Philippe de Villiers a livré début octobre sur BFMTV sa réaction à la politique d’Emmanuel Macron:
“Emmanuel, moi je suis populiste, et je ne me soigne pas, parce que le populisme c’est le cri des peuples qui ne veulent pas mourir”.
“Au début, il reçoit Poutine et Trump, se comporte comme un chef d’Etat un peu gaullien en disant ‘je ne m’occupe pas des régimes je m’occupe des Etats’. Et puis patatras, la Fête de la musique, le doigt d’honneur…”.
“Il ne fait pas du tout ce qui est conforme à ce qu’il avait dit […], c’est-à-dire la fonction symbolique et l’urgence de régler le problème identitaire”. “S‘il ne veut pas s’occuper de la question identitaire, il sera balayé. Ou bien il est l’homme des minorités, et qu’il le dise, ou bien alors il ne sait plus où il habite”.
“Ce que j’attends de lui, c’est qu’il reprenne sa fonction, qu’il se retrouve ds sa fonction, et puis qu’il ose remettre l’Europe d’aplomb, une Europe qui se fait avec les Nations, pas contre les Nations. L’Europe se fragmente et qu’est-ce qu’il fait, il frappe sur la plaie, il met de la chaux vive, mais il devrait rassembler”.
La rumeur enfle, notamment sur les réseaux sociaux, pour réclamer le remplacement du pâle et incompétent Edouard Philippe par le général Pierre de Villiers. Si Emmanuel Macron, par un miracle d’ouverture et d’intelligence, estimait que, face à la contestation, un changement de Premier ministre est nécessaire, qu’il se souvienne de ce que déclarait Philippe de Villiers sur l’Europe et les Nations, et qu’il refuse de signer le pacte mondial sur les migrations.