par Remix News
«Qu’est-ce qui s’est passé ? Les Occidentaux sont venus et ont dit aux Ukrainiens de continuer à se battre, qu’aucun accord ne devait être accepté», a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères.
Dans une nouvelle interview accordée au journal hongrois Mandiner, le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, révèle qu’il a vu le traité de paix qui aurait mis fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Selon lui, il ne manquait que les signatures des deux parties belligérantes. Il explique pourquoi la paix n’a jamais eu lieu, en rejetant la faute sur l’Occident.
Fin mars, début avril 2022, un accord a failli être conclu lors des pourparlers de paix, connus sous le nom d’accords d’Istanbul.
«J’ai vu le document qui était presque signé et qui, selon les réalités de l’époque, aurait mis fin à la guerre. Que s’est-il passé ? Les Occidentaux sont venus et ont dit aux Ukrainiens de continuer à se battre, qu’aucun accord ne devait être accepté», a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères.
La décision de prolonger la guerre, soutenue par l’Occident, a eu de profondes implications mondiales et a entraîné des centaines de milliers de morts en Russie et en Ukraine, ainsi qu’un effet catastrophique sur le taux de natalité et les perspectives démographiques de l’Ukraine. Elle a également alimenté l’inflation et la certitude économique dans toute l’Europe.
Szijjártó a fait remarquer que l’objectif des dirigeants européens était de mettre la Russie à genoux au début de l’année 2022, mais que cela ne s’est pas produit jusqu’à présent. Il note que des personnes meurent chaque jour sur la ligne de front, alors que les parties ne se sont pas rapprochées de la paix.
Selon David Arahamiya, chef du parti au pouvoir en Ukraine, l’Ukraine était prête à signer le document lorsque les dirigeants occidentaux ont pris connaissance d’un projet de négociations. L’homme politique ukrainien a déclaré que le Premier ministre britannique de l’époque, Boris Johnson, aurait travaillé d’arrache-pied pour faire échouer l’accord de paix potentiel.
Szijjártó déclare que la Hongrie soutient le plan de paix Chine-Brésil et note que seuls trois pays, la Hongrie, la France et la Suisse, ont été invités à la réunion inaugurale du groupe des Amis de la paix organisée par ces derniers.
source Remix News via Aube Digitale