Plagiant une nouvelle fois le slogan popularisé chez nous dans les années 80 par Jean-Marie Le Pen qui s’était approprié la formule reaganienne (America is back) dans sa version française, Emmanuel Macron a (de nouveau) assuré hier, lors de la grand messe de la mondialisation à Davos, que « la France est de retour » . « France is back » a-t-il assuré dans la langue de l’empire. Soucieux de montrer à nos compatriotes qu’il comprend leurs craintes (et leur colère) bien légitimes , c’est en Français qu’il a exhorté les puissants à mettre en place un « nouveau contrat mondial » face à une mondialisation « qui tire le monde vers le bas. » Faute de quoi, a-t-il solennellement averti, « les extrémismes gagneront dans 10 ou 15 ans dans tous les pays. » A dire vrai les Français sont nombreux à constater que les extrémistes sont déjà au pouvoir depuis des décennies. Ces extrémistes aux commandes ce sont justement aujourd’hui les Macron, les Trudeau, les Merkel, la Commission européenne et leurs amis. Tous ceux qui appliquent des politiques qui paupérisent les peuples, qui imposent des directives de destruction massive de notre identité charnelle, culturelle, civilisationnelle, de notre souveraineté, de notre prospérité économique, pour répondre aux ajustements obligatoires de la mondialisation, aux règles d’airain du laisser faire-laisser passer planétarien. Bien évidemment, dans la propagande officielle, l’épithème d’extrémiste n’est réservé qu’aux contempteurs de ce Système à tuer les peuples, à commencer par les plus pacifiques, notamment les hommes et les femmes du FN.
Les médias aux ordres, détenus par une poignée de grands groupes financiers, ne sont pas les derniers à relayer servilement la propagande de l‘Etablissement, ils en sont certes un rouage essentiel, consubstantiel. Pourtant si l’on en croit le sondage publié hier dans La Croix, la confiance dans Français dans les médias traditionnels progresserait, la loi macronienne en gestation visant à criminaliser les fausses nouvelles (fake news) serait plébiscitée, la défiance vis-à-vis d’internet (on y trouve certes le pire comme le meilleur) grandissante… Pourtant, à lire cette enquête dans le détail, on s’aperçoit que télévisions, radios et journaux sont de moins en moins regardés, écoutés et lus – le décrochage est impressionnant chez les plus jeunes et dans les catégories populaires. De même, et c’est aussi tout à fait éclairant, moins d’un Français sur quatre (24%) estime que les journalistes exercent leur métier en toute indépendance vis-à-vis de leur direction et des puissances d’argent (ce qui revient au même).
Quant aux nouvelles technologies de communication, de l’information, aux réseaux sociaux, ils ne sont pas exempts de critiques lourdes, ni de techniques de manipulation(s) dont les systèmes totalitaires du passé auraient rêvé. Il est plus largement tout sauf anecdotique que les grands pontes de la Silicon Valley privilégient pour l’éducation de leurs enfants les vraies livres et non les tablettes, l’écriture au stylo et le tableau noir plutôt que l’ordinateur et bannissent massivement de leur sphère privée les objets connectés; ça c’est bon pour les crétins de consommateurs matraqués par la pub qui n’ont rien compris… Bill Gates, le fondateur de Microsoft « l’une des plus grandes entreprises d’informatique au monde»,« (a) inculqué des règles très strictes à son domicile concernant l’utilisation des objets connectés.» «(Il) ne semble pas apprécier voir ses enfants utiliser les technologies. Pour (Bill Gates) , il est important de cadrer l’utilisation des technologiques des plus jeunes (…). »
« Il faut dire que plusieurs études ont déjà démontré l’aspect néfaste d’une surutilisation des smartphones et autres technologies, notamment sur la concentration, mais aussi sur les relations sociales. C’est une véritable dépendance qui se construit pour ce moyen de communication qui prend toujours plus de place dans nos vies, surtout chez les adolescents. Une préoccupation de plus en plus inquiétante pour les parents, mais aussi pour les chercheurs en psychologie de la Silicon Valley. On pourrait penser que Bill Gates soit de la vieille école, mais Steve Jobs semblait partager également son raisonnement. Le PDG d’Apple ne laissait pas ses enfants utiliser ses propres produits à la maison. »
Les critiques pleuvent aussi ces derniers temps sur Facebook. Après les révélations de son ex-président, Sean Parker, Chamath Palihapitiya, qui en fut le vice-président en charge de la croissance des audiences, a balancé lui aussi sur les méthodes (extrémistes) du géant américain. En décembre rapportait le site sciencepost « Sean Parker (admettait) avoir aidé Mark Zuckerberg à construire un monstre et que Dieu seul sait ce que ça fait aux cerveaux de nos enfants. Des mots lourds de sens alors que Facebook dépasse aujourd’hui les deux milliards de membres. Chamath Palihapitiya (…) a donc emboîté le pas de Sean Parker. Sa mission principale était de faire en sorte que de plus en plus d’internautes s’inscrivent au réseau. L’intéressé, invité par la Stanford Graduate School of Business le 13 novembre 2017, a fait une déclaration détonante : Les boucles de réaction à court terme, dopaminergiques, que nous avons créées sont en train de détruire la façon dont la société fonctionne. Facebook érode les fondements du comportement des gens at-il affirmé, avouant qu’il éprouvait une énorme culpabilité pour avoir mis au point des outils qui déchirent le tissu social . L’ancien cadre ne s’est pas arrêté là et a annoncé avoir abandonné les réseaux sociaux quels qu’ils soient, les qualifiant de merdes que même ses enfants ne sont pas autorisés à utiliser.»
Si l’addiction, l’utilisation compulsive desdites technologies et des réseaux sociaux produisent des effets délétères, très inquiétants, bien réels, les Français perçoivent aussi les grosses ficelles à l’ancienne qui sont utilisées plus classiquement par nos adversaires. Celles qui visent aussi à éroder les les fondements du comportement des gens en caricaturant ou en privant de tribune les lanceurs d’alerte qui comme Bruno Gollnisch ne parlent pas la langue de coton, refusent le prêt-à-penser et les faux bons sentiments. Pourtant élu de la circonscription Grand Est, le député européen frontiste n’a ainsi pas été invité à participer à la Conférence-débat La politique migratoire de l’Union européenne à l’aune de la protection des droits fondamentaux, organisée le 23 février prochain à Toulon, en partenariat avec l’antenne locale du Bureau d’information du Parlement européen.
C’est Marie-Christine Vergiat, affiliée au parlement européen au groupe Gauche unitaire européenne, qui a été choisie pour ronronner dans le même entre-soi avec les autres conférenciers. Une immigrationniste forcenée, favorable à l’accueil massif des immigrés clandestins (rebaptisés exilés en novlangue mélenchoniste et communiste). Ancienne adhérente du PS, ex conseillère au cabinet de Martine Aubry ( ministère des Affaires sociales ), ayant siégé de la direction de la Ligue des droits de l’homme et de la Fédération des oeuvres laïques, Mme Vergiat est aujourd’hui membre du Conseil national du Front de Gauche et du Parti de la Gauche européenne. Un CV qui lui donne une légitimité que Bruno Gollnisch ne saurait avoir, lui qui a le front de défendre les Français d’abord; à commencer par nos compatriotes les plus modestes, les plus exposés aux ravages d’une babélisation encouragée pareillement par l’extrême gauche et la haute finance hors-sol.