Le meilleur texte de Bill Bonner (mon ancien éditeur aux Belles lettres) à ce jour : On épuise la richesse de l’Amérique, publié le 11 juillet 2017 (la chronique agora).
Il explique comment politiciens, technocrates et humanitaires ont tout détruit et rendu le monde zombi. Je précise que je suis libertarien – et de tendance radicale. L’État impose le politiquement incorrect, donc on fabrique des tiroirs (extrême droite, conspiration, etc.) pour nous insulter, nous faire taire. Hoppe explique notre dégénérescence par la montée de l’étatisme.
En 1997, Michel Desgranges publie mon livre Le Coq hérétique où je m’en prends à l’étatisme franco-français. Je publie alors dans des revues libérales britishs (traduit par mon ami Paul Laughland) comme The European de William Cash. À l’époque, on croit encore un peu aux Anglais… Et puis Tony Blair arrive au Pouvoir et achève de détruire ce pays.
Depuis je découvre (et fais découvrir) les philosophes et historiens libertariens américains comme Hoppe, Raico, Butler et bien sûr, Rothbard (je vais publier un livre sur ces excellents auteurs aux éditions Avatar).
Je ne cite pas tout le texte de Bill Bonner : « La productivité stagne car trop de gens sont dissuadés de travailler. »
« La seule chose valable à retirer du tour d’Europe de Trump, c’est un discours en Pologne, où il s’en est pris à “ la progression insidieuse et constante de la bureaucratie gouvernementale qui épuise la vitalité et la richesse du peuple ”. »
On nous gave avec le néolibéralisme. En réalité, nous sommes dominés par un ordre mondial de technocrates, de politiciens, de bureaucrates, de banquiers. Gustave Le Bon le remarque à la fin du XIXe siècle ; Tocqueville l’avait prophétisé, et les guerres dites mondiales ont renforcé ces appareils militaro-industriels, étatiques et générateurs de catastrophes (ils ont tué la culture et le cinéma par exemple, puis toute l’économie créatrice).