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Pap Ndiaye, Kylian Mbappé… Macron promeut son « peuple nouveau »

Macron

Mélenchon rêve d’une France créolisée, Macron la prépare.
Tribune signée Pierre Boisguilbert.

Un peuple nouveau ?

« Ce peuple nouveau, différent d’il y a cinq ans, a confié à un président nouveau un mandat nouveau. »

Cette déclaration du président après sa reconduction avait pour le moins étonné.
On avait écarté, bien sûr, une validation par le président de la thèse du grand remplacement. Tout de même, il y a « peuple nouveau »… À quoi pensait Macron ?

Macron, affirme Zemmour, prépare tout simplement la route pour Mélenchon, pour la France de demain, la France de Mélenchon.

Il est vrai qu’il instaure pour le moins dans l’opinion une acceptation de la « créolisation » de la société.
La créolisation, c’est quand un mélange de cultures donne « la création d’une entité culturelle nouvelle et inattendue (…). C’est un processus historique doublé d’un processus anthropologique. » La créolisation pour ses adeptes n’a en effet pas vocation à être une politique. Elle désigne à l’inverse une utopie réalisable et un processus inarrêtable. Elle veut révolutionner les imaginaires et de se protéger contre les réflexes identitaires.

Le problème c’est que les créoles sont, à l’origine, aux Antilles, des « békés », descendants des colons venus s’établir sur l’île au début du XVIIIe siècle. Ayant initialement bâti leur fortune et leur pouvoir sur la production et le commerce du sucre dans le cadre d’un système esclavagiste de plantation, ils ont su conserver leur cohésion et leur position d’élite économique et sociale. Alors qu’à la Réunion le mot a une signification différente et plus pluriethnique. Mais ce n’est certes pas la société dont rêve les islamo-gauchistes. Il faut se méfier des mots, même si on voit bien ce que veut dire pour la France le terme créolisation pour Mélenchon. C’est l’acceptation d’une société multiculturelle et, pour certains, multiraciale et multireligieuse. Le contraire du modèle français, la négation en tous cas de racines fondamentales.

Pap Ndiaye, symbole de la fuite en avant de Macron

La nomination au ministère de l’éducation nationale de Pap Ndiaye explique bien ce que sera le deuxième et dernier mandat de Macron. Ne pouvant plus être réélu, il a les mains libres, il ne lui est donc plus indispensable de faire croire qu’il adore le Puy du Fou. C’est pourquoi il ne consulte plus De Villiers mais conseille Mbappé. Le président a renoncé à l’assimilation, il a même renoncé à l’intégration.
La laïcité à la française ce n’est pas son truc et le départ de Blanquer en marque sans doute la fin historique. Il faut s’attendre à une dose de discrimination positive dans tous les rouages de la société en commençant par l’école.

Comme on a acheté la paix sociale dans certains territoires abandonnés par la république, on va acheter la paix scolaire avec l’intrusion de l’indigiénisme et du woke.
On peut donc objectivement redouter, au regard de ses prises de positions passées – mais assez récentes –, que ce ministre va achever la déconstruction du roman national pour la remplacer par une école de l’idéologie à l’américaine de culpabilisation de l’homme blanc. L’immigré va devenir la référence de notre histoire.
On peut donc craindre le pire pour le Français canal historique et l’éducation de ses enfants.

Macron a choisi la couleur de son nouveau mandat. Face au danger qui menace notre mémoire, si les craintes se réalisent, car il faut juger sur pièce, il faudra passer à la résistance. On peut simplement espérer que le pire n’arrivera pas, que le ministre sera à la hauteur de sa tache et du rôle objectif de l’école, mais il faut s’y préparer. Ce qui est certain, c’est la volonté du président d’aller dans le sens des minorités, données comme exemple au vieux peuple des gaulois réfractaires et pourtant si faciles à soumettre.

Mbappé, footballeur instrument du politique

Les médias insistent sur le fait que Macron a joué un grand rôle dans la décision de Mbappé de rester au PSG. Mbappé qui reste grâce au président, sa cote va monter et pas seulement dans les quartiers.
Quant à l’excellent joueur, promu le premier du monde, il est présenté comme un patriote qui veut rendre à la France ce qu’elle lui a donné. Sarkozy, qui décidément se mêle de tout, aurait également donné son avis. Un exemple donc pour la jeunesse de France et surtout comme toujours pour celle des quartiers.

Et qu’on n’aille pas parler de gros sous, non. Mbappé, géré par sa famille (ce qui n’étonne personne), ne décide qu’en fonction de critères sportifs et aussi d’amour de la France. Quand il parle, il a l’air sincère mesuré et même intelligent, mais il est bien sûr, quels que soient ses talents et ses convictions, politiquement instrumentalisé.

Tout va donc pour le mieux, de l’école au stade dans la meilleure des républiques macronienne. Quant à ceux qui continuent à idolâtrer Napoléon en admirant aussi Toussaint Louverture, qu’ils se fassent une raison… Leur pays, son histoire et eux même doivent s’adapter au nouveau peuple français élu par le nouveau président.

Tribune reprise de Polémia

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