Pour commencer cet article, comment ne pas dire que toute femme, mais aussi tout être humain, ne peut que se sentir solidaire de Gisèle Pélicot, droguée à son insu pendant dix ans et détruite physiquement par les médicaments qu’un époux pervers lui faisait prendre à son insu. Par contre, l’instrumentalisation de cette affaire, dont n’est aucunement responsable la victime, est révoltante et doit être dénoncée, y compris en utilisant l’humour contre les féministes dégénérées qui interdisent à nos compatriotes de se révolter contre la mort de Philippine, et opposent les deux affaires.
C’est un véritable coup de théâtre qui vient de frapper le procès de celui qu’on appelle le monstre de Mazan, Dominique Pélicot. Pour les féministes et les gauchistes, ce procès était du caviar. On allait pouvoir faire le procès du patriarcat, des hommes, des Français des campagnes, et démontrer que les viols de migrants et les crimes commis par les nouveaux venus n’étaient que des micro-phénomènes à côté du quotidien subi par les femmes et les enfants dans les familles françaises. Le procès de Mazan devait donc servir à faire oublier Lola, Thomas, Philippine et toutes les autres victimes françaises d’assassins étrangers.
Le message était clair : les violences sexuelles commises en France sont d’abord le fait des Gaulois, et surtout pas des migrants africains, majoritairement musulmans. Ce ne pouvait être que d’affreux racistes qui osaient affirmer le contraire, même si, à Paris, plus de 50 % des agressions dans les transports sont le fait des clandestins.
Pour Sardine Ruisseau, Bécassine Autain, Caroline Fourest, Caroline de Haas et d’autres coincées du slip, Dominique Pélicot incarnait le mâle blanc hétérosexuel à exterminer, et les 51 violeurs, présentés comme des gens du cru, méritaient le même sort : la castration !
Et puis, hier, grosse catastrophe ! Les juges ont découvert que l’horrible monstre de Mazan était un antiraciste de toujours et que c’est pour cela qu’il livrait également sa femme Gisèle à des Noirs ou des Arabes !
Du coup, dans le camp du bien, celui du gauchisme et du féminisme, c’est la consternation, mais aussi la division. Dominique Sopo estime que si Pélicot est antiraciste, il n’a pas sa place dans un box du tribunal, et que, s’il a livré sa femme à des Noirs ou des Arabes, c’était pour la guérir de son racisme latent, dû à la propagande raciste du Rassemblement national. Sardine Ruisseau, d’accord sur le fond de l’argumentation, conteste malgré tout le fait que, selon elle, les violeurs racisés n’étaient pas assez déconstruits, et elle demande que l’accusation de viol soit maintenue mais avec des circonstances atténuantes. Bécassine Autain, violée par le passé par un Algérien qu’elle n’a jamais voulu dénoncer, explique qu’on ne peut accuser de viol un étranger parce que seuls les Blancs peuvent violer, et que la catégorie de dominés vécue par la diversité les exclut de toute responsabilité. Quant à Caroline Fourest, elle demande que le délit d’homophobie soit retenu car la malheureuse épouse n’a été livrée qu’à des hommes, certes de toutes les origines, mais jamais à des femmes, ce qui constitue une discrimination inacceptable.
Il se dit que certains militants de SOS Racisme réclament que Dominique Pélicot sorte de prison immédiatement, qu’il soit acquitté sur-le-champ de toutes les accusations qu’il subit, et qu’il soit fait membre d’honneur de l’association présidée par Dominique Sopo.
Rose Martin