Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les vrais chiffres des mosquées radicales en France sont plus élevés que l’estimation des politiques

Breizh Info – Le Figaro Magazine rapporte le chiffre de 80 mosquées salafistes pour la seule région Île-de-France. Pour l’Observatoire de l’islamisation, les chiffres du nombre de mosquées radicales en France sont bien plus élevés que l’estimation qu’en font les politiques depuis quelques semaines. 

Une semaine après l’attentat de la Préfecture de police, des personnalités politiques de droite présentent le nombre de cent mosquées salafistes en France, en se basant sur un chiffrage datant de plus de dix ans. Déjà, une étude du Service central du renseignement territorial de juin 2016 relevait 120 mosquées salafistes hors Préfecture de police de Paris qui ne relève pas de sa zone de surveillance, avec une hausse de 170 % entre 2010 et 2016. Si on ajoute les vingt mosquées salafistes de la petite couronne parisienne surveillées par la PPP, le chiffre était déjà de 140. Le 10 juillet 2018 Le Figaro[1] révélait le chiffre de 132 mosquées salafistes toujours pour la zone de compétence du SCRT. Donc le chiffre dépasse les 150 pour toute la France. On est donc bien au-delà du chiffre de cent évoqué par les responsables du RN et de LR.

Mais pourquoi se limiter aux seuls lieux de cultes salafistes, alors que l’organisation Tabligh appliquant le même type d’islam que les Talibans (courant Déobandi) est une grande pourvoyeuse de terroristes depuis trente ans ? Le SCRT comptait 147 mosquées Tabligh en 2017. Ce mouvement très hiérarchisé et encadré par la direction indo-pakistanaise, avec des stages obligatoires pour ses cadres et des missions de prosélytisme pour ses militants de base, reste une pépinière de « radicalisés ». Khaled Kelkal, Zacarias Moussaoui, Djamel Loiseau ont en effet été formés et recrutés par le Tabligh avant de passer à l’action. Plus récemment, les six familles de djihadistes français de Lunel partis en Syrie ont été fanatisés dans la mosquée Tabligh de Lunel.

En ce qui concerne le mouvement des Frères musulmans, dont un ex-président de l’UOIF admettait être membre[2], on dénombre 170 mosquées où la littérature des théoriciens de la confrérie justifiant le djihad armé offensif est très présente (lire cette enquête de terrain). Rappelons cette phrase de Hani Ramadan qui fut longtemps un des principaux conférenciers itinérants de l’UOIF avant son interdiction de séjour :

« Le monde musulman est en ébullition. Cette force peut et doit être orientée vers un État islamique, un État appliquant le Coran et la Sunna.(…) Les musulmans ne retrouveront jamais leur bonheur perdu s’ils ne reviennent pas au jihad et ne cherchent pas à établir un État islamique ». (Hani Ramadan, Sermons du vendredi rappels et exhortations, éditions Tawid, 2011, page 465.)

Beaucoup d’imams et prédicateurs des Frères musulmans de l’UOIF (rebaptisé Musulmans de France) sont de nationalité étrangère, et le ministère de l’Intérieur ne sera pas crédible dans sa lutte contre l’« hydre islamiste » tant qu’ils seront toujours tolérés sur notre sol. Ils ont été identifiés par le Centre des études du Moyen-Orient basé à Paris.

Article paru sur Breizh Info

https://www.tvlibertes.com/actus/les-vrais-chiffres-des-mosquees-radicales-en-france-sont-plus-eleves-que-lestimation-des-politiques

Les commentaires sont fermés.