FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Les chiffres étaient passés inaperçus dans le lot de documents du projet de loi de finances pour 2018. En 2016 l’Etat aura versé aux associations 4,7 milliards d’euros de subventions. Et ce montant a doublé par rapport à 2015. Sur les près de 57 000 bénéficiaires, près de 900 associations reçoivent plus d’un million d’euros chacune.
C’est l’AFPA (l’association pour la formation professionnelle des adultes) qui reçoit le plus gros montant avec 154 millions d’euros.
Elle a pourtant été critiquée par la Cour des Comptes pour sa gestion.
Ensuite, quatre associations spécialisées dans l’hébergement social et l’accueil d’immigrants totalisent 217 millions d’euros : COLLIA (anciennement Association de formation des travailleurs africains et malgaches), AURORE, FRANCE TERRE D’ASILE et EMMAUS SOLIDARITE.
Ces associations immigrationnistes sont ainsi financées par l’Etat pour encourager l’immigration et aider les clandestins à faire des recours en justice contre l’Etat !
Le Fonds de financement du dialogue social reçoit quant à lui 33 millions d’euros. Il permettra à huit centrales syndicales de se partager un pactole de 100 millions d’euros grâce à la nouvelle taxe syndicale imposée aux entreprises.
Il faut ajouter à ces subventions de l’Etat les commandes publiques et les aides des autres collectivités territoriales.
La seule Mairie de Paris a distribué en 2015 quelques 310 millions d’euros aux associations (soit 140 € par habitant). En définitive, l’INSEE estime à 47 milliards d’euros la dépense publique totale dont bénéficient les associations.
La sous-traitance associative de missions de service public ne va pas sans poser quelques problèmes…
Le contrôle des dépenses par le Parlement est aléatoire et les entorses au principe de neutralité du service public sont fréquentes. Ainsi la Ligue de l’enseignement qui reçoit 27 millions d’euros n’a pas hésité en 2015 à appeler à faire barrage au Front national. Quant à France Terre d’Asile, son idéologie est clairement affichée de promouvoir l’asile sans limite.
Dans le but de mettre un terme au gaspillage public, Contribuables Associés suggère une réduction de 50 % des subventions et un contrôle renforcé.