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À Briançon, extrême gauche et migrants font régner le chaos

« Plutôt qu’une conférence de presse, […] j’aurais préféré de la part des associations des excuses. » Quelques jours après l’annonce de la fermeture provisoire des Terrasses solidaires (structure d’accueil des migrants à la frontière italienne, NDLR) pour cause de surpopulation, le maire de Briançon (Hautes-Alpes), Arnaud Murgia, ne cache pas sa colère. Alors que les activistes pro-migrants réclament davantage de soutien de l’État et des collectivités, l’édile, ancien membre des Républicains, accuse, dans un court communiqué, ces militants d’avoir voulu faire de Briançon « le laboratoire d’une expérimentation d’une extrême gauche plaidant pour une immigration massive et incontrôlée ».

Un appel d’air migratoire

Si, autrefois, Briançon tirait sa réputation de ses fortifications Vauban et de ses paysages à couper le souffle, aujourd’hui, la commune des Hautes-Alpes est surtout connue pour être un point névralgique de l’immigration clandestine en France. Sur le seul mois d’août, entre 30 et 50 passages de sans-papiers ont été comptabilisés chaque jour, avec des pics à 120 passages le 13 août ! Aux Terrasses solidaires, ce sont ainsi 315 migrants qui étaient accueillis, alors que le local n’est prévu pour héberger que 65 personnes. Ces flux migratoires incessants sont encouragés par des militants d’extrême gauche venus des quatre coins de l’Europe. Ces activistes, désormais bien implantés à Briançon et forts d’une certaine impunité, aident les sans-papiers à franchir illégalement la frontière franco-italienne, leur offrent le gîte en France et les guident ensuite dans leurs démarches administratives.

Une activité soutenue par la précédente majorité municipale qui n'a pas hésité à mettre à disposition de ces associations des biens communaux « à titre gracieux », allant même jusqu’à payer, dans certains cas, les charges de fonctionnement de ces logements. Par ailleurs, le maire sortant (divers gauche) n'a pas manqué de saluer, sur le site Internet de la commune, les actions des « sept de Briançon » : des militants un temps poursuivis par la Justice pour avoir aidé des migrants à pénétrer en France avant d’être finalement relaxés. Le même maire sortant ne rate jamais l'occasion de mettre en avant la solidarité vis-à-vis des migrants...

Violences et squats

Résultat : Briançon sombre peu à peu dans le chaos. Pour Arnaud Murgia, il ne fait aucun doute que cette « immigration massive et incontrôlée » est responsable de bien des faits de violence et de dégradations dans sa commune. Récemment encore, après une rixe au sein des Terrasses solidaires, deux pompiers qui prenaient en charge les blessés ont été légèrement blessés par un jeune Marocain de 29 ans. Jugé, l'agresseur écope de six mois de prison avec sursis et d’une interdiction de territoire français. Quelques jours plus tôt, au début du mois d’août, des militants No Borders qui tentaient de franchir illégalement la frontière ont tiré des mortiers en direction des gendarmes.

À cela s’ajoutent les nombreux squats organisés dans la ville par ces activistes pour loger les sans-papiers et faire pression sur les pouvoirs publics. On se souvient, notamment, de l'occupation illégale de la gare au printemps 2018. Ce mois-ci, le propriétaire d'une ancienne maison médicale pour enfants, Les Jeunes Pousses, a déposé plainte. Des militants ont investi les lieux afin d’y installer un « squat d’habitation à durée indéterminée ». Le propriétaire, un pneumologue, a d'ores et déjà coupé l'eau et l'électricité au sein du bâtiment. Quelques mois auparavant, ces activistes avaient investi une maison propriété de particuliers avant de l’abandonner dans un piteux état.

La liste des dégradations et violences commises à Briançon ne cesse de s’alourdir. Pour l’antenne locale de Reconquête, cette immigration massive et l’appel d’air créé par les associations mettent « en danger les habitants du briançonnais ». À l’instar des militants d’Éric Zemmour, Arnaud Murgia « appelle plus que jamais le préfet et l'État à renforcer les contrôles à la frontière et à faire exécuter les OOTF pour sortir de cette situation que notre ville n'a pas voulue, et ne veut toujours pas ». Un cri d’alarme qui résonne chez de nombreux Français, eux aussi soumis à cette submersion migratoire.

Clémence de Longraye

https://www.bvoltaire.fr/a-briancon-extreme-gauche-et-migrants-font-regner-le-chaos/

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