EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Enfant terrible du PPE, le groupe classé à droite et majoritaire sur l’échiquier européen, le Premier ministre hongrois est de nouveau sur la sellette en interne. En cause, la campagne que son parti mène contre Jean-Claude Juncker, président de la Commission et lui aussi issu des rangs du PPE.
Une affiche de campagne accuse ce dernier d’affaiblir les droits des États membres à défendre leurs frontières et faciliter l’immigration au moyen d’un visa de migrant. « Fake news » a répliqué la Commission. Angela Merkel, dirigeante de fait du PPE, ainsi que Manfred Weber, patron du groupe PPE au Parlement européen s’en sont émus.
Quant à la tête de liste LR aux élections européennes, Bellamy, il a déclaré être plus proche de Juncker que d’Orban. Problème, si le Fidesz est exclu du groupe majoritaire, Orban sera naturellement tenté de se tourner vers ses soutiens.
C’est-à-dire la coalition des eurosceptiques qui semble se dessiner en Europe avec le PiS polonais, la Lega italienne, le FPÖ autrichien ainsi que le Rassemblement national, Vox et l’AfD. Un scénario cauchemardesque pour le PPE qui verrait son influence terriblement s’étioler au sein des institutions européennes.