La gauche affaiblit de nouveau la France par l'immigration de masse, en bradant la nationalité française et en diluant l'identité du pays.
Si François Hollande a finalement renoncé à de nouvelles coupes sombres dans le budget du ministère de la Défense, déjà sérieusement écorné ces dernières années, il a pris depuis son élection et compte prendre bien d'autres décisions dangereuses pour l'avenir de la nation, notamment celles concernant l'immigration. Un vivier d'électeurs potentiels, à caresser dans le sens du vote, pour peu qu on lui accorde le droit de passer par l'isoloir.
Régularisations...
Le futur président de la République l'avait dit en substance, l'année dernière, durant sa campagne : « Il y a trop d'immigrés clandestins en France, il faudra les régulariser, surtout s'ils sont là depuis au moins cinq ans. » Il a décidé de le faire au cas par cas, ce qui lui a valu les foudres des associations antiracistes, partisanes d'une régularisation en masse, mais il l'a néanmoins fait. Rappelons qu'en 1981, la gauche de François Mitterrand avait régularisé 131 000 clandestins et celle de Lionel Jospin, en 1997 80 000 ! Cela crée des habitudes…
Mais, même en régularisant au cas par cas, la gauche fait comme si cela ne créait pas de nouveaux appels d'air ! En novembre 2012, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a donc publié une circulaire « clarifiant » les critères de régularisations qui doivent être appliqués par les préfectures : cinq ans de présence sur le sol français, une maîtrise « élémentaire » du français, un respect des « valeurs de la République. » Cela reste suffisamment flou pour concerner beaucoup (trop) de clandestins. Probablement plusieurs dizaines de milliers par an. Qui en appelleront à leur tour beaucoup d'autres, attirés par une régularisation aisée. Suite logique leur naturalisation et l'obtention de papiers français à brève échéance.
Allocations...
Autre exemple de préférence étrangère, celle qui se cache derrière la réforme annoncée des allocations familiales, c'est-à-dire la baisse radicale de celles-ci, non pas pour les personnes « aux revenus les plus élevés », mais pour les classes moyennes.
Cela concernera évidemment beaucoup plus de familles françaises que de familles immigrées, si l'on compare les revenus moyens des uns et des autres. On aurait pu envisager plutôt de tes réserver aux seuls nationaux, aux seuls parents détenteurs de la nationalité française. Ou tout du moins, exclure les familles étrangères inactives (donc ne cotisant pas), mais touchant ces prestations qui sont évidemment des appels d'air. Ou alors, dans une optique plus libérale, les remplacer par des déductions fiscales ou des crédits d'impôts. Mais pour la gauche, la justice sociale doit faire abstraction du critère de nationalité un assisté étranger, même s'il est polygame, a plus de droit qu'une famille nombreuse française aux revenus moyens. Cherchez l'erreur !
Vote des étrangers
Enfin, il y a la question cruciale du vote des étrangers extra-communautaires (extérieurs à l'Union européenne) aux élections locales. Une décision qui influencerait la souveraineté nationale, en jouant un rôle indirect sur l'élection des sénateurs. Pour l'instant, François Hollande a renoncé à cette remise en cause profonde de la notion de citoyenneté : il sait qu'il ne dispose pas de l'indispensable majorité des deux tiers du Congrès (réunion des deux chambres du Parlement à Versailles) et ne veut surtout pas prendre le risque d'un référendum, assurément perdu d'avance pour lui. Pour l'instant, il ne peut donc modifier la Constitution pour faire aboutir la réforme. Mais ce n est pas l’envie qui lui manque, cette mesure étant aussi emblématique pour la gauche que le mariage homosexuel. Rassurez-vous, braves gens, ce n'est évidemment que partie remise, tant l'abaissement de la France est une volonté constante des socialistes et de leurs alliés écologistes et communistes !
Décidément, le socialisme français, malgré des accents sociaux-démocrates, est resté infesté par le virus internationaliste que lui a inoculé voilà des décennie, la pensée marxiste. « La nation voilà l'ennemi », continuent de penser plus ou moins secrètement les descendants de Jean Jaurès et de Léon Blum.
Antoine Ciney monde&vie 9 avril 2013 n°874