Le Sénat a entamé mardi la deuxième lecture du projet de loi bioéthique. Les sénateurs ont déjà bien modifié le texte :
- « il n’existe pas de droit à l’enfant » inscrit dans le code civil
- suppression de la PMA sans père pour les femmes seules
- pas de remboursement sans motif médical
- suppression du double don de gamètes
Occupé à gérer la crise sanitaire, le ministre de la Santé, Olivier Véran, n’était pas présent. Bruno Retailleau a taclé :
«Ce qui me frappe, c’est le décalage entre l’inspiration de ce texte et ce que nous vivons actuellement: l’application du principe de précaution à grande échelle, la logique de la responsabilité justifiée par la protection des plus fragiles, des plus vulnérables. Vous acceptez cette logique de responsabilité dans le domaine sanitaire. En matière de bioéthique, vous ne l’acceptez pas et parfois vous voulez l’inverser. La PMA sans père, c’est bien faire primer la liberté individuelle sur le principe de vulnérabilité. Faire primer la volonté des adultes sur l’intérêt et le droit des enfants.»
Voici l’intervention de Stéphane Ravier :