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Révélations : au tour de Nicolas Hulot

Les révélations se multiplient sur les ministres du gouvernement Édouard Philippe. Richard Ferrand, Sylvie Goulard, François Bayrou et Marielle de Sarnez ont déjà démissionné après des révélations. Muriel Pénicaud est également soupçonnée de ne pas avoir respecté des règles de mise en concurrence quand elle était en charge de l’organisme public Business France.

C’est désormais au tour de Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique. Selon les informations du Canard Enchaîné, la Fondation Nicolas Hulot (rebaptisée "Fondation pour la nature et l’homme" depuis qu’il a passé la main à Audrey Pulvar) a reçu des gros chèques depuis plusieurs années. Ainsi, EDF a versé 460.000 euros à la fondation jusqu’en 2012 – et 100.000 depuis. Un possible conflit d’intérêts pour celui qui va devoir bientôt prendre position sur l’EPR de Flamanville, détenu par EDF…

"De 2012 à 2017, Veolia a casqué 200.000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège même à son conseil d’administration".

Dans le champ de compétences du ministre de la Transition écologique, apparaît "l’écologie circulaire" (le recyclage des déchets), un marché brigué par… Veolia.

Par ailleurs, l’actuel ministre de la Transition écologique détient la société Éole Conseil, essentiellement alimentée par des royalties touchées sur les ventes des shampoings, gels douche et autres lunettes estampillés "Ushuaïa". Et le Canard Enchaîné de préciser :

"la marque appartient à TF1, mais la chaîne a cédé la licence à une dizaine de grands défenseurs de la nature, tels L’Oréal ou l’opticien Atoll. Hulot, qui a signé un contrat avec TF1, touche une partie des royalties. En 1992, ce deal juteux lui rapportait déjà 113.000 euros".

"A partir des années 2000, Éole Conseil a dégagé entre 480.000 et 715.000 de chiffre d’affaire par an".

Nicolas Hulot est le seul salarié de sa société et possède 99,9% des parts. Des bénéfices auxquels il faut ajouter son salaire annuel, 290 000 euros en 2013. Mais depuis, les chiffres sont beaucoup moins transparents. Les comptes de la société des années 2014 et 2015 ont été déposés sous le régime de la confidentialité.

Michel Janva

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