Personne ne voulait y croire, parce que le dossier sur lequel repose cette décision de dissoudre Génération identitaire est absolument vide. Personne ne voulait y croire car la ficelle était énorme : il s’agissait d’établir un « en même temps », renvoyant dos à dos des associations de soutien au terrorisme islamiste et de jeunes patriotes français. Personne ne voulait y croire, car les actes reprochés aux identitaires, des millions de personnes les avaient vus sur les réseaux sociaux, et pouvaient témoigner de leur caractère purement symbolique et non violent.