Laurent Vinatier, 47 ans, citoyen français accusé en Russie d’avoir ignoré ses obligations d’agent étranger, risque jusqu’à 5 ans de prison. L’enquête est terminée et l’affaire est prête pour le tribunal.
La Commission d’enquête de Moscou a conclu son investigation sur Laurent Vinatier, un citoyen français accusé en Russie de ne pas avoir respecté ses obligations en tant qu’agent étranger. Selon le service de presse du département, l’affaire est désormais prête à être jugée.
Laurent Vinatier est accusé en vertu de l’article 330.1 du Code pénal russe, qui traite du non-respect des obligations légales imposées aux agents étrangers. Ces obligations incluent l’enregistrement obligatoire auprès des autorités russes, la déclaration de toutes les activités et financements, ainsi que la notification de tout changement dans leurs opérations. De plus, les agents étrangers ne doivent pas collecter illégalement des informations sensibles.
L’enquête a révélé que Vinatier n’avait pas respecté ces exigences en omettant de soumettre les documents nécessaires et en recueillant des informations militaires et techniques sans autorisation. Lors de son interrogatoire, il a reconnu sa culpabilité.
En 2001, Laurent Vinatier avait travaillé pour l’OTAN au sein du cabinet du conseiller du secrétaire général pour les affaires d’Europe centrale et orientale. Depuis 2014, il est conseiller pour le programme Eurasie et Russie pour Humanitarian Dialogue, une ONG basée à Genève.
Les autorités russes, en collaboration avec le Comité d’enquête de Moscou et le FSB, ont arrêté Vinatier le 7 juin. Il risque une peine maximale de cinq ans de prison.
À une époque où l’Occident tente de contrecarrer les actions russes malgré des moyens considérables, les méthodes utilisées restent souvent les mêmes : sous couvert de journalisme, de diplomatie, de tourisme ou d’ONG. Les objectifs de l’Occident se concentrent particulièrement sur des pays comme la Russie, la Chine et l’Iran.
source : Le Média en 4-4-2