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L’immigrationnisme onusien et sa propagande

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Par André Posokhow, consultant ♦ L’année 2018 sera une année cruciale pour ceux qui refusent l’invasion migratoire avec la perspective d’un pacte mondial des migrations qui est appelé à être ratifié en décembre prochain au Maroc. D’ores et déjà, les propagandistes en chef du monde onusien balisent les négociations en cours par des déclarations publiques dont l’écho est mondial.

Le bourrage de crâne de l’Organisation Mondiale pour les Migrations (OIM)

Les déclarations du directeur général de l’OIM

L’OIM est une agence intergouvernementale qui se situait en dehors du système de l’ONU. A la suite  de la signature d’un accord en septembre 2016, d’intergouvernementale elle est devenue « l’agence de la migration des Nations unies » comme l’a qualifiée W.L. Swing, directeur général de l’OIM et ancien diplomate américain.

W.L. Swing est un homme prolixe. Déjà, en 2015, à une réunion spéciale sur la migration irrégulière dans la région de l’Océan indien il a déclaré entre autres : « La migration est inévitable, nécessaire et fortement souhaitable si elle est bien gérée. »

En janvier 2018, invité de France 24 qui lui a tendu un micro complaisant, il a renouvelé ses appels : « La migration n’est pas un problème à résoudre, c’est une réalité humaine à gérer. » Selon lui, le phénomène migratoire a toujours été « positif pour le développement de l’humanité. »

Retenez bien ces affirmations et ces formules jamais démontrées. Vous les  entendrez encore plus dans les mois qui viennent.

Le martèlement par les tweets à répétition

Déjà, en mai 2017, un tweet de l’OIM affirmait : « Avec 244 millions de personnes en déplacement les migrations sont inévitables, nécessaires et souhaitables ».  

Ce tweet était agrémenté d’images de migrants avec pour chaque image un adjectif culpabilisant : sans papiers, oubliés, discriminés, passés en fraude, exploités, manquants, ignorés mais reconnaissants (Ô combien à Ozanam), qualifiés, pleins de ressources, pleins d’espérance, ambitieux, performants et surtout humains, humains, humains ad libitum.

Exactement le même tweet, la même video avec les mêmes affirmations ont été repris le 1er avril 2018 par l’OIM, ce qu’a noté Breizh-Info qui a souligné à quel point ce battage pro invasion migratoire était contraire au sentiment largement majoritaire des peuples de l’UE et a d’ailleurs suscité de vives réactions.
L’ONU : un soutien militant et partisan en faveur des migrations
Le sens de l’histoire selon le secrétaire général de l’ONU
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ancien premier ministre socialiste portugais, a donné l’orientation de son mandat concernant la gestion des migrations en novembre 2016, quelques semaines avant sa prise de fonction. Les propos qu’il a tenus selon La Croix, ne sont pas surprenants de la part de celui qui fut haut-commissaire aux réfugiés des Nations unies de 2005 à 2015 :
– « Il faut reconnaître que la migration est inévitable et qu’elle ne s’arrêtera pas ». Nous reconnaissons là  l’antienne déjà relevée chez l’OIM
– « La migration n’est pas le problème, mais la solution »,
– « les sociétés multi-ethniques, multiculturelles, multi religieuses qui se construisent sont une richesse ».
– « La gestion de la migration est une question de souveraineté nationale, cette approche est extrêmement limitée ».
Ces affirmations sont autant d’axiomes : des propositions considérées comme évidentes, et  admises sans démonstration. Et de fait ceux qui tiennent ces propos se gardent bien de s’aventurer sur le terrain plus qu’incertain de l’argumentation. Ils pourraient être durement contrés par des spécialistes compétents comme Xavier Raufer qui, sur TV Libertés le 1er avril dernier, a réfuté vigoureusement l’argument de l’inévitabilité de l’invasion migratoire.
Rappelons, à titre d’exemple, qu’il n’y a pas d’immigration au Japon et que les réfugiés s’y comptent sur les doigts d’une main. A notre connaissance personne n’y trouve rien à redire.
Rappelons également que les pays de Visegrad ont réussi à arrêter l’invasion et à éviter qu’elle soit inévitable.
La submersion migratoire n’est pas un phénomène aussi spontané et imprévisible qu’un tsunami ou une éruption volcanique. Elle  est voulue par l’oligarchie financière, médiatique et politique et nos gouvernants en sont  les complices, conscients pour beaucoup d’entre eux, par lâcheté et incurie pour les autres.
En réalité Gutteres, par ses propos, a jalonné le programme de ses nouvelles fonctions :
– « Bâtir des frontières sensibles au besoin de protection des personnes », en réalité les ouvrir bien large.
 Partager le fardeau » de la crise migratoire. C’est ce que refusent les pays de Visegrad.
– « Développer des opportunités d’immigration légale, seule façon de lutter contre les réseaux criminels », c’est-à-dire accorder des visas à tous ceux qui le demandent.
Lorsque l’ONU engage ses membres à accueillir des clandestins sans les consulter
Si Israël a construit un mur infranchissable qui a bloqué l’invasion migratoire, il demeure une soixantaine de milliers de clandestins africains qui colonisent la banlieue de Tel Aviv comme l’explique Présent. Nétanyahou avait bâti un plan pour en renvoyer une grande partie chez eux, ce qui constituait un mauvais précédent pour l’ONU. Celle-ci a conclu un accord avec lui en avril 2018 pour renvoyer ces « chances pour Israël » dans des pays occidentaux comme l’Italie qui a refusé et l’Allemagne. Celle-ci a indiqué qu’elle n’avait même pas été informée !
Certes le premier ministre israélien a abandonné son plan. En revanche il faut souligner la démarche de l’ONU qui, en pleine violation, on peut dire dans le mépris complet de la souveraineté de pays qui sont tout de même autre chose que le Luxembourg ou Saint Marin, leur attribue, proprio motu, des quotas de clandestins à la suite d’un accord avec un pays tiers.
Que l’ONU devienne l’autorité mondiale des migrations aussi bien au plan de l’idéologie et des principes que des décisions qui ne pourront qu’être supranationales, c’est ce que vise son secrétaire général, agent objectif de l’oligarchie mondialiste.
Conclusion
Par leurs déclarations infondées et insidieuses qui sont autant d’arguments d’autorité, aussi bien Gutteres que le directeur général de l’OIM ont lancé la préparation psychologique et politique des négociations qui doivent permettre, en cette année 2018, la conclusion d’un pacte mondial sur les migrations, prémices d’un droit international et d’une gouvernance supranationale des migrations.
C’est l’actualité de ce pacte qui fera l’objet du prochain article de Polémia.
André Posokhow
Crédit photo : Par Cancillería Ecuador [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons
 

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