Parler de notre souveraineté médicale et médicamenteuse en parlant du Doliprane c’est le degré 0 du sujet.
Pourquoi ?
Bien évidemment le Doliprane est le médicament le plus vendu pour la bobologie du quotidien. Nous en avons tous dans notre armoire à pharmacie. D’ailleurs il n’est pas exempt de danger ni d’effets secondaires notamment pour le foie.
Alors forcément c’est un exemple emblématique, mais le Doliprane n’est pas un médicament à haute technicité médicale.
Dans les services d’urgence, les “totoches” garçons ou filles, sont traités au Doliprane en intraveineuse et retournent chez eux en se sentant beaucoup mieux. Je vous laisse imaginer ce qu’il se dit dans les salles de garde !
Bref, le problème ce n’est pas le Doliprane qui cache la forêt de nos dépendances médicales.
Ce sont tous les autres médicaments que nous ne produisons plus.
Ce sont tous les autres médicaments en pénurie parce que notre Etat ne veut pas les payer aux laboratoires qui du coup les vendent aux plus offrants et ce n’est pas prêt de s’arranger avec les difficultés budgétaires du pays.
Quand le sage montre la lune l’imbécile regarde le bout du doigt.
Le Doliprane les amis, c’est le bout du doigt.
Charles SANNAT
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