Devant les parlementaires de sa majorité réunis pour l'occasion lundi soir, Emmanuel Macron a fait part de son intention de s'emparer des sujets régaliens, et en premier lieu, de celui de l'immigration, formulant au passage l'aveu que, contrairement à ce qu'affirment en boucles médias et sondeurs, la pression migratoire est bien pour les Français une préoccupation majeure.
Terrorisé à l'idée d'une possible tempête sociale qui verrait s'opérer la jonction des revendications catégorielles, l'opposition syndicale au projet de réforme des retraites et l'expression de la colère populaire telle qu'elle s'est exprimée dans le mouvement des Gilets jaunes, Emmanuel Macron tente ainsi de renouer avec les Français en se plaçant en réceptacle de leurs angoisses légitimes.
"Quand la chose n'y est pas" écrivait Montherlant dans La reine morte, "il faut y mettre le mot"... Comme Sarkozy autrefois, avec son ministère de l'identité nationale et son discours de Grenoble, Macron, dont le mépris pour le peuple français est infini, parlera donc dans les mois qui viennent de droit d'asile (+ 21,8 % de demandes l'année dernière et une hausse nouvelle au premier semestre 2019 qui place la France désormais au même niveau de dossiers présentés que l'Allemagne), de quotas (cette illusion, ce subterfuge), de réforme de l'Aide médicale d'Etat dont bénéficient les clandestins et qui coûte près d'un milliard chaque année au contribuable ("réformer l'AME pour mieux la contrôler" a dit Macron devant ses ministres et ses élus, autrement dit, la conserver), et de répartition des migrants au niveau européen ("opération portes ouvertes" mais en camouflage communautaire...).
Seuls les gogos se laisseront bien sûr prendre à cette supercherie à trois bandes et trois objectifs : égarer les Français, séduire les électeurs de droite et les candidats LR macroncompatibles, faire baisser (un peu, mais pas trop), le Rassemblement national. Macron, choisi, sélectionné et poussé par le Système en 2017 pour pérenniser et relancer un régime asphyxié reste ce qu'il est: l'homme du mondialisme absolu, de la finance planétariste et de la globalisation.
Ce mondialisme absolu, cette finance planétariste et cette globalisation qui exigent, par idéologie autant que par cupidité, le développement constant du phénomène migratoire et son déferlement sur l'Europe.
Macron n'échappera pas à ses marionnettistes.