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  • Justice pour les mâles blancs!

    Après l’affaire Weinstein, la parole des femmes est devenue sacro-sainte. Dès lors, pourquoi s’embarrasser des principes du vieux monde que sont la présomption d’innocence et le respect des règles de la justice ?

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  • Pendant que Macron organise des bains de foule, Matteo Salvini chaleureusement accueilli à Gênes

    D'un côté :

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  • LA MÉMOIRE SÉLECTIVE DE L’UNION EUROPÉENNE (Jean Goychman)

    La décision prise par Donald Trump d’appliquer des sanctions commerciales à l’Iran place l’Union Européenne dans une situation inextricable. Les pays européens sont parmi les plus importants fournisseurs de l’Iran. La décision américaine interdit pratiquement – sous peine de sanctions financières insupportables – aux entreprises européennes de continuer à commercer avec l’Iran.

    L’Europe déclare la guerre à l’Amérique

    Dans cette situation, la Commission Européenne – qui s’apparente de plus en plus au gouvernement de l’Union Européenne – ne peut rester sans réagir. Rappelons simplement que le pouvoir décisionnel en Europe appartient, d’après les traités, au Conseil européen. Mais ça, c’est un peu de la théorie. En pratique, la question mérite d’être posée. Il y a quelques années, François Asselineau posait déjà la même question. Il rappelle les paroles de François Mitterrand, recueillies par Georges Marc Benamou peu de temps avant sa mort :

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » [1]

    C’était en 1995…

    Aujourd’hui, l’Europe est au pied du mur. Vassalisée depuis des années, voire des décennies par ce qu’il est convenu d’appeler le Deep State (en gros l’oligarchie financière et industrielle internationale) l’Union Européenne avait toujours mis ses pas dans les empreintes de ce dernier. Avec Trump, la donne semble avoir changé. Ses prédécesseurs, lorsqu’ils n’avaient pas été mis en place par ce « pouvoir de l’ombre » avaient cependant dû s’incliner devant lui, comme Nixon ou Carter [2]. Donald Trump paraît en totale opposition avec lui et entend bien exercer la réalité et la plénitude de son pouvoir de président. Plutôt enclin à remettre sur le devant de la scène la souveraineté et l’indépendance des nations, il ne peut que se heurter de front avec les mondialistes partisans d’un libre-échange non réglementé par les nations qu’ils aimeraient, au contraire, voir disparaître.

    La Commission européenne, qui a toujours accepté le principe d’extra-territorialité du droit américain, se trouve coincée par l’affaire iranienne. Lorsqu’en mai 2015 la BNP-ParisBas a été condamnée par la justice américaine, le silence des européens a été « assourdissant ».

    Aujourd’hui, Jean Claude Junker annonce, sur un ton quelque peu provocateur :

    « Nous sommes déterminés à protéger les opérateurs économiques européens engagés dans des affaires légitimes avec l’Iran […] C’est pourquoi le statut de blocage mis à jour par l’Union européenne entre en vigueur le 7 août ».

    Bigre, voilà un langage qu’on aurait aimé entendre en 2015. Car la loi de blocage date de 1996. Elle n’a jamais été appliquée. Pourtant les occasions n’ont pas manqué. Outre la BNP, qui avait soi-disant enfreint la loi d’embargo américaine envers le Soudan, les sanctions contre Cuba, la Libye ou l’Iran n’ont jamais été critiquées par l’UE. Cette tonitruante déclaration sera-t-elle suivie d’effet ?

    Qui va gagner la guerre ?

    Engagement sérieux ou « tartarinade », cela mérite qu’on s’y attarde quelque peu. Quels sont les rapports de force entre l’Amérique de Donald Trump et l’Union Européenne ? Pauline Mille a eu une réflexion intéressante sur le sujet. Tout d’abord, pourquoi les États-Unis invoquent-ils le droit d’externaliser leurs propres lois dans cette affaire ? Ils sont les plus forts, cela ne fait aucun doute, que ce soit sur le plan militaire ou sur le plan diplomatique. Ils décident et les autres, et en particuliers les européens, subissent. C’est ce qui s’est passé depuis des décennies. Il fallait l’aplomb d’un de Gaulle pour leur tenir tête…

    Pourquoi s’appuyer sur un droit inapplicable de fait ?

    Côté américain, pourquoi donc vouloir donner l’apparence d’un droit international qui est, de toutes façons, contraire aux décisions américaines ? Je pense que c’est un simple prétexte à usage interne ; Il faut se souvenir de se coté « messianique » du peuple américain, résultant à la fois de la « doctrine de Monroe » de 1823 et du côté « élu de Dieu » tel que décrit dans un article de John O’Sullivan en 1845 intitulé « la destinée manifeste ». Même si cette destinée manifeste n’est en réalité qu’un mythe créé pour justifier l’annexion du Texas, Trump veut s’appuyer dessus pour redonner son rôle de leader à l’Amérique. Cela implique d’être mieux que toutes les autres nations. Il sait très bien que l’Europe n’est pas une nation et, qu’à ce titre, elle ne peut opposer un droit international qu’elle n’est pas à même de défendre.

    Côté européen (et tout à fait entre nous) cela montre également la vanité de ces fonctionnaires européens qui pondent des directives à la chaîne sans se préoccuper de savoir si elles pourront avoir un effet quelconque… 

    Un coup pour rien dans un jeu aux règles indéfinies

    Comme le rappelle Pauline Mille, cette décision européenne interdit aux entreprises qui auraient déjà une activité commerciale avec un pays visé par des sanctions américaines de se soumettre à la volonté américaine. En cas de sanctions judiciaires à leur encontre par la justice américaine, celles-ci seraient indemnisées par l’Europe. C’est une histoire de fous… Cela revient à faire payer par les contribuables des pays européens les amendes infligées à des entreprises européennes qui auraient contrevenu au droit américain. Comment peut-on ne serait-ce qu’envisager une chose pareille. Kissinger va encore nous ressortir son fameux : « l’Europe… quel numéro de téléphone ? » destiné à montrer l’inexistence de l’Europe sur le plan politique et, naturellement, militaire. L’UE ne dispose d’aucun moyen de coercition dans cette affaire et tout ce cinéma n’est que vaine agitation. Il y a fort à parier que tout ce bruit va se calmer très vite et que « la raison du plus fort sera toujours la meilleure ».

    Jean Goychman 10/08/2018

    [1] Le Dernier Mitterrand – GM Benamou (éd. Plon).

    [2] L’État Profond Américain – Peter Dale Scott (éd. Résistances).

    https://minurne.org/billets/16862

  • Une stratégie pour l'AF ?

    Logo_action_francaise.jpgDans quelques jours, au château d'Ailly, le Secrétaire général du Centre royaliste d'Action française François Bel-Ker va dévoiler la stratégie du mouvement AF. Le programme du Camp 2018 est accessible en ligne en cliquant ici . Je ne suis pas le moins impatient à connaître enfin le projet concret du premier mouvement royaliste. Des lecteurs de ce blogue m'ont posé la question qui tue : "Ouvaton ?"
    Bien en peine de leur répondre à mon niveau de perception, je m'autorise néanmoins à penser un faisceau d'objectifs possibles, ce qui ne préjuge pas de leur pertinence. Signalons aux jeunes lecteurs avant de commencer que dans l'esprit maurrassien, le retour du roi n'est pas le but ultime mais la queue de trajectoire d'une analyse politique construite sur le nationalisme intégral. Même si aucune sacralité n'est ôtée à la monarchie attendue, elle est avant tout raisonnée. C'est le résultat d'une équation. Notons en passant que d'autres penseurs modernes, dont ce blogue a parlé, sont parvenus à la même conclusion de la nécessité d'un roi ; Erik von Kuehnelt-Leddihn et Hans-Hermann Hoppe pour ne citer qu'eux. En plus en schpountz, ça pose ! Donc, on peut faire de la politique sans commencer par le roi.

    Première question : il n'échappe à personne que l'époque remet en cause nos institutions, la révision constitutionnelle en discussion au parlement (que l'on veut réduire) et qui accroît la monarchisation de l'exécutif, est une réponse au projet de Sixième République populaire de la gauche. L'AF veut-elle s'insérer dans ce débat en proposant une étape jouable de la réforme car il est bien entendu que le retour du roi ex-nihilo est impossible encore, trop de politiques voulant faire le roi à leur tour. Une stratégie de tout-ou-rien ne mènera nulle part.
    Des propositions étayées pourraient avoir de l'écho dans le microcosme politique tant les esprits sont en recherche d'une solution.

    L'autre question prégnante est la coopération européenne qui est un des axes majeurs du programme Macron. L'AF semblerait privilégier des solutions radicales adossées à la charpente nationaliste de sa doctrine, comme le Frexit. Ce projet est inapplicable pour tout un tas de raisons, et il suffit pour s'en convaincre de voir les difficultés insurmontables que rencontre un pays coupé du continent, à la périphérie donc de l'Union européenne, dans son aventure du Brexit. Choisir de promouvoir le Frexit au cœur même de l'Union est entrer dans un tunnel qui ne débouche sur rien. Même si l'AF aime bien les causes perdues, je pense qu'elle y ruinerait son crédit. Il y a mieux à faire que de couper les ponts en conférence : organiser la réflexion sur des étages de dévolution-subsidiarité est plus compliqué que de dénoncer l'Europe en boucle, mais surtout permettrait de participer intellectuellement à la réforme.

    La troisième et dernière question stratégique (il y a d'autres sujets, bien sûr) est celle de la défense, que ce blogue déconnecte de la construction européenne. La tentation est de vouloir tout faire par nous-mêmes alors que nous n'en sommes plus capables, surtout avec deux trillions de dette souveraine ! Quand on fait le tour de la question - il y a quarante billets OTAN en libellés - on en revient aux fondamentaux. Il faut penser à l'après-OTAN même si l'alliance concrète actuelle est le meilleur outil de défense sur étagère. La coopération militaire de substitution la plus sûre et la moins invasive est une alliance franco-anglaise. Outre la mise en commun de moyens dans le cadre atlantique d'emploi qui unifie déjà les procédures, elle apporterait une qualité qui nous fait défaut, celle de la modération. 
    La Grande Bretagne est toujours réticente à s'immiscer plus que de raison dans les conflits qui secouent son ancien empire - sauf la bêtise irakienne de Tony Blair en 2003 - mais frappe de toutes ses forces et sans retenue si elle y est contrainte. Nous avons le tort de toujours disperser de petits moyens (comme en zone Sahel) et de retenir les coups pour une guerre propre qui n'en finit pas. Cette retenue et cette brutalité sont dissuasives. Nous devons apprendre à faire peur.

    HMS Queen Elizabeth à Portsmouth

    J'espère pour finir que la stratégie de l'Action française ne s'enferrera pas dans les sujets sociétaux plus loin que le juste bonheur des hommes à travers la question sociale que le mouvement avait beaucoup travaillée à la haute époque.

    In cauda, pourquoi centrer la stratégie sur ces trois chapitres (institutions, Europe, défense) ? Pour une raison très simple : la propagande du roi doit être la plus large possible si l'on a l'ambition d'imprégner l'Opinion et il faut des sujets à large spectre. Ces trois chapitres ont le mérite d'être à la fois d'actualité pour les années qui viennent et suffisamment copieux pour y choisir sa place. Resterait à les aborder de manière responsable ; à moins que l'on ne veuille continuer de se réfugier dans l'opposition systématique, le dénigrement, la dénonciation perpétuelle, les récitations en boucle qui ont coulé le journal, toutes postures mal bâties qui ne mordent plus sur l'esprit des gens, ni sans doute aucun sur les meilleurs d'entre eux. Laissons de côté le pigeon de saint Rémi et au XXI° siècle, réveillons le chat de Schrödinger qui sommeille en chacun. Que l'école de pensée pense !

    https://royalartillerie.blogspot.com/

  • Poutine appelle l’Union européenne à participer à la reconstruction de la Syrie

    arton51915-efc2f.jpgAvec la chancelière allemande, Angela Merkel, le président russe mène également des discussions concernant l’Ukraine...

    Le président russe Vladimir Poutine a appelé ce samedi les Européens à participer financièrement à la reconstruction de la Syrie pour permettre le retour chez eux de millions de réfugiés, lors d’une visite en Allemagne.

    « Il faut renforcer la dimension humanitaire dans le conflit syrien et je veux dire par là avant tout l’aide humanitaire à la population syrienne, et aider les régions où les réfugiés se trouvant à l’étranger peuvent retourner », a-t-il déclaré avant un entretien avec la chancelière Angela Merkel. Il y en a un million en Jordanie, autant au Liban, et 3 millions en Turquie, a-t-il énuméré.

    L’Allemagne en a accueilli aussi plusieurs centaines de milliers depuis 2015, au plus fort de la crise migratoire, qui a ébranlé la cohésion de l’Union européenne et affaibli politiquement Angela Merkel. « C’est potentiellement un énorme poids pour l’Europe », a-t-il mis en garde. « C’est pourquoi il faut tout faire pour que ces gens rentrent chez eux », ce qui veut dire concrètement rétablir les services de base comme l’approvisionnement en eau ou les infrastructures médicales.

    La chancelière a estimé de son côté que la priorité en Syrie était « d’éviter une catastrophe humanitaire », sans rentrer dans les détails. Les deux dirigeants veulent également évoquer le règlement de la crise ukrainienne, qui « malheureusement n’avance pas du tout », a jugé Vladimir Poutine.

    Lire la suite de l’article sur 20minutes.fr

    ***

    Donald Trump a une autre idée en tête....

    Ce sont «  les pays riches du Moyen-Orient », dont l’Arabie saoudite qui doivent mettre la main à la poche pour la stabilisation de la Syrie, selon le président américain. Vendredi Washington a annoncé sa décision de rediriger son aide financière destinée initialement à la Syrie.

    Donald Trump a qualifié le financement que Washington entendait allouer à la Syrie de « ridicule », en précisant que les États-Unis avaient d’autres priorités et que c’étaient les « pays riches du Moyen-Orient » qui devaient assumer la responsabilité pour la reconstruction syrienne.

    « Les États-Unis viennent de terminer les paiements annuels ridicules de 230 millions de dollars pour le développement de la Syrie. L’Arabie saoudite et d’autres pays riches du Moyen-Orient commenceront à faire ces versements au lieu des États-Unis. Je veux contribuer au développement des États-Unis, de notre armée et des pays qui nous aident ! »

    Le 17 août la diplomatie américaine a fait savoir qu’environ 230 millions de dollars d’aide destinés à la stabilisation la Syrie seront redirigés vers d’autres objectifs.

    Le site de CBS News avait précédemment rappelé que Donald Trump avait gelé fin mars l’attribution de 200 millions de dollars à la « reconstruction de la Syrie », en exigeant des alliés de Washington qu’ils participent plus activement au financement des programmes concernant ce pays.

    (Source :fr.sputniknews.com)

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Poutine-appelle-l-Union-europeenne-a-participer-a-la-reconstruction-de-la-Syrie-51915.html

  • Des ossements au Danemark racontent une féroce bataille il y a 2000 ans

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    Des milliers de fragments d’os de garçons et d’hommes tués dans de féroces combats il y a 2000 ans ont été découverts dans une tourbière du Danemark, offrant une plongée dans les modes et coutumes de guerre des peuples germaniques d’alors, vus comme des « barbares » par les Romains.

    Il n’existe pas de trace écrite de cette bataille, et on ne sait pas où elle s’est déroulée. Les experts, qui ont publié les résultats de leurs recherches lundi dans une revue scientifique américaine, Proceedings of the National Academy of Sciences, ont déterré d’une zone de prairies humides et de lacs de 75 hectares, un vaste échantillon d’os d’hommes visiblement tués violemment, puis jetés dans la tourbière au bout de plusieurs mois – certains apparemment recyclés en trophées.

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    Aarhus University at Alken Enge/AFP / Peter JENSEN

    Quatre os de bassins ont ainsi été retrouvés, assemblés ensemble sur un bâton, un mystérieux rituel post-bataille.

    Au total, les ossements d’au moins 82 personnes ont été retrouvés à Alken Enge, sur la péninsule danoise du Jutland, lors de travaux archéologiques menés de 2009 à 2014.

    C’est la plus ancienne découverte d’un « grand contingent de combattants d’une armée vaincue au premier siècle de notre ère », annoncent les chercheurs.

    Bien conservés 

    « Les ossements sont extrêmement bien conservés », dit à l’AFP Mette Løvschal, du département d’archéologie de l’Université d’Aarhus.

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  • Les identitaires autrichiens entièrement acquittés des accusations de « mafia » et de discours haineux

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    Les 17 militants du Mouvement identitaire autrichien accusés d’avoir formé une organisation criminelle de discours haineux ont été déclarés innocents de toutes les accusations majeures, deux accusés ayant été contraints de payer des amendes mineures par un juge de Graz.

    A l’issue de l’affaire, les 17 militants anti-migration de « droite-hipster » ont été disculpés des accusations portées contre eux plus tôt ce mois-ci par les procureurs de Graz qui ont utilisé la loi anti-mafia du pays pour tenter de prétendre que les militants s’engageaient dans la promotion d’un discours de haine, rapporte Kronen Zeitung.

    Alors que tous les militants ont été disculpés des accusations majeures, deux d’entre eux ont été condamnés à des amendes : 240 euros pour des dommages matériels et 720 euros pour avoir blessé au coude un membre de la faculté de l’Université de Klagenfurt en 2016 lors d’une manifestation contre un cours universitaire sur l’intégration des migrants dans la population active autrichienne.

    En ce qui concerne l’incident, le procureur a fait remarquer : « Vous n’êtes pas un front de patriotes pour moi, mais un front de lâches. »

    À l’époque, l’activiste Luca Kerbl prétendait que le professeur l’avait agressé et avait tenté de le détenir après que le groupe ait quitté la salle de classe.

    Les charges de l’affaire découlent en grande partie d’une action du groupe en avril 2016 dans laquelle ils ont déposé une banderole indiquant « Islamisation Kills » sur le toit du siège du Parti Vert de Graz.

    Alors que le procureur dans cette affaire a tenté d’affirmer que l’expression « l’islamisation tue » était un discours de haine, le juge a jugé que la bannière n’était « pas une critique de l’islam, mais du Parti Vert et de l’islamisme radical ».

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  • Travail du dimanche : la dictature en marche

    « Ouverture dominicale : faisons le choix de la liberté» est le titre d'un document signé par des députés LREM.

    Le schéma sociétal est archi-connu et prend à chaque fois malheureusement : on réclame une liberté qui devient une obligation de survie plusieurs années après. Au bénéfice de qui ? Pas de l'intéressé en tout cas ! L'exemple de la revendication pour les femmes d'accéder à un emploi est flagrant : combien de femmes aujourd'hui peuvent-elles encore se passer d'un salaire? L'étape suivante arrive : la suppression de la pension de réversion au principe que les veuves qui en auraient besoin ont fait le libre choix de ne pas travailler. Pourquoi serait-ce à l'Etat d'en supporter les conséquences? La femme est aujourd'hui piégée : d'une possibilité de travailler offerte hier au nom de la liberté, voici les femmes, devenues agents économiques, bel et bien obligées de "bosser" et de satisfaire les besoins du marché du travail.

    C'est le cas de serpent de mer du travail dominical : à le rendre accessible au nom de la liberté à ceux qui le souhaitent, il deviendra ensuite une gêne pour ceux qui y renoncent avant de devenir obligatoire pour l'équilibre budgétaire de chacun. 

    Présenter un piège mortel comme une liberté est l'argument du totalitarisme qui abuse des faiblesses de la démocratie.

    "Le travail le dimanche est indispensable pour avancer et pour «revitaliser nos centres-villes». C'est le message qu'une vingtaine de députés LaREM ont décidé de faire passer via une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche de cette semaine. «Ouverture dominicale : faisons le choix de la liberté» peut-on lire en titre. 

    «La loi Macron de 2015 a été un succès. Qu'attendons-nous pour aller plus loin ?» La tribune explique ce succès en précisant qu'au sein des zones touristiques créées à l'époque, le chiffre d'affaires des magasins a augmenté de 15%, le nombre d'emplois a progressé de 10%, et 1500 postes ont été créés dans les grands magasins parisiens. 

    «Londres, Madrid, Rome... Les grandes capitales européennes ont bien compris la nécessité d'ouvrir leurs magasins le dimanche pour attirer les touristes internationaux et soutenir l'activité», peut-on également lire dans le JDD. Selon les députés LaREM, les salariés sont demandeurs - 68% des Français sont favorables à un assouplissement de la loi - de cette liberté de travailler le dimanche. 

    La tribune cite un exemple pour illustrer cette popularité du travail dominical : dans les grands magasins parisiens, un roulement entre salariés a dû être mis en place. «Ils étaient tout simplement trop nombreux à vouloir travailler le dernier jour de la semaine», précise le texte notamment signé par Buon Tan, député de Paris, et Benoît Potterie, député du Pas-de-Calais. 

    Sanctifions donc ce dimanche où les lectures nous parlent du Pain de Dieu (complémentaire du pain, fruit de la terre et du travail des hommes), en s'appropriant cette synthèse :

    "L’encyclique Rerum Novarum (1891)  rappelle la nécessité d’assurer le repos hebdomadaire, au regard du « bien de l’âme » (RN 32, 1). Le repos ne doit pas seulement permettre d’amorcer une nouvelle semaine de travail. « La nécessité du repos et de la cessation du travail aux jours du Seigneur » découle du droit et du devoir fondamental de tout homme de remplir ses devoirs envers Dieu.

    Le repos nécessaire est « sanctifié par la religion » : « ainsi allié à la religion, le repos retire l’homme des labeurs et des soucis de la vie quotidienne. Il l’élève aux grandes pensées du ciel et l’invite à rendre à son Dieu le tribut de l’adoration qu’il lui doit. Tel est surtout le caractère et la raison de ce repos du septième jour dont Dieu avait fait même déjà dans l’Ancien Testament un des principaux articles de la loi : Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat (Ex 20, 8), et dont il avait lui-même donné l’exemple par ce mystérieux repos pris aussitôt après qu’il eût créé l’homme : il se reposa le septième jour de tout le travail qu’il avait fait (Gn 2, 2) » (RN 32, 4).

    Près d’un siècle plus tard, Jean-Paul II dans Laborem Exercens (1981) rappelle lui aussi l’importance du repos dominical. « L’homme doit imiter Dieu lorsqu’il travaille comme lorsqu’il se repose, étant donné que Dieu lui même lui présente sa propre œuvre créatrice sous la forme du travail et du repos » (LE, 25). Le pape poursuit : « Non seulement le travail de l’homme exige le repos chaque septième jour, mais en outre il ne peut se limiter à la seule mise en œuvre des forces humaines dans l’acte extérieur : il doit laisser un espace intérieur dans lequel l’homme, devenant toujours davantage ce qu’il doit être selon la volonté de Dieu, se prépare au ‘repos que le Seigneur réserve à ses serviteurs et à ses amis’ » (LE 25)".

    Notre-Dame de la Salette ; "Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils".

    Notre-Dame du Dimanche : "Il ne faut pas travailler le dimanche".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/travail-du-dimanche-la-dictature-en-marche.html