Il existe au moins un large consensus chez nos compatriotes sur la nécessité de faire de l’école le lieu d’une transmission efficace des savoirs (de base) mais aussi de la sanctuariser, de la protéger des violences et des tensions qui règnent dans l’espace public. C’est en tout cas un des objectifs affichés du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Il l’a redit le 1er février, à l’occasion de l’invitation faite au président du Crif, Françis Kalifat, de venir discuter au ministère. Une occasion pour ce dernier de faire passer quelques consignes et pour le ministre de dire qu’il entend également travailler avec le Crif. « Autour du FN, on doit maintenir lecordon sanitaire, ne pas faire sauter le verrou moral » affirmait il y a peu M. Kalifat et deMorale il fut question au cours de cette rencontre. M. Blanquer a souligné sur Twitter s’être entretenu avec le représentant communautaire « des principes de la République, au fondement de notre école pour transmettre des savoirs et des valeurs. L’école est le premier vaccin républicain contre toutes les haines. » Piqûre de rappel précise le communiqué du Crif « afin qu’ils (les enfants et adolescents, NDLR) apprennent à agir et à réagir en qualité de citoyens avertis. »
Les intervenants de la Licra, du Mrap, de la Ldh, de SOS racisme sont déjà les bienvenus dans de nombreux établissements, faut-il en rajouter encore dans la soumission au communautarisme…au nom de la République une et indivisible ? Certains vaccins dits républicains font peur, et pas toujours pour de mauvaises raisons, et l’Ecole républicaine ne se veut-elle pas laïque et garante d’une neutralité idéologique?… du moins si l’on écoute les discours publics des ministres successifs de l’Education dite nationale. Dans les faits les établissements scolaires n’échappent pas à la propagande progressiste, droit-de-l’hommiste, cosmopolite la plus grossière, avec ses cours d’éducation civique souvent très orientées ou encore son antiracisme (faux nez de l’immigrationnisme) militant.
Une propagande qui comme à chaque fois se fracasse sur le mur du réel, notre pays étant nommément désigné par nos voisins européens comme un contre-modèle du fait des conséquences de sa folle politique migratoire. Même en Allemagne, le parti anti-immigration AfD communique dans sa dernière campagne sur ce thème, à l’instar du député Alice Weidel qui écrit sur ses affiches que « l’Allemagne doit se protéger de toute urgence des violences qui se passent en France, et de l’ambiance de guerre civile à Calais. »
Samedi à Cottbus (Etat de Brandebourg, dans l’est de l’Allemagne), plusieurs milliers de personnes ont ainsi manifesté contre la présence et les violences récurrentes des immigrés-migrants-réfugiés-exilés après deux nouvelles attaques au couteau perpétrées par des Syriens. Une violence qui grimpe en flèche partout en Allemagne depuis la submersion migratoire initiée par Angela Merkel . Preuve du basculement de l’opinion, la contre-manifestation organisée par l’extrême gauche, historiquement puissante outre-Rhin, a fait un bide. Notons que cette mobilisation citoyenne contre l’immigration a marqué un point puisque devant les risques de dérapages, l’envoi de migrants à Cottbus a été suspendu.
De dérapage et un très sérieux, il a été question samedi à Macerata, une ville moyenne de la région des Marches, dans le centre de l‘Italie. Un jeune homme, Luca Traini, y a blessé par balles avec son revolver six migrants africains. Décrit dans les médias comme ayant des sympathies fascistes, il avait été plus prosaïquement candidat l’année dernière sur une liste pour des élections communales, non loin de là à Corridonia, sous l’étiquette de la Ligue du Nord. Le dirigeant de de la Ligue, Matteo Salvini, a réagi fermement: « Quelqu’un qui tire est un délinquant, abstraction faite de la couleur de la peau », attaque dénoncée comme on s’en doute par tous les partis italiens. Lien ou non de cause à effet, cette commune avait défrayé la chronique deux jours auparavant avec l’arrestation d’un criminel multirécidiviste, un dealer Nigérian demandeur d’asile qui a sauvagement assassiné, avant de la découper morceaux, une jeune italienne de 18 ans, Pamela Mastropietro, qui s’était échappée d’un centre de désintoxication situé à Corridonia,
Un nouveau drame qui intervient à quelques semaines des législatives en Italie, scrutées avec inquiétude par les euromondialistes, car elles seraient susceptibles de créer un véritable bouleversement, les partis eurosceptiques, populistes et anti-immigration, à en croire les sondages, étant largement favoris. Matteo Salvini a cependant rappelé que cette attaque est aussi le fruit indirect de l’invasion migratoire. « J’ai hâte d’arriver au gouvernement pour ramener dans toute l’Italie la sécurité, la justice sociale et la sérénité. » a-t-il affirmé. Mouvements patriotiques et anti-bruxellois qui, particulièrement dans ce contexte, n’ont rien à gagner à une quelconquestratégie de la tension, aux débordements, aux violences, aux provocations qui ne pourraient que conforter le système en place en effrayant les électeurs.
Bruno Gollnisch le rappelait en octobre dernier à l’occasion de succès remportés par la Ligue du Nord, les électeurs italiens connaissent le combat identitaire mené ces dernières années par la Ligue du Nord contre l’immigration sauvage, particulièrement au moment ou ils sont confrontés à une augmentation considérable des viols, des agressions violentes, des exigences communautaires. L’Italie est en première ligne face à la submersion migratoire, laquelle est aussi une conséquence de l’inféodation du gouvernement italien à la politique pusillanime menée par les instances bruxelloises dans ce domaine.
Quid de la France ? Après la série d’échecs enregistrée aux sénatoriales en septembre et lors des trois municipales partielles de décembre, les deux candidats macronistes en lice ce dimanche pour le second tour des législatives partielles ont mordu la poussière face à LR dans le Territoire de Belfort et même dans le Val d’Oise malgré la mobilisation sur le terrain du Premier ministre Edouard Philippe et du patron de LREM Christophe Castaner . Avec une abstention oscillant hier entre 74%( à Belfort) et 80% (dans la première circonscription du Val d’Oise), les soutiens du gouvernement ont eu beau jeu de dire que cette participation anémique ne permet pas de tirer de conclusions de ces deux nouveaux revers. Mais force est de constater que ladite abstention pour des partielles n’est en rien exceptionnelle…et qu’elle impacte particulièrement LREM et ses soutiens.
Une majorité présidentielle porteuse d’un programme, faut-il le rappeler, que dans ses grandes lignes les Français rejettent souvent à une très large majorité. Nos compatriotes qui refusent l’immigration massive (les mesures cosmétiques, hypocrites prônées par le gouvernement ne sont pas à la hauteur de l’enjeu), le règne du laisser faire-laisser passer peuvent- ils espérer arracher notre pays au déclin, en se contentant de voter LR ? C’est-à-dire en apportant leurs suffrages – du moins parlons-nous de ceux qui votent encore…- aux candidats du parti de la girouette Laurent Wauquiez qui refuse toute alliance, même locale, avec le FN? Posez la question c’est y répondre.