« Face à l’urgence humanitaire en Méditerranée et alors que les États européens se désengagent toujours plus de leurs responsabilités en matière de secours en mer, plusieurs collectivités locales françaises ont décidé d’agir aux côtés de SOS MÉDITERRANÉE. Elles ont lancé, le 21 janvier 2021, la « Plateforme des collectivités solidaires avec SOS MÉDITERRANÉE » et appellent toutes les collectivités de France à les rejoindre. »
« Ces collectivités apportent un soutien financier indispensable à l’association et constituent une force d’appui essentielle pour faire avancer son plaidoyer. Elles sont également une caisse de résonance pour les citoyennes et les citoyens mobilisés dans leurs territoires, en facilitant leurs actions de témoignage et de sensibilisation. »
Liste des signataires à ce jour :
– Les régions Occitanie et Bretagne ;
– Les départements des Pyrénées-Orientales, d’Ille-et-Vilaine, du Finistère, de Loire-Atlantique, d’Hérault, de la Nièvre, de Haute-Garonne ;
– Les villes de Grenoble, Villeurbanne, Bordeaux, Rezé, Alba-la-Romaine, Pantin, Paris, Montpellier, Villerupt, Mont-Saint-Martin, Saint-Nazaire, Lille.
Ainsi, ces collectivités (régions, départementaux, communes) s’arrogent des prérogatives qui ne sont pas les leurs avec des deniers qui ne sont pas les leurs non plus.
Au lieu de dépenser l’argent du contribuable, mesdames et messieurs les présidents de régions, de conseils départementaux et autres maires ne feraient-il pas mieux de s’occuper un peu plus de leurs administrés qui les rémunèrent par le biais de leurs impôts ? Agir pour procurer une vie plus sereine à leurs concitoyens, faire respecter la loi républicaine sur leurs territoires, combattre la délinquance et la déliquescence sociétale, lutter pour la défense de l’économie de leurs territoires mise à mal par l’incohérence de l’action politique gouvernementale ?
Qu’ils prennent également le temps de réfléchir à ce que déclarait, à l’Assemblée nationale, le socialiste Michel Rocard, alors qu’il était Premier ministre en 1989 : « Au-delà des divergences et sans chercher la polémique, je voudrais évoquer avec vous la réalité sous un double éclairage : l’absolue nécessité de limiter l’afflux d’étrangers en France, l’impérieux devoir d’offrir à ceux qui vivent en situation régulière sur notre territoire la dignité et la sécurité auxquelles ils ont droit. Il y a, en effet, dans le monde trop de drames, de pauvreté, de famine pour que l’Europe et la France puissent accueillir tous ceux que la misère pousse vers elles. Aussi bien, et si pénible que cela soit pour les fonctionnaires quotidiennement confrontés à des situations humaines déchirantes, nous faut-il résister à cette poussée constante. »
Gérard Durmann