Julien Odoul a provoqué la polémique sur le plateau de Jean-Marc Morandini en affirmant qu’Adama Traoré était une « racaille ». Au micro de Boulevard Voltaire, il persiste et signe.
Les auditeurs viennent de voir les propos que vous avez tenus chez Morandini. Ces propos agitent la toile et Twitter. On vous accuse de dire qu’Adama Traoré méritait de mourir parce que c’était une racaille.
Qu’avez-vous voulu dire ?
Je n’ai jamais voulu dire cela. J’ai juste reprécisé le contexte. Nous assistons depuis plusieurs jours à une inversion totale des valeurs. On prend pour exemple Adama Traoré et sa famille. J’ai juste rappelé qu’en France quand on n’a pas de soucis avec la justice et quand on n’a rien à se reprocher, on n’a jamais de problèmes avec la police.
La mort d’Adama Traoré est malheureuse puisque toute mort est malheureuse, mais il est mort à la suite d’une interpellation. S’il n’avait pas été un délinquant, il n’y aurait pas eu cette interpellation et il n’y aurait donc pas eu son décès. Voilà ce que j’ai tout simplement voulu dire.
L’enquête et plusieurs expertises ne révèlent aucune culpabilité des gendarmes. Il n’a pas été tué par les gendarmes, rien n’a été avéré. J’ai voulu préciser et rappeler le passif judiciaire de la famille Traoré. Elle n’intéresse pas tous les médias. On semble occulter le lourd passif judiciaire de tous les membres de la famille Traoré. Il faut remettre les choses dans leur contexte et ne pas inverser les valeurs.