Les Français paraissent heureux. Si on en croit les médias de propagande, relayés par Macron en personne, 85 % de nos compatriotes seraient fiers de la cérémonie d’ouverture, dans laquelle pourtant nombre de grincheux ont vu l’apologie du wokisme, la décadence de l’Occident, la vulgarité et la laideur. D’autres grognons ont trouvé très politique le choix de grands champions, par ailleurs, Teddy Riner et Marie-Jo Pérec, pour allumer le chaudron olympique, y voyant la volonté d’imposer l’image d’une France métissée créolisée aux Français et au monde entier.
Par contre, les résultats sportifs de nos athlètes sont incontestables. Le record du nombre de médailles obtenus par nos champions est déjà battu, nous ne sommes que le 5 août et il reste encore une semaine. Léon Marchand est d’ores et déjà le roi des Jeux, et on parle beaucoup de l’historique exploit de Teddy Riner, notre champion judoka à la longévité exceptionnelle. On assiste à un phénomène politique intéressant. À chaque médaille d’or française, La Marseillaise est chantée à pleins poumons par tous les spectateurs, et lors de rencontres sportives où un Français concourt, très souvent, durant toute la rencontre, le public chante également son hymne national pour encourager son champion.
Certains de nos compatriotes, qui méprisent le sport dans lequel ils ne voient qu’une manière de détourner les peuples des vrais problèmes du quotidien, verront dans cette attitude celle de naïfs manipulés qui se laissent aveugler par “du pain et des jeux”. Pour autant, cela nous montre que, malgré des décennies de propagande contre le patriotisme, amalgamé à du fascisme ou à du nazisme, voire à du racisme, les Français et tous les citoyens normalement constitués continuent d’aimer leur pays.
Les supporters se rendent-ils compte qu’agissant ainsi, ils se transforment en militants de la préférence nationale, souhaitant tout à fait logiquement que les nôtres soient meilleurs que les autres et montrant donc qu’ils préfèrent les Français aux étrangers. Une position que seul le Rassemblement national – souvent timidement – et Reconquête, ainsi que quelques groupes identitaires, osent revendiquer. Une approche qui leur vaut la stigmatisation par tous leurs opposants mondialistes, partisans de l’abolition des frontières, apologistes de la notion de citoyens du monde, contre le nationalisme et le chauvinisme.
Et pourtant, parmi ces nombreux Français qui se montrent fiers des médailles et du comportement souvent exemplaires de leurs champions, on trouve des politicards mondialistes, des électeurs de Macron-Mélenchon qui haïssent le RN, des journaleux qui passent leur vie à cracher contre le repli nationaliste, qui soutiennent le fédéralisme européen, qui militent ouvertement pour la fin de la France et qui soutiennent le Grand remplacement.
On remarque également que malgré l’image désastreuse de Grand remplacement achevé donnée par nos footballeurs – symbole de la nouvelle France métissée créolisée – il demeure, à l’image de Léon Marchand ou du prodige du tennis de table Félix Lebrun et de nombre d’autres champions, une France de petits Blancs qui ressemble à celles des campagnes.
Autre détail intéressant, rares sont les sportifs français qui, contrairement à leur public, osent chanter La Marseillaise à pleins poumons. Sans doute le résultat de toute la propagande anti-nationale véhiculée depuis des décennies, et le fait qu’aimer le drapeau bleu-blanc-rouge et l’hymne national vous fait rapidement passer pour un facho, un qualificatif qui peut briser des carrières. Le seul engagement politique autorisé est celui d’un prétendu antiracisme et du combat contre le Rassemblement national, incarné par des Mbappé, Thuram ou Antoine Dupont, par ailleurs un autre héros de ces jeux.
Un grand sportif, médaillé d’or ce dimanche à 37 ans, sort du lot par ses engagements publics, il s’agit de l’immense Novak Djokovic. Le Serbe ose se dire nationaliste, chrétien, et surtout il a refusé de se faire vacciner lors de la dictature covidiste, payant le prix de cet engagement d’homme libre par des interdictions de grands tournois, voire même par une séquestration dans un hôtel australien par les autorités locales.
Quand à la place des Mbappé et Dupont il y aura des champions français qui, à l’image de Djokovic, assureront leur fierté de la France, de son identité, de sa culture et de son histoire, et quand les supporters sportifs qui brandissent fièrement le drapeau français et chantent à tue tête La Marseillaise voteront pour des partis qui défendent la France, peut-être le chemin de la Reconquête sera-t-il enfin en marche…
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