Le premier grand meeting qui devait lancer la campagne de Marine Le Pen aura finalement lieu le 5 février, au lieu du 15 janvier, à cause du Covid-19, rapporte Le Monde, ce 3 janvier.
La candidate du Rassemblement national s’est vue contrainte de décaler de trois semaines son premier meeting, « à cause de la situation sanitaire et du pic épidémique », a annoncé son service de presse via un communiqué, ce lundi 3 janvier.
Le communiqué précise, en outre, que, le 5 janvier, la candidate « fera une déclaration solennelle dans un lieu symbolique » à la « date initiale du lancement de la dernière ligne droite de la campagne à la présidence de la République ». Ce jour-là sera également lancée l’opération « 5.000 marchés », opération au cours de laquelle l’équipe de campagne de la candidate, son équipe et ses militants « sillonneront la France à la rencontre des Français ».
Les candidats doivent s’adapter à la situation sanitaire
Du côté des LR, la candidate Valérie Pécresse avait dû restreindre son meeting d’investiture du 11 décembre, conviant seulement les cadres du parti au lieu des 5.000 personnes prévues, porte de Versailles. Éric Zemmour avait, quant à lui, maintenu son meeting le 5 décembre à Villepinte, rassemblant plus de 10.000 personnes. Le week-end du 11-12 décembre, Yannick Jadot et Anne Hidalgo avaient également tenu des meetings en petit comité.
Les rassemblements politiques ne sont pourtant pas concernés par les jauges sanitaires ni par la présentation du passe, mais les candidats choisissent personnellement leur positionnement par rapport à la crise.