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Immigration : le lapsus révélateur de la secrétaire d’État à la citoyenneté

Quand on répond, à l'Assemblée nationale, aux fameuses questions au gouvernement, dont le sujet est connu à l'avance, on a tout intérêt à bien peser ses mots. Sonia Backès (photo) ne l'a sans doute pas suffisamment compris quand, le mardi 4 octobre, elle s'est adressée à un député du  qui l'interrogeait sur le projet macronien de repeupler des villages avec des immigrés.

Sur un ton brutal, qui pourrait aussi bien traduire son mépris pour un élu du RN que son doute sur la crédibilité de sa réponse, elle a imprudemment déclaré que « les enfants des étrangers en situation régulière seront LES Français de demain », ignorant apparemment la différence de sens entre « les » et « des ». Certes, selon le « droit du sol », les enfants d'étrangers nés en France obtiennent automatiquement, à leur majorité, la nationalité française, disposition déjà en soi discutable. Encore faudrait-il que ces descendants d'immigrés fussent bien assimilés, incités par leurs parents à aimer leur nouvelle patrie, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas.Sonia Backès, à l'instar de son maître, s'est ainsi illustrée, par conviction ou par maladresse, comme le chantre du « Grand Remplacement ». Pas question de remettre en cause l'état actuel du droit ni l'afflux d'immigrés plus ou moins réguliers, puisque les migrants en situation irrégulière restent pour la plupart sur le territoire et finissent par être régularisés. Elle consent à la situation actuelle, estimant qu'il faut accueillir les étrangers venant en France dans les meilleures conditions possibles, puisqu'ils sont les parents de futurs Français. De quoi donner raison à Pierre Lellouche, qui déclarait sur CNews que « 40 % des enfants de 0 à 4 ans sont immigrés ou d'origine immigrée au dernier recensement ».

N'en déplaise aux macronistes, dont la réflexion semble ankylosée par des préjugés tenaces, l'immigration n'est pas toujours une richesse pour la France quand de nombreux étrangers, fussent-ils réguliers ou devenus français, refusent de s'assimiler, veulent vivre selon leur culture et leurs usages, voire cherchent à les imposer aux autres. Il n'est pas besoin d'habiter dans des quartiers à forte population d'origine immigrée pour s'en apercevoir. Des villes, grandes, petites ou moyennes, voient apparaître le même phénomène et Macron ne trouve rien de mieux que de le propager jusque dans nos villages.

Une immense majorité de Français en ont aujourd'hui pris conscience et commencent à demander des comptes au gouvernement. Cette situation nuit aussi aux Français d'origine immigrée qui, par gratitude pour leur pays d'accueil, font l'effort de s'assimiler. Force est de constater que les prétendues élites qui nous gouvernent ne se contentent pas de dénigrer la colonisation, elles acceptent, comme une pénitence pour se racheter, que la France soit, à son tour, colonisée. Il est vrai que Macron et ses partisans ont, depuis longtemps, sorti le mot « patrie » de leur vocabulaire et qu'ils ont renié la culture française.

Faut-il s'étonner, dans ces conditions, si des immigrés profitent de l'aubaine ? Tout laisse à penser que le peuple français ne supportera plus longtemps ces dirigeants, dont on pourrait dire, en considérant leur  migratoire, qu'ils trahissent la France.

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