie de la droite LR alignée sur une même vision de la France et des Français: France catholique, conservatrice et contre-révolutionnaire… La France Manif pour tous… Marion Maréchal-Le Pen, contrairement à Philippot, n’a jamais méprisé cette France en l’assimilant à la culture des Bonsaï. Elle l’a accompagnée et s’y est identifiée, en prévision de l’avenir.
Long est le chemin qui sépare le FN de 2022. Au fond, qu’avait à gagner Marion Maréchal-Le Pen à demeurer députée du Vaucluse ? Pas grand-chose en vérité. Un député de l’opposition ne sert déjà pas à grand-chose, alors que dire d’un député du FN, promis à l’inutilité totale. Elle renonce ainsi à une vanité pour en espérer une autre, plus accessible sans doute, s’offrant le luxe de contempler les inévitables déboires promis à sa tante Marine Le Pen et son obligé Florian Philippot… Et qui sait si ces deux-là n’entreront pas en conflit l’un contre l’autre, dans l’espoir de se sauver?
Marion Maréchal-Le Pen ne sera pas celle qui soutient ce qui tombe. Politiquement et judiciairement. Faut-il ici rappeler que Marine Le Pen risque d’être à tout moment rattrapée par la justice dans l’affaire des assistants parlementaires du Parlement européen? Et qu’elle pourrait bien se trouver empêchée, au bout de plusieurs années de procédure, d’être judiciairement candidate à l’élection de 2022?
Marion Maréchal-Le Pen, ayant plus à perdre qu’à gagner dans les semaines et les mois qui viennent, a choisi la sagesse et le confort. Elle n’a plus qu’à attendre, tranquillement, de devenir l’indispensable recours. C’est aussi l’un des effets paradoxaux de l’élection d’Emmanuel Macron, qui ouvre un appel d’air à l'émergence d’autres figures nationales dans les années qui viennent. Marion Maréchal-Le Pen, génération Macron."
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Les illusions bonapartistes
À l'heure où ces lignes sont écrites les évaluations les plus contradictoires confrontent les hypothèses de retournement, ou au contraire d'alourdissement, sous 48 heures désormais, des résultats du premier tour des législatives dans cette interminable séquence électorale.
Une chose est d'ores et déjà certaine : quelle que soit son assise parlementaire, le nouveau pouvoir sera bonapartiste et jacobin. Il l'a promis et ce genre de promesses sont en général tenues. Par exemple : il tendra à renforcer le contrôle et l'intervention étatiques sur la sécurité sociale, sur la vie interne des partis politiques, ou de ce qui en subsistera sur les finances des collectivités locales, sur la vie des établissements scolaires, etc. Il se propose également d'orienter, par une fiscalité plus lourde sur l'immobilier, l'épargne des Français.
Certains journaux, en France et à l'étranger, ont déjà commencé à caricaturer notre nouveau président en premier consul.
La chose n'est pas entièrement nouvelle : déjà The Economist en 2007 avait portraituré en première page un Sarkozy transformé en équestre petit Napoléon. Aujourd'hui le même journal se demande si M. Macron peut sauver l'Europe et le montre marchant sur les eaux.
L'intéressé met lui-même quelque ingénuité à dépasser de telles outrances. Il ne daigne pas s'identifier à un Napoléon Bonaparte, qui avait été poussé vers le pouvoir par ses succès militaires, immortalisés par les images d'Épinal de Bonaparte au Pont d'Arcole, du siège de Toulon, de la bataille des Pyramides, etc. Macron préfère l'image de Jupiter. Cette modestie de violette l'honore.
Reste que dans la tradition politique, et c'est bien là le drame, la domination bonapartiste et jacobine reste sans partage. (1)⇓
Quand ce qui tient lieu de droite encense cet héritage elle semble ignorer qu'il vient directement de la révolution française. De ce point de vue la vieille AF s'est toujours trompée de public, visant toujours, au nom du nationalisme hier, du souverainisme aujourd'hui le public bonapartiste alors que toute sa doctrine aurait dû l'en écarter. (2)⇓
Tant que cette nuisance et ce contresens n'auront pas été écartés, on ne s'étonnera pas d'entendre des raisonnements du type "il fera des réformes", espérant sans doute que les assouplissements du Code du Travail fonctionnent comme le Code Civil de 1804 dans la foulée, certes, du plébiscite de 1802 faisant de Bonaparte le premier consul à vie, mais aussi grâce au travail des grands juristes réunis autour de Cambacérés : Bigot de Préameneu, Tronchet, Maleville et Portalis. Nous sommes aussi loin du compte sur ce terrain que sur celui des campagnes militaires.
Il est assez clair, à qui observe les faits réels et non l'écume des réseaux sociaux, que cette nouvelle illusion bonapartiste est un leurre.
JG Malliarakis
Apostilles
1) Les aventures politiques boulangiste, gaulliste, etc n'en constituent que les suites logiques et quand De Gaulle proposa en 1969 de régionaliser le cadre français il fut rejeté par le corps électoral.⇑
2) Les maîtres de l'Action française, en leur temps, étaoient pourtant parfaitement clairs à ce sujet cf. Charles Maurras "Napoléon avec la France ou contre la France ?" qu'on peut lire en ligne; Jacques Bainville "Napoléon" ou Léon Daudet "Deux idoles sanguinaires : la Révolution et son fils Bonaparte" à télécharger sur Gallica, site de la Bibliothèque nationale. Malheureusement rien n'y fait, le public dans lequel ils recrutent leurs disciples reste le plus souvent peuplé d'indécrottables bonapartistes… Rappelons enfin que toute l'œuvre d'Emmanuel Beau de Loménie — mal vue des maurassiens en général – est construite en réfutation de l'illusion bonapartiste. Observant dans le coup d'État bonapartiste l'origine de la fortune des dynasties bourgeoises, il souligne la raison du culte napoléonien savamment entretenu par ceux qu'il appelle les "grands habiles"http://www.insolent.fr/2017/06/les-illusions-bonapartistes.html
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Tareq Oubrou et Tariq Ramadan démasqués par le Pr. Lina Murr Nehmé (2/3)