Je n’ai d’abord entendu parler du film «Hold-up» que par la diabolisation dont il a fait l’objet.
J’ai vu ensuite que quelques rares esprits dissidents avaient osé le défendre.
Je l’ai dès lors regardé. J’y ai trouvé quelques erreurs mineures relevées par ceux qui l’ont diabolisé. J’y ai vu apparaître une ou deux personnes tenant des propos excessifs.
Je n’y ai vu strictement rien qui permette, comme on le fait largement, de parler de «complotisme».
Ce mot est d’ailleurs devenu un moyen pour les tenants de la pensée de gauche en quête d’hégémonie totalitaire pour éliminer les analyses qui les dérangent, aussi fondées soient-elles – à un point tel qu’il est désormais nauséabond.
Évoquer le projet de grande réinitialisation, qui est au cœur du film, est évoquer un projet qui existe bel et bien.
Ce projet fait l’objet de réunions, de colloques, de publications dans lesquelles tout est expliqué de manière limpide et où ce qui est laissé en filigrane est aisé à déchiffrer, sauf pour les partisans de l’aveuglement volontaire.
Il s’agit, comme je l’ai dit dans un précédent article, de chercher à mettre en place une «gouvernance mondiale» (en fait, un gouvernement mondial) non démocratique.
Au sein de cette gouvernance mondiale, des élites autoproclamées (des dirigeants d’entreprises de dimension planétaire, des financiers, des dirigeants politiques, des économistes se plaçant à leur service) régiraient le monde, surveilleraient, placeraient les populations en dépendance, définiraient ce qui peut se dire et se faire, marginaliseraient ce qui ne peut pas se dire et pas se faire.
Le film montre dans sa dernière partie les partisans de la «grande réinitialisation», et les propos qu’on entend sont ceux qu’ils ont effectivement tenus.
Le film décrit l’utilisation de la pandémie pour créer la peur, détruire les économies et les sociétés occidentales, obtenir la soumission, installer au pouvoir des adeptes de la grande réinitialisation, et les mécanismes d’installation de la peur énoncés dans le film ont effectivement été utilisés.
Et, hélas, ils ont été utilisés avec succès, puisque la peur règne jusqu’à ce jour.
La destruction des économies et des sociétés a elle-même été effectivement mise en œuvre, et a touché profondément plusieurs pays européens, dont la France.
La récession qui a pris forme est sans précédent depuis des décennies et elle est la première récession des temps modernes à avoir été décidée par les gouvernements.
Les effets de l’enfermement, de la désocialisation, du chômage forcé, de l’impossibilité pour des malades atteints de pathologies graves de se soigner pendant plusieurs semaines n’ont pas encore été mesurés et montreront l’ampleur de la catastrophe lorsqu’ils le seront.
La soumission a été largement imposée et obtenue, et plusieurs pays d’Europe occidentale ont, «au nom de la santé», glissé vers un fonctionnement de type autoritaire.
En Europe occidentale, des adeptes de la grande réinitialisation sont au pouvoir presque partout.
Aux États-Unis, leurs équivalents s’efforcent de renverser Trump et ont enclenché un coup d’État.
Le film aborde le combat mené contre l’hydroxychloroquine, et ce combat a été mené de la façon dont le film le décrit.
Il est difficile de ne pas voir le rôle de grands laboratoires pharmaceutiques et de leurs agents dans ce combat.
Le film évoque de manière pertinente le rôle de la Chine dans la dissémination du virus : la Chine s’est protégée contre la dissémination du virus hors de la province de Hubei, mais a laissé des gens contaminés quitter Wuhan et prendre l’avion vers le reste du monde en cachant que ces gens étaient contagieux, ce qui était un acte criminel.
L’idée que le virus a été modifié en laboratoire n’est pas entièrement prouvée, mais une scientifique chinoise a demandé l’asile politique aux États-Unis et a fourni des documents qui semblent accablants.
Ceux-ci sont étudiés en ce moment par les services américains.
Insister sur les erreurs mineures que contient le film pour le diaboliser est un procédé indigne.
Parler de complotisme pour éliminer des analyses qui dérangent, et faire comme si les faits qui fondent les analyses n’existaient pas est le comportement d’une gauche en quête d’hégémonie totalitaire.
Incontestablement.
Le film «Hold-up» mérite d’être vu et pris au sérieux.
Guy Milliere
Tribune reprise de les4verites.com
https://fr.novopress.info/219870/le-film-hold-up-et-la-grande-reinitialisation/