par Patrick Reymond
C’est avant tout la mémoire.
Par exemple, quand Wagner se plaint d’un manque de munitions, en oxydé, les dourakovlevs, (dourak = crétin, abruti) ou généraux qui bien qu’ayant été employés dans l’armée n’ont jamais rien compris à la guerre, n’ayant pas subi l’épreuve vitale, celle du feu disent y voir des prémisses de déroute russe, avec des ruptures d’approvisionnement
De fait, on ne voit la valeur des officiers qu’au feu. Joffre, en 1914 a inventé le terme limoger, en envoyant à Limoges, un paquet de branleurs saupoudrés de quelques compétents. Staline, moins patient, les faisait fusiller.
De fait, les dourakovlevs de service (Ils sont pas regardant sur LCI, n’importe quel galonné fera l’affaire), volontairement ou involontairement (plus vraisemblable, car ils sont vraiment cons et sans culture), ont oublié la leçon de Stalingrad. À Stalingrad, quand les Allemands eurent pris 90% de la ville, les défenseurs eurent une phase – brève – de découragement. Ils avaient remarqué que leur propre artillerie pilonnait beaucoup moins. Ils en conclurent que la ville avait été sacrifié.
Le 19 novembre, ils comprirent la réalité en entendant l’artillerie soviétique écraser au nord le front roumain. L’opération qui s’appelait Uranus commençait, et avec l’opération Mars concomitante, avait absorbé au dépens du front de la ville, les dotations en munitions.
Cette retenue, ne servait qu’à préparer une autre offensive. Sans vouloir préjuger des intentions russes que j’ignore, il n’y a aucune leçon à retenir de la sortie de Prigozine et de ses lamentations.
Visiblement, le problème de l’ouest collectif, ce sont les normes, faites pour enrichir les branleurs. Quant à former des pilotes de chasse ukrainiens en France, il faudra des années… Pour la formation de son propre personnel, l’armée française magouille et jongle…
Si l’adage « l’artillerie conquiert, l’infanterie occupe », n’a pas fonctionné à Verdun, c’est que les attaques d’infanterie ont suivi de trop près. Le pilonnage de 7h30 à 14 h n’avait pas tué tous les soldats, et ne les avaient pas brisés moralement (il faut plusieurs jours). S’il les avait rendus fous, c’était fou de rage.
La bataille de la Malmaison, elle voit un pilonnage de 5 jours, et de 2 800 000 obus. Objectivement, les soldats allemands pilonnés sont brisés.
La bataille de Cambrai – une grosse bêtise – (vous avez vu ce jeu de mots ?), elle, vit l’offensive britannique être lamentable. La préparation d’artillerie fut brève.
Rien d’étonnant, donc, que les Russes n’avancent pas vite. Le gouvernement ukrainien est assez bête pour envoyer ses hommes au massacre, rien que pour boucher les trous et se pavaner devant les télés. cela convient très bien à la Stavka.
Apparemment, les Russes ne détruisent plus de chars. Il y a deux explications, ils restent à l’arrière au cas où, ou alors, ils n’en ont plus d’utilisables. Sans doute, un mélange des deux.
Finalement, ces blindés léopard, en fait n’existent que sur le papier. Bien des armes américaines et européennes ont été laissé à l’état de ruines.
Vu la gabegie militaire régnant en ouest collectif, il faudrait 6 mois à l’ouest pour livrer des blindés en nombre suffisants, avec leur soutien logistique, SI CEUX-CI n’étaient pas en fait, indisponibles. La meilleure façon de faire des économies, c’est de ne pas entretenir, et de laisser le tout rouiller tranquille dans un coin.
Objectivement, les pertes russes sont basses, voir très basses, et les pertes ukrainiennes, très élevées. Pour la bonne raison que j’ai déjà citée depuis le début. Le camp qui tire deux fois plus fait dix fois plus de morts, 85 à 90% des tués le sont par l’artillerie.
Les « pénicillines » russes sont fort efficaces. Ces dispositifs, détectent les départs de feu en quelques secondes (5 me semble t’il), et permet un tir de contrebatterie en instantané. Étant passifs totalement, ils ne sont pas repérables.
Pendant ce temps, tonton ouinouin joe fait tirer des missiles à 400 000 $ sur des ballons qui en valent 12 – voir 180 $.
Un bredin, lui veut battre la Russie, mais rien qu’un petit peu, histoire de pas la vexer. C’est sûr que pour « l’écraser », ça serait surement compliqué, avec 200 chars, dont la moitié disponibles, et la totalité déployée… C’est à dire 12 en Roumanie… Oui, parce qu’avec les unités de soutien, c’est le chiffre de ce qu’on peut envoyer. Ah, le bon temps des Amx 30 et des 12 divisions blindées… Il est souvent plus expéditif de supprimer la logistique – ce que l’on a fait – que les blindés eux-mêmes…
L’OTAN, n’ayant jamais réussi à écraser personne, s’est donné une rude tâche…
Quand au retrait du groupe Wagner, les unités sont souvent appelées à être relevées si elles ont eu des pertes. Et puis, n’y voyons aussi qu’une disposition basique. On peut laisser le bénéfice de la victoire à d’autres unités. Dire qu’il risquait sa tête, c’est prendre le lecteur pour un Dourak.
source : La Chute