Le Conseil européen réunit les chefs d’État ou de gouvernement des 28 États membres de l’UE, le président du Conseil européen et le président de la Commission européenne. Chaque année ce Conseil adopte à l’unanimité le texte qui fait le bilan de l’application de la Charte des droits fondamentaux de l’UE et indique les progrès à réaliser.
Mais cette année le ministre polonais de la Justice a mis son veto. Le texte ne sera pas un texte officiel de l’UE, mais une simple « conclusion » non officielle…
Les gardiens de l’idéologie sont furieux.
« Les Polonais ont bloqué à cause d’un passage sur la communauté LGBT qui ne leur convenait pas, a assuré une source diplomatique, évoquant une situation « sans précédent » et une ambiance « très tendue » à la table des ministres. « Certains ministres présents dans la salle ont dit que c’était une honte. »
Le ministre polonais a constaté que le texte faisait état des discriminations contre la « communauté LGBT », mais ignorait les discriminations fondées sur la religion, notamment à l’encontre des chrétiens et des juifs. Les autres ministres ont refusé de mentionner les chrétiens et les juifs. Le ministre polonais, Zbigniew Ziobro (qui est un ancien procureur), a donc rejeté le texte.
On remarquera que le président du Conseil européen, le gauchiste Donald Tusk, est également polonais et qu’il n’est pas pour rien dans la persécution de l’UE à l’encontre du gouvernement polonais actuel.