Le prix des énergies comme celui des matières premières alimentaires explose, entrainant une brutale et importante hausse du coût de la vie des Français sans que, pour le moment… rien ne bouge en ville (https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2022/02/15/mais-ou-sont-donc-passes-les-gilets-jaunes/). D’où notre étonnement si l’on se souvient de l’explosion du mouvement des « Gilets jaunes« , à l’automne 2018, pour des motifs déjà largement dépassés.
Ces hausses de prix, le panéliste NielsenIQ les a mesurées. Selon sa dernière analyse, au 1er mars 2022, 68% des catégories alimentaires sont concernées par l’inflation. Elle est deux fois plus importante en supermarchés qu’en hypermarchés. L’évolution à un an est de +0,75% pour les supermarchés, +0,45% pour les commerces de proximité, +0,34% pour les hypermarchés. Toujours selon NielsenIQ, les pâtes alimentaires (+11,4%), les légumes secs (+3,4%), les huiles (+2,6%), le café torréfié (+2,5%) et le riz (+ 2,4%) on particulièrement augmenté entre février 2021 et février 2022.
Et la tendance est encore plus marquée sur les produits de marques distributeurs premiers prix (ceux qui sont achetés préférentiellement par les Français les plus modestes) : +42% sur les pâtes, +12% sur le café, +11% sur l’huile. Bref, les étiquettes valsent, et Christiane, à la retraite, suit ses comptes au quotidien. « Il faut que je maintienne mon budget, donc je me suis fait un tableau Excel. J’inscris toutes mes dépenses et après, je les compare avec mon relevé de banque. J’ai besoin de savoir où j’en suis. »
Conséquence, le budget courses grignote l’enveloppe vacances. « Je constate une forte augmentation sur les produits essentiels. Mes ressources sont faibles avoue une cliente de supermarché, donc en termes de loisirs, on a beaucoup diminué. Je pense que les vacances, de toute façon, en feront les frais, que ce soit les à-côtés ou peut être réduire la durée… Enfin, là, cette année, je me dis que ça va être compliqué. » Et ça commence à inquiéter un autre client : « Je vois une augmentation de prix de choses comme les pâtes, le riz. Donc je dois choisir, juste pour manger. Oui, c’est triste. »
NielsenIQ prévoit au moins deux vagues d’augmentation : très vite, environ 3% pour les marques nationales, et puis pour tous les rayons un peu plus tard, quand les coûts du blé, du tournesol ou de l’alu des emballages auront à nouveau grimpé. Avec, au bout du bout, davantage de misère alors qu’elle est déjà explosive sauf… DANS LES CENTRES D’ACCUEIL POUR MIGRANTS ILLEGAUX !
Mais où sont donc passés les « Gilets jaunes » ? Faut-il leur rappeler l’échéance électorale prochaine ?