François Franc Présent cliquez là
Réunis dans une belle salle claire et moderne, dans le quartier de la Gare Saint-Lazare à Paris, les cadres et militants du Parti de la France (PDF), ont confirmé leur soutien à Éric Zemmour, « le seul candidat qui défende à 90 % nos idées », selon son président Thomas Joly. Rappelons que ce petit parti a été fondé en 2011 par un groupe de dissidents du Front National, dont Carl Lang, Fernand Le Rachinel et les regrettés Michel Bayvet et Roger Holeindre avaient pris la tête. C’est l’élection de Marine Le Pen comme présidente du FN qui avait provoqué cette « désertion ». Le PDF a toujours considéré que le Front National version « mariniste » devenu le RN, avait « trahi » les fondamentaux du parti, n’en voulant pour preuve que l’éviction de son fondateur par sa propre fille.
Après la réunion à huis-clos de son Conseil national au cour duquel le président du parti a donné ses consignes pour la suite de la campagne électorale, les participants étaient invités à assister au meeting se tenant dans des locaux attenants. Pour d’évidentes raisons de sécurité, et malgré un dévoué service d’ordre, les spectateurs étaient munis d’une invitation personnelle. Pendant près de quatre heures, avec une pause bienvenue d’une bonne demi-heure permettant aux gens de se retrouver autour de la buvette et des stands d’ouvrages militants, plusieurs orateurs se sont succédé à la tribune.
Le PDF, en toute autonomie, est en ordre de marche derrière Zemmour
Alexandre Simonnot a explicité les raisons pour lesquelles les Catholiques traditionnalistes devaient voter Éric Zemmour sans aucune hésitation. Lui succédant, Éric Pinel, ancien député européen venu de sa Normandie profonde, a expliqué comment la Droite nationale avait une certaine légitimité dans la défense de l’environnement, en confirmant que les « Verts » n’étaient que des imposteurs qui avaient trahi la cause écologiste. Bruno Hirout, jeune secrétaire-général du PDF, s’est félicité pour sa part de « l’insolence » du candidat Zemmour qui n’hésite pas à remettre en question les lois liberticides : sa candidature est une sorte de « divine surprise ».
Pierre Cassen, fondateur de « Riposte laïque », fougueux pourfendeur de l’islam et de l’islamisme lui succédait, tandis que le jeune juriste Pierre-Nicolas Nups récapitulait tous les manquements de la justice française, dénonçant au passage l’idéologie mortifère du Syndicat de la magistrature qui, dans un esprit « rousseauiste », préfère le coupable à la victime car, c’est bien connu, « l’homme est bon, c’est la société qui le corrompt » !
Il appartenait à notre collaborateur occasionnel Jean-Claude Rolinat , invité du bureau national, de parler de politique étrangère, abordant les sujets qui fâchent, comme la guerre russe menée en Ukraine, ou encore de nos relations, exécrables, avec l’Algérie. À ce sujet, puisque nous sommes en mars - un mois funeste quand on pense à notre ancienne province d’outre-Méditerranée- il a tenu à l’endroit du fondateur de la Vème République des propos radicaux : « Oui mon général, contrairement à un vieillard étoilé qui fit don de sa personne à la France, vous avez fait don de la France à votre personne ! ». Roland Hélie, dont la silhouette hante avec bonhomie depuis des lustres tous les milieux de la Droite nationale et populaire - « un vieux de la vieille ! » - fondateur et responsable du site et de la maison d’édition Synthèse nationale, refaisait brièvement quant à lui, l’historique de la famille nationale.
Il appartenait à Thomas Joly président du PDF, de conclure la réunion, en rappelant les objectifs du parti. D’abord survivre en tant que force autonome de la mouvance droitière, sans compromissions et sans reniements. Ensuite, en s’inscrivant dans la campagne électorale d’Éric Zemmour, le seul candidat, encore une fois, qui ait le courage de défendre vraiment nos idées. Le PDF, sans se soucier de plaire ou de déplaire aux uns ou aux autres, mais en restant fidèle aux convictions des adhérents et militants du parti, doit continuer son petit bonhomme de chemin. Avant d’inviter la salle à entamer notre hymne national, Joly n’en oublia pas pour autant de donner un petit coup de patte à la candidate de la droite « fourbe » et « courbe », Valérie Pécresse, la très « BCBG » représentante des Républicains. Même si certains, dans l’entourage d’Éric Zemmour, trop frileux, trop méfiants ou tout simplement trop novices, peuvent s’effrayer du soutien d’un mouvement politique injustement taxé d’être « sulfureux » par des « journalistes-propagandistes », comme Jean-Michel Apathie par exemple, pour le PDF « c’est tête haute et mains propres », sur ses propres deniers, qu’il aide et participe à la campagne du « Z ».