Marion Maréchal a répondu aux questions de Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, et Gilles-William Golnadel, cofondateur de la web télé La France Libre.
« On a la fâcheuse habitude, en ce qui concerne les médias, de comprendre oui quand je dis non. Heureusement que c’est restreint aux médias, sinon, cela serait un peu compliqué à gérer. Au contraire, il s’agit plutôt d’acter mon retour à la vie civile avec ce projet qui est métapolitique. » « Mon projet est politique, au sens noble du terme. Vouloir former une nouvelle élite au service de la cité, c’est nécessairement politique. »
Marion Maréchal, qui souligne la défaillance des grandes écoles chargées de former les élites, déplore aussi la diabolisation de son académie.
« Vous enlevez le nom le Pen, passez dans la société civile, créez une école, et malgré tout, on vous traite d’école de fachos »,. « Je pense qu’ils ont peur qu’on puisse mettre le pied dans la porte, parce que si on arrive à mettre en place une école de qualité, exigeante, […] il est évident que c’est la démonstration que la domination intellectuelle de la gauche sur l’éducation supérieure est finie. »
« Il n’y a pas de victoire électorale possible sans au préalable une victoire culturelle, ou en tout cas l’accumulation de petites victoires culturelles qui permettent de changer l’état d’esprit des Français et d’avancer ». « Si j’utilise le terme “mâle blanc”, peu de gens s’en offusqueront dans la presse mainstream, mais si j’utilise le terme “mâle noir” ou “arabe”, tout le monde s’en offusquera. »
« Passer d’actrice de la vie politique à spectatrice, c’est délicat. Je n’ai pas de télévision chez moi et j’ai décidé de ne plus m’imposer les démonstrations de plateaux de télévision avec toujours les mêmes profils, les mêmes sensibilités, les mêmes idées, où l’opposition n’a pas le droit de cité. Parce que je n’ai qu’une seule envie, c’est d’être sur le plateau pour porter la contradiction. »