Trop occupé par la dissolution de Génération identitaire et par sa volonté de réduire au silence ses jeunes militants pacifiques, le ministre de l’Intérieur Darmanin n’a pas jugé nécessaire, semble-t-il, de communiquer aux Français les tout derniers chiffres de la guerre impitoyable que se livrent les bandes ethniques dans la capitale. Pourtant, ceux-ci sont plus que jamais alarmants, et révélateurs de l’ensauvagement croissant que subit notre pays sous les effets conjugués du laxisme politico-judiciaire et de l’immigration-invasion.
En effet, selon Le Parisien, qui a eu accès à une récente note de synthèse de la cellule de suivi du « plan bandes » de la préfecture de police de Paris, ces affrontements à caractère tribal et barbare entre groupes de « jeunes » la plupart du temps d’origine extra-européenne auraient (officiellement) causé la mort d’au moins trois personnes et fait 280 blessés l’an dernier !
Il y a un mois, les « vedettes » de la macronie et, derrière elles, les grands médias aux ordres s’indignaient unanimement (et à juste titre) devant les insupportables images du lynchage du jeune Yuriy par une dizaine de voyous ethniques dans le 15e arrondissement de Paris. Or, ce type d’agression barbare est quasiment devenu, hélas, d’une banalité effrayante dans la capitale. Notamment dans le 13e arrondissement qui, selon la note citée par Le Parisien, est celui qui, avec 21 faits recensés, a enregistré le plus grand nombre d’affrontements entre bandes ethniques rivales en 2020. Et encore ne s’agit-il là que de chiffres officiels, se rapportant à des violences dont les enquêteurs ont établi avec certitude qu’elles relevaient bien de rivalités entre bandes. Ce qui veut dire que des dizaines d’autres rixes et agressions entre groupes de « jeunes » venant des différentes cités ethniques de Paris passent à coup sûr chaque année sous les radars de la cellule de suivi de la préfecture de police.
Paris, ville la plus dangereuse de France
Des groupes de « jeunes » criminels particulièrement nombreux puisque les autorités auraient officiellement recensé pas moins de 46 bandes dans la capitale et sa proche banlieue ! Parmi les plus violentes : celles des quartiers ethniques de Barbès et de la Goutte-d’Or-Marcadet (18e), de Belleville (11e et 20e), de la porte de Saint-Ouen (17e), de Clignancourt (18e), ou encore celle des Orteaux-Haies-Réunion (20e) qui, à elle seule, a été impliquée dans pas moins de onze affrontements en 2020…
Bref, une situation qui, normalement, devrait grandement inquiéter non seulement Darmanin, mais aussi le maire PS Anne Hidalgo. D’autant que, selon une enquête relayée samedi dernier par CNews, Paris, avec ses 314 530 crimes et délits officiellement recensés en 2019, se classe aujourd’hui en tête des villes les plus dangereuses de France. Or, malgré cette explosion sans précédent de la criminalité dans la capitale, Hidalgo se refuse toujours, de façon totalement irresponsable, à armer sa future police municipale, en arguant bêtement que celle-ci ne doit pas… « faire concurrence à la police nationale » !
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 23 février 2021
https://fr.novopress.info/220989/bandes-ethniques-a-paris-au-moins-3-morts-et-280-blesses-en-2020/